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La mort de Marina Tsvétaïéva

Résumé
En juin 1939, Marina Tsvétaïéva, exilée à Paris depuis 1925, retourne avec son fils Guéorgui en Union soviétique, où elle rejoint son mari, Sergueï Efron, et leur fille, Ariadna. Deux ans plus tard, elle se suicide à Elabouga, en Tatarie. Ces deux dernières années de la vie de la grande poétesse russe sont racontées et montées scène par scène, comme un drame antique.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 9h. 21min.
Édition: Paris, Fayard, 2015
Numéro du livre: 33969
ISBN: 9782213682594

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Lu par:Paul Allard
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19767
Résumé: Ce livre n'est pas à proprement parler une biographie de Staline, mais davantage un récit de la vie de la cour de Staline, et de la vie (ou plutôt survie) à sa cour : il faut donc le prendre pour ce qu'il est. Il nous dépeint de façon très détaillée, grâce aux nombreux Mémoires publiés par les proches du tyran, toutes les relations de pouvoir de ceux qui gravitaient autour de Staline, les jalousies, les haines, les coups-bas. Il nous dépeint les relations de pouvoir, les dîners gargantuesques se terminant en beuveries où se décident l'avenir de l'Union Soviétique, la paranoïa du chef, etc. Le récit suit la chronologie de l'Union Soviétique sous le règne stalinien : la mise en place de la collectivisation, la grande Terreur, les purges, les Procès de Moscou, le Pacte Germano-Soviétique, la Grande Guerre Patriotique, et les dernières années de la vie du Vojd. Ce récit permet de comprendre les ascensions fulgurantes de certains pontes, puis leur chute tout aussi fulgurante, la dévotion au Parti, à Staline, la paranoïa constante, et la peur omniprésente et omnipuissante.
Durée:29h. 44min.
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Durée:9h. 25min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:26101
Résumé: Magnitogorsk, énorme combinat sidérurgique et ville-champignon, fut créé en 1929, au sud de l'Oural, au milieu de la steppe, à des milliers de kilomètres à l'est de Moscou. Cette ville-usine surgie à partir de rien, comme des centaines d'autres construites à la même époque en Union Soviétique, allait abriter ce qui fut longtemps le plus important complexe sidérurgique mondial. Alors que, partout ailleurs dans le monde, la crise de 1929 et ses suites provoquaient la fermeture de nombre d'entreprises en jetant sur le pavé des dizaines de millions d'hommes et de femmes, l'URSS s'industrialisait à grande vitesse. Conçus dans le cadre de la planification d'une économie que la révolution d'octobre 1917 avait collectivisée, des usines géantes, des barrages, des villes industrielles voyaient le jour, en mobilisant des millions de travailleurs. John Scott, jeune Américain sympathisant communiste, devenu ouvrier qualifié pour aider l'URSS, participa de 1933 à 1938 à la construction de Magnitogorsk. Il a décrit ce que fut cette industrialisation, l'enthousiasme qui la rendit possible malgré les conditions les plus pénibles, les espoirs qu'elle souleva, les privations et la gabegie qui l'accompagnait donne aussi à voir l'arriération du pays, les populations paysannes découvrant le monde de l'industrie, les moeurs de la bureaucratie locale, les prélèvements qu'elle opère sur l'économie tandis que frappe la répression stalinienne. L'ouvrage de John Scott, publié aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, cherchait à convaincre que l'allié soviétique avait su créer une puissante industrie " au-delà de l'Oural ", hors d'atteinte des armées hitlériennes. Le fait que John Scott attribue cela à ce qu'il appelle " le génie de Staline " témoigne de l'aveuglement qui conduisit la majorité des communistes de l'époque à confondre les succès qu'avait permis la révolution d'octobre et la politique de Staline. Une politique qui, loin d'être géniale, accumula les zigzags, les coups de force bureaucratiques, sous fond de dictature policière permanente, qui se soldèrent par des millions de victimes. Ce livre, publié avec une nouvelle traduction, permet de comprendre comment le régime issu de la révolution d'octobre 1917 a pu, malgré le stalinisme, transformer radicalement un sixième de la surface du globe.
