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Le dernier été en ville

Résumé
Rome, fin des années 1960. Leo Gazzarra, milanais d'origine, est depuis quelques années installé dans la capitale. Il vit de petits boulots pour des revues et des journaux. Viscéralement inadapté, dans un monde où il ne parvient pas à trouver sa place, il se laisse aller à des journées qui se ressemblent et à des nuits souvent alcoolisées. Leo n'en veut à personne et ne revendique rien. Le soir de ses trente ans, il rencontre Arianna, une jeune femme exubérante à la fois fragile et séductrice. Sûre de sa beauté mais incapable d'exprimer ses véritables sentiments, Arianna est évanescente. Elle apparaît et disparaît, bouleversant le quotidien mélancolique d'un homme qu'elle aurait peut-être pu sauver de sa dérive existentielle. Dans ce premier roman, paru pour la première fois en Italie en 1973, Gianfranco Calligarich évoque les cercles intellectuels et mondains de l'époque tout en dressant le portrait d'un homme qui cherche un sens à sa vie. Une histoire d'amour et de solitude, récit d'un renoncement tranquille, qui nous plonge dans une Rome solaire, magnétique
Durée: 6h. 7min.
Édition: Paris, Gallimard, 2021
Numéro du livre: 71376
ISBN: 9782072867736

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Lu par : Jean de Rham
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Lu par : Claire Philippe
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Claire Philippe
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Comment décrire les souffrances physiques et psychiques provoquées par une maladie incurable ? Elisabetta Rasy choisit une voie indirecte sans trop appuyer sur le pathos. Avec des aller-retour entre le passé et le présent, l'écrivaine trace un portrait précis de son personnage, une octogénaire à la forte personnalité. C'est la fille, une écrivaine frôlant la cinquantaine, qui raconte le calvaire de sa mère et, par conséquent, le sien. Son rapport particulier, « complexe » voire difficile, avec sa mère jaillit à chaque ligne. Les entêtements, les caprices, les rages, les moments de désespoir de la malade sont rendus par des adjectifs souvent contradictoires, par moment de la compassion mais aussi, de temps à autre, presque de la haine.
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Résumé:... Rosetta Loy s'est inspirée d'un document inédit - l'authentique journal intime d'un soldat - pour relater les combats de l'armée italienne en Lybie, l'un des moments forts du roman. Autre grand épisode dramatique: le massacre de civils par les nazis à Sant'Anna di Stazzema. C'est tout un monde qui s'écroule. L'occupation de l'ancienne demeure familiale par les Allemands, qui entraînera la perte de Lucia, annonce pour les personnages "la fin d'un théâtre de marionnettes qui avait fonctionné pas loin d'un siècle et demi selon ses propres règles. La succession immuable des jeunes mariées en voile blanc et souliers de satin, des berceaux qui se balancent dans l'ombre estivale et des carrioles d'enfant en bois peint, des petites voitures rouges en fer-blanc sur le gravier. La fin de la suprématie des hommes avec ou sans moustache mais toujours pleins d'autorité, la chaîne d'or de la montre en travers du plastron." (Le Temps-Livres)
Lu par : Suzanne Bettens
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Résumé:Tango pour une rose « Dans le sillage du tango, le thème du grand amour qui allume le charbon de l'âme s'est imposé à mon texte : pas la terreur amoureuse d'une Ophélie, d'une Yseult ou d'une Anna Karénine qui vont les genoux tremblants à un rendez-vous, mais l'égarement d'un esprit éduqué dans le bon goût et la discipline en présence d'une femme fatale. » Laura Pariani En imaginant les tout derniers instants de la vie d'Antoine de Saint-Exupéry, Tango pour une rose jette un éclairage romanesque sur la folle passion qui l'unit à sa femme, Consuelo.
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Résumé:"La Forteresse", 1974 : une banlieue faite de poussière et de béton, investie par les plus démunis, royaume de l'exclusion et de la violence où chacun essaie de s'en sortir à sa manière - travail précaire, larcins, deals en tous genres... C'est là que grandissent Beatrice et Alfredo : elle, issue d'une famille pauvre mais unie, qui tente de se construire une vie digne ; lui, élevé avec ses deux frères par un père alcoolique et brutal. Presque malgré eux, ils deviennent bientôt inséparables et s'influencent mutuellement au point de s'attirer le surnom de "jumeaux". Mais ce lien, qui les place au-dessus de leurs camarades comme des sortes de héros antiques, est à la fois leur force et leur faiblesse. Car, parallèlement à la société italienne, touchée par la violence des années de plomb, leurs caractères, leurs corps et leurs aspirations évoluent au fil des ans. Chez Beatrice, courageuse, volontaire, qui rêve de rédemption et d'exil, l'amitié initiale se transforme peu à peu en amour sauvage, exclusif. Chez Alfredo, fragile et influençable, le désespoir s'accentue. Drames familiaux, désoeuvrement, alcool et drogue, tout semble se liguer pour détruire les deux jeunes gens...
Durée : 17h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20547
Résumé:Une vallée du Piémont, dans les contreforts des Alpes, autrefois prospère. L'industrie lainière qui la faisait vivre s'est délocalisée au début des années 2000 et dans ces petites villes à présent désolées, les jeunes se résignent à voir la crise s'éterniser. Mais Andrea et Marina, eux, ont des projets d'avenir. Lui rêve de plaquer sa famille bourgeoise et ses diplômes universitaires pour élever des vaches dans la ferme d'alpage de son grand-père. Elle écume les kermesses et les télécrochets dans l'espoir de devenir une star. Avec son allure et sa voix de déesse, une volonté de fer et la morgue de ses vingt ans, Marina est convaincue que sa place est au centre des regards faute d'avoir su retenir celui de son père. Andrea et Marina. Attraction et répulsion. Tout semble les éloigner et pourtant une passion dévorante les unit depuis l'adolescence, une fièvre qu'ils se promettent à chaque fois d'éteindre. Mais est-il raisonnable d'être sage quand " (leur) génération (est) exclue de tout, née au mauvais moment au mauvais endroit. Alors autant se retirer sur la frontière. Rebrousser chemin, désobéir. " Dans ce deuxième roman, Silvia Avallone se montre une fois encore incroyablement douée pour décrire les failles de notre société, les doutes de sa jeunesse et le mouvement qui la pousse à se réapproprier sa terre et ses origines.
Lu par : Françoise Boyer
Durée : 13h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21534
Résumé:L'une s'appelle Francesca, l'autre Nunziata : deux femmes issues du petit peuple de la région de Naples, deux générations (entre 1848 et 1940) au service du " bel art " de la pasta napoletana, ce régal des connaisseurs de toute la péninsule. Francesca a appris de son grand-père meunier les secrets du métier. Elle développera le petit atelier artisanal jusqu'à en faire une entreprise florissante, puis transmettra le meilleur de son savoir à Nunziata, une orpheline qu'elle a élevée parmi ses neuf enfants à la suite d'un vœu. Cette dernière finira par s'installer à son compte et par rivaliser avec ses anciens bienfaiteurs... dont elle rachètera la " villa u orgueilleusement installée sur les pentes du Vésuve. Mais les deux femmes ne se bornent pas à s'affronter (tandis que les hommes de la famille font de leur mieux pour dilapider le bien patiemment amassé), elles savent s'estimer, se secourir quand il le faut - en tout cas faire front quand tout conspire à ruiner leur grand rêve... Maria Orsini Natale sait mettre au service de son récit une érudition qui fait merveille, mais cela n'a jamais suffi à produire un bon livre. Elle parvient aussi et surtout à ressusciter la sensualité d'un art de vivre confié pour l'essentiel au bon génie des femmes. Voir ce Naples-là ne donne pas spécialement envie de mourir : plutôt envie de vivre-et de mordre l'existence à belles dents.
Durée : 5h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17768
Résumé:OLNI (Objet Littéraire Non-Identifié) total naviguant entre roman pur, essai, et poésie/théâtre, Théorème est scindé en deux parties: la première dresse le tableau d'une famille de la haute-bourgeoisie habitant du côté de Milan. Il y a le beau-père Paul (son nom n'est dit que tardivement dans le livre), la mère Lucie, le fils Pierre, la fille Odette, et la