Frères de sang
Résumé
Prêtre à Ibillin, un petit village de Palestine, Élias Chacour, Arabe et citoyen d'Israël, est l'un des témoins vivants de cette coexistence prétendument impossible au Moyen-Orient. Déjà, tout jeune enfant, il est témoin et victime de la violence des Israéliens. Mais, non-violent, passionné de paix, apôtre de la justice, solidaire de ses compatriotes palestiniens, il se plaît à dire : " Les Juifs et les Palestiniens sont frères, frères de sang. Nous ne devons jamais oublier cela. " Son itinéraire, dramatique, est vécu dans un esprit évangélique d'une exceptionnelle qualité.
Lu par :
Hubert Charly
Genre littéraire:
Philosophie/religion/spiritualité
Durée:
7h. 42min.
Édition:
Paris, Éd. de l'Emmanuel, 2003
Numéro du livre:
24116
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782914083812
CDU:
200
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Lu par : Evelyne Rochat
Durée : 11h. 59min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:La nature a mis à notre disposition trois instruments également nécessaires pour appréhender le réel, trois moyens de connaissance : l'intelligence de la tête, l'intelligence du corps et l'intelligence du coeur. L'instruction, aujourd'hui prolongée jusqu'à seize ans au moins, souvent beaucoup plus, exerce l'intellect. La gymnastique, l'athlétisme, la pratique des arts martiaux assurent ce que nous nommons culture physique. Mais, dans notre monde moderne, le développement du sentiment juste est presque totalement négligé. La toute-puissance des émotions : peur, jalousie, convoitise, colère, anxiété, vanité, détermine ce qu'il faudrait oser appeler la stupidité du coeur. Il n'est pas de voie initiatique, même les yogas techniques ou le yoga de la connaissance, qui ne fasse la part belle à la purification du coeur. C'est dans la "caverne du coeur", disent les Upanishads, que l'absolu se révèle comme l'essence de notre être, comme notre propre "Soi", à condition que ce coeur ne soit plus encombré par les marques d'un passé toujours présent qui se projette en craintes et en rêves sur le futur. C'est dans le coeur que se vit la mort du vieil homme et la naissance de l'homme nouveau. "Un coeur léger", "le coeur en paix", ces expressions ne sont pas mystérieuses, bien au contraire. Elles n'en sont pas moins ésotériques pour cela.
Lu par : Evelyne Rochat
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Lu par : André Cortessis
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Arbres filles et garçons fleurs: Métamorphoses érotiques dans les mythes grecs
Frontisi-Ducroux, Françoise
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 43min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35183
Résumé:Pourquoi, dans les mythes grecs de métamorphoses végétales, les jeunes filles sont-elles transformées en arbres, tandis que les garçons donnent en mourant naissance à de jolies fleurs ? Cette question, point de départ du livre, est d’abord déterminée par la langue française, qui veut que la fleur soit un nom féminin et que l’arbre soit masculin. L’étonnement est peut-être moins grand pour un Italien habitué à penser les fleurs au masculin. Et que dire des langues qui prudemment font appel au neutre ? Mais chacun pense dans sa langue. De fait nos noms de fleur font alterner les deux genres. À côté de la rose, paradigme du féminin depuis rosa – rosam – rosae… combien de lis, de narcisses et de glaïeuls dans nos jardins ? De roses d’ailleurs (neutre en grec : rhodon) il ne sera pas question, non plus que de marguerites, ni en tant que fleurs ni en tant que filles. Et, si l’on creuse un peu, les « jeunes filles en fleurs » se révèlent plus garçonnières encore que dans le récit proustien. Françoise Frontisi-Ducroux raconte des mythes anciens où des jeunes gens, filles et garçons, exposés au désir amoureux des dieux, se transforment en plantes. Syrinx poursuivie par le dieu Pan devient une brassée de roseaux. Hyacinthe, malencontreusement frappé par le disque de son amant, Apollon, meurt en faisant naître une jacinthe. Daphné, Myrrha, Narcisse, Adonis et quelques autres connaissent un sort semblable où le tragique s’associe à l’érotique
Lu par : Lucienne Grob
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 13948
Résumé:Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée. Entre les deux un décalage subsiste pourtant, qui nous constitue et nous déchire. C'est de quoi la philosophie, souvent, n'est que la dénégation. A quoi bon tant penser, si c'est pour vivre si peu ? La paranoïa, disait Freud, est "un système philosophique déformé"; et un système philosophique, ajouterais-je volontiers, est une paranoïa réussie. On voudrait ici essayer autre chose - autre chose que cette paranoïa des systèmes, autre chose, même, que cette réussite : une philosophie à découvert, au plus près de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, de sa perpétuelle et fugitive improvisation... C'est ce que le mot d'impromptus, emprunté à Schubert, a paru pouvoir désigner à peu près.