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Résumé:
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Durée:5h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire. Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède, Jefferson et Lord Byron. Elle dîne avec Juliette Récamier, Talleyrand, Lafayette ou Chateaubriand. Elle a comme amant Benjamin Constant. Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées libérales. En littérature, elle est la première à décrire les sentiments, les émotions, à pratiquer l'introspection. Avec Goethe, elle ouvre la voie du romantisme. Mère fusionnelle, elle fit tout pour garder auprès d'elle ses enfants, elle en a cinq de quatre pères différents, dans ses nombreux voyages et exils. Amoureuse transie, elle a de nombreux amants, osant toujours suivre les élans de son coeur, quitte à se perdre. C'est le portrait d'une femme en avance sur son temps, une femme puissante et attachante que dressent ces vingt-quatre journées dans la vie de Madame de Staël.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:68709
Résumé: Dans la lignée de Pasternak et de Soljenitsyne, une œuvre bouleversante qui convoque, parla grâce de l'écriture, les destinées d'une famille sur trois générations. Sélectionné pour le Guardian First Book Award, un témoignage aussi profond que déchirant, la chronique flamboyante du XXe siècle russe, à travers d'inoubliables histoires de survie et de rédemption. Au cœur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges de 1937. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa sœur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente. A travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...
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Résumé: Admirée par Henry James qui vit en elle « l’ange de la dévastation », Edith Wharton fut l’une des romancières les plus célèbres de son temps, auteure de chefs-d’oeuvre tels que Le Temps de l’innocence, Chez les heureux du monde, Ethan Frome ou Les New-Yorkaises. Dans cette autobiographie rédigée au soir de sa vie, elle jette « un regard en arrière sur les chemins parcourus ». Après un mariage avec le neurasthénique Teddy Wharton, sacrifice sur l’autel des convenances, la jeune écrivaine aux émotions corsetées hante en automobile la campagne florentine, échappe au choléra, fréquente les sociétés intellectuelles d’Europe. Livre après livre, elle construit une œuvre pionnière qui exalte l’émancipation féminine et souligne les ambivalences des choix amoureux. Confessions du siècle, ces Mémoires savoureux nous révèlent à mots choisis les coutures d’un art féroce habillé de chic. Une fascinante leçon de talent.
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Résumé: C’est avec un mélange d’honnêteté brute et d’intuition acérée que Joyce Carol Oates revient sur ses jeunes années. Son enfance pauvre dans une ferme de l’État de New York fourmille de souvenirs : ses parents aimants, ses grands-parents hongrois, les animaux, la végétation, le monde ouvrier, l’école. Ces années lui offrent à la fois un univers intime rassurant, mais un univers limité, cerné par des territoires inaccessibles, propices à enflammer l’imagination de la jeune fille qui trouve là ses premières occasions de fiction. Des territoires où la mort rôde et où les êtres souffrent : cette maison dans la forêt où les enfants sont battus par un père ivrogne qui y mettra le feu ; sa camarade Cynthia, ambitieuse élève qui se suicidera à l’âge de dix-huit ans ; sa soeur cadette autiste, Lynn Ann, qui deviendra violente au point de déchirer littéralement les livres de son aînée… Joyce Carol Oates explore le monde à travers les yeux de l’enfant et de l’adolescente qu’elle était, néanmoins consciente des limites de sa mémoire après tant d’années. Cette lectrice d’Alice au pays des merveilles sait que la vie est une succession d’aventures sans fin, qui voit se mêler comédie et tragédie, réalité et rêverie. La plume toujours ciselée, l’oeil aiguisé, Oates arpente un endroit et un temps oubliés qui virent la naissance de l’écrivain qu’elle est devenue, un voyage captivant qui ne manquera pas de renvoyer son lecteur à ses propres paysages perdus.