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La mort de Marina Tsvétaïéva

Quatrième de couverture
En juin 1939, Marina Tsvétaïéva, exilée à Paris depuis 1925, retourne avec son fils Guéorgui en Union soviétique, où elle rejoint son mari, Sergueï Efron, et leur fille, Ariadna. Deux ans plus tard, elle se suicide à Elabouga, en Tatarie. Ces deux dernières années de la vie de la grande poétesse russe sont racontées et montées scène par scène, comme un drame antique.
Durée: 9h. 21min.
Édition: Paris, Fayard, 2015
N° de notice: 33969
ISBN: 9782213682594

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Lu par: Michel Zendali
Durée: 3h. 1min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 36690
Quatrième de couverture: Voici le récit d’une vie brûlante, écrit à la hâte dans sa cellule par une jeune femme de vingt-neuf ans qui se doute qu’elle va mourir : « Si je raconte tout cela avec tant de franchise, c’est parce que je m’attends de toute manière à être fusillée. » Elle le sera en effet, en juin 1931, au « camp à destination spéciale » des îles Solovki, quelques mois après son mari le poète Alexandre Iaroslavski. « Étudiante pleine de rêves », ainsi qu’elle se définit elle-même, Evguénia, vite dégoûtée par la dictature des bolchéviks, se convainc que le monde des voyous forme la seule classe vraiment révolutionnaire. Elle décide de vivre dans la rue et de devenir une voleuse, à la fois par conviction politique et aussi par un goût du risque qu’elle confesse. Loin de l’imagerie héroïque de la « construction du socialisme », c’est le Moscou et le Léningrad des marginaux, enfants des rues, ivrognes, prostituées, vagabonds, qu’elle nous fait découvrir dans une langue sans fioritures
Durée: 16h. 30min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 21029
Quatrième de couverture: Lucidité, intégrité, courage - tels sont les traits du caractère d'Elena Bonner qui lui permirent de vivre et de lutter aux côtés de son mari Andreï Sakharov, figure de proue de la dissidence en U.R.S.S. Et si le récit de cette femme hors du commun, que l'on appelle, depuis la mort de son mari en 1989, " la dernière conscience de la Russie ", a déjà été traduit en plusieurs langues, c'est qu'il est beaucoup plus que de simples souvenirs. Née en 1923 en Asie centrale, d'origine juive par sa mère et arménienne par son père, Elena Bonner grandit à Leningrad et à Moscou : ses parents sont des bolcheviks de la première heure, de fervents communistes, et son père occupe un poste important dans la nomenklatura du Komintern. Au cours d'une enfance privilégiée, tandis que le pays est plongé dans la misère, la famine et la répression, la petite Elena côtoie des grands noms du communisme russe et international, Kirov, Togliatti, la Pasionaria ou le fils de Tito. Mais cette vie prend fin en 1937 avec l'arrestation de ses parents. Leur père fusillé, leur mère envoyée dans un camp, Elena et son frère, " étranges orphelins ", sont recueillis par leur grand-mère maternelle, une femme courageuse attachée aux valeurs traditionnelles que la révolution s'est employée à détruire. Cette autobiographie couvre les quatorze premières années de la vie d'Elena Bonner, mais de fréquentes incursions dans des époques plus tardives (la guerre, la mort de sa mère qui a déclenché ces souvenirs, sa vie avec Sakharov) lui donnent une dimension plus vaste. Ces pages vivantes et concrètes nous plongent dans une époque - les années vingt et trente - et un milieu - l'intelligentsia révolutionnaire, devenue classe privilégiée, puis décimée par les purges. Mais ce livre est surtout une passionnante saga familiale dominée par trois fortes personnalités : Elena, sa grand-mère et sa mère. Les hommes disparaissant dans le courant de l'histoire, ce sont les femmes russes qui transmettent les valeurs et se repassent le flambeau au fil des générations - flambeau de la lucidité, de l'intégrité, du courage...
Lu par: Paul Allard
Durée: 30h. 40min.
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Numéro: 19767
Quatrième de couverture: Ce livre n'est pas à proprement parler une biographie de Staline, mais davantage un récit de la vie de la cour de Staline, et de la vie (ou plutôt survie) à sa cour : il faut donc le prendre pour ce qu'il est. Il nous dépeint de façon très détaillée, grâce aux nombreux Mémoires publiés par les proches du tyran, toutes les relations de pouvoir de ceux qui gravitaient autour de Staline, les jalousies, les haines, les coups-bas. Il nous dépeint les relations de pouvoir, les dîners gargantuesques se terminant en beuveries où se décident l'avenir de l'Union Soviétique, la paranoïa du chef, etc. Le récit suit la chronologie de l'Union Soviétique sous le règne stalinien : la mise en place de la collectivisation, la grande Terreur, les purges, les Procès de Moscou, le Pacte Germano-Soviétique, la Grande Guerre Patriotique, et les dernières années de la vie du Vojd. Ce récit permet de comprendre les ascensions fulgurantes de certains pontes, puis leur chute tout aussi fulgurante, la dévotion au Parti, à Staline, la paranoïa constante, et la peur omniprésente et omnipuissante.
Durée: 27h. 8min.
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Numéro: 66720
Quatrième de couverture: Alors que les Etats-Unis sont frappés par la Grande Dépression, Florence Fein, à seulement 24 ans, quitte Brooklyn pour une ville industrielle de l'Oural, dans la toute jeune URSS. Elle n'y trouvera pas ce qu'elle espérait : un idéal d'indépendance et de liberté. Comme de nombreux Refuzniks, son fils Julian, une fois adulte, émigre aux Etats-Unis. Des années plus tard, en apprenant l'ouverture des archives du KGB, il revient en Russie et découvre les zones d'ombre de la vie de sa mère. Entremêlant époques et lieux, ce premier roman magistral de Sana Krasikov nous plonge au coeur de l'affrontement Est-Ouest en explorant, à travers le destin de trois générations d'une famille juive, l'histoire méconnue de milliers d'Américains abandonnés par leur pays en pleine terreur stalinienne, et les conséquences de nos choix individuels sur la vie de nos enfants.
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Quatrième de couverture: Le 23 août 1939, une délégation allemande, avec à sa tête le ministre des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, se rend à Moscou. Sur place, un accord est signé avec le pouvoir soviétique. Il entrera dans l’histoire sous le nom de Pacte Ribbentrop-Molotov ou Pacte Germano-Soviétique, et sa signature sera le signal du coup d’envoi de la Seconde Guerre mondiale. Pendant près de deux ans, les deux régimes totalitaires vont cohabiter dans une association sanglante qui leur permettra d’étendre leur pouvoir, par la guerre et la tyrannie, sur la Pologne, les Pays Baltes, la Finlande et la Roumanie. À l’aube du 22 juin 1941, l’idylle prend fin avec l’invasion allemande de l’Union soviétique. Mais le Pacte aura bouleversé l’équilibre européen pour un demi-siècle jusqu’à la chute du Mur de Berlin en 1989.
Durée: 29h. 44min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 68605
Quatrième de couverture: Qui fut Staline? Pour la première fois, un historien soviétique a eu accès à la totalité des archives et trace le portrait personnel et politique d'une des figures les plus controversées de notre histoire contemporaine. De l'obscur militant révolutionnaire au disciple discret de Lénine, l'ascension d'un homme qui passa de l'élimination occasionnelle de "camarades" encombrants à l'épuration systématique et imposa la violence comme moyen d'action politique pour, enfin, orchestrer son triomphe dans un culte démesuré.
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Genre: Histoire/géographie
Numéro: 26101
Quatrième de couverture: Magnitogorsk, énorme combinat sidérurgique et ville-champignon, fut créé en 1929, au sud de l'Oural, au milieu de la steppe, à des milliers de kilomètres à l'est de Moscou. Cette ville-usine surgie à partir de rien, comme des centaines d'autres construites à la même époque en Union Soviétique, allait abriter ce qui fut longtemps le plus important complexe sidérurgique mondial. Alors que, partout ailleurs dans le monde, la crise de 1929 et ses suites provoquaient la fermeture de nombre d'entreprises en jetant sur le pavé des dizaines de millions d'hommes et de femmes, l'URSS s'industrialisait à grande vitesse. Conçus dans le cadre de la planification d'une économie que la révolution d'octobre 1917 avait collectivisée, des usines géantes, des barrages, des villes industrielles voyaient le jour, en mobilisant des millions de travailleurs. John Scott, jeune Américain sympathisant communiste, devenu ouvrier qualifié pour aider l'URSS, participa de 1933 à 1938 à la construction de Magnitogorsk. Il a décrit ce que fut cette industrialisation, l'enthousiasme qui la rendit possible malgré les conditions les plus pénibles, les espoirs qu'elle souleva, les privations et la gabegie qui l'accompagnait donne aussi à voir l'arriération du pays, les populations paysannes découvrant le monde de l'industrie, les moeurs de la bureaucratie locale, les prélèvements qu'elle opère sur l'économie tandis que frappe la répression stalinienne. L'ouvrage de John Scott, publié aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, cherchait à convaincre que l'allié soviétique avait su créer une puissante industrie " au-delà de l'Oural ", hors d'atteinte des armées hitlériennes. Le fait que John Scott attribue cela à ce qu'il appelle " le génie de Staline " témoigne de l'aveuglement qui conduisit la majorité des communistes de l'époque à confondre les succès qu'avait permis la révolution d'octobre et la politique de Staline. Une politique qui, loin d'être géniale, accumula les zigzags, les coups de force bureaucratiques, sous fond de dictature policière permanente, qui se soldèrent par des millions de victimes. Ce livre, publié avec une nouvelle traduction, permet de comprendre comment le régime issu de la révolution d'octobre 1917 a pu, malgré le stalinisme, transformer radicalement un sixième de la surface du globe.
Durée: 14h. 32min.
Genre: Histoire/géographie
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Quatrième de couverture:
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Quatrième de couverture: Katherine Mansfield née en 1888 en Nouvelle-Zélande, morte en France en 1923, a écrit quelques-uns des plus beaux et des plus célèbres récits de ce siècle. Plus qu'un simple écrivain, elle est vite devenue comme Virginia Woolf ou Franz Kafka, un personnage fabuleux, une sorte de mythe moderne représentant exemplairement un destin de l'époque. Changeante, adorable, inquiète, fragile, têtue : voici une jeune fille soucieuse d'être belle, à la mode, amoureuse, qui s'enfuit, revient, tombe malade, meurt jeune ; mais aussi un écrivain de premier ordre, jamais dupe d'elle même, toujours en quête - dans la vie comme dans l'écriture - de quelque chose qui fuit éternellement regards et désirs humains.
Durée: 4h. 52min.
Genre: Biographie/témoignage
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Quatrième de couverture: "Le sentier est étroit. Se rétrécit. Le brouillard s'épaissit et s'accroît mon sentiment d'urgence. Alors que ne l'éprouve plus mon compagnon qui avance en somnambule, sûr de son pas, au bord de l'abîme. Compagnon de route depuis soixante-deux ans. Cheminant ensemble, l'un soutenant l'autre, lorsque l'élan venait à faiblir sur le redoutable, l'éblouissant, le ténébreux, le luxuriant, le désertique chemin que fut le nôtre. Côte à côte ou l'un derrière l'autre qui le guidait. Pas à pas. À tâtons parfois, chacun poursuivant et découvrant au fur et à mesure de ce long cheminement son rêve intérieur en perpétuelle formation". Cécile Reims poursuit ici la méditation débutée avec Peut-être, interroge obstinément le sens d'une existence exceptionnelle, rude et belle, vouée à l'art en total partage avec l'écrivain et dessinateur Fred Deux, dans l'ombre comme dans la lumière. Quand lui a quitté les états ordinaires de la conscience, elle voudrait retenir quelques repères, un semblant de maîtrise sur l'ultime écoulement de la vie - dans la conscience, pourtant, la plus aiguë qui soit, du nécessaire et salutaire détachement.
Durée: 12h. 48min.
Genre: Roman historique/biographique
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Quatrième de couverture: Dans la lignée de Pasternak et de Soljenitsyne, une œuvre bouleversante qui convoque, parla grâce de l'écriture, les destinées d'une famille sur trois générations. Sélectionné pour le Guardian First Book Award, un témoignage aussi profond que déchirant, la chronique flamboyante du XXe siècle russe, à travers d'inoubliables histoires de survie et de rédemption. Au cœur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges de 1937. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa sœur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente. A travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...
Lu par: Vincent Daugé
Durée: 5h. 38min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 34970
Quatrième de couverture: En 1932, quand Christy Brown naquit à Dublin, dans une famille d'ouvriers, les médecins le déclarèrent si atteint par l'accident de naissance dont sa mère elle-même avait failli mourir, qu'il resterait toute sa vie handicapé à cent pour cent, incapable de parler, de contrôler ses mouvements. Mais sa mère se refusa à le confier à un hôpital et l'entoura de toute la chaleur de son amour. Et un jour - il avait cinq ans - tant d'amour eut sa récompense. C'est le soir, une soeur de Christy écrit à la craie sur une ardoise ; la craie se brise, roule près de l'infirme posé sur le sol comme un tas de chair. Un pied nu - le gauche - jaillit comme l'éclair, saisit la craie entre deux orteils. L'éclair frappe aussi l'esprit de la mère : Christy commande sa jambe et son pied gauche ! L'amour maternel va s'acharner à exploiter ce miracle. Christy apprend à lire et à écrire en s'aidant de cet unique pied. Puis vient la rencontre, miraculeuse aussi, d'un jeune médecin qui va se passionner pour le petit handicapé... Aujourd'hui, Christy tape à la machine avec son pied ; il parle presque. Un roman, Celui qui regardait passer les jours, a fait de lui un grand écrivain, fêté, riche, entouré. Mais rien n'égale en vérité humaine et poignante - hors de toute littérature - ce premier livre qui raconte simplement ce miracle de volonté et d'amour. Lorsqu'il parut en France, en 1954, sous le titre de Miracle en Irlande, il dérouta. Aujourd'hui où tout un public préfère la vérité à la fiction, il a paru bon de le rééditer en le rendant à la réalité de son titre premier - en anglais " Mon pied gauche ", ici Du pied gauche. On y trouvera un témoignage aussi bouleversant que celui de la grande aveugle Helen Keller, relevé de cet humour que même le plus malheureux des Irlandais garde en face de la vie. [Source : Babelio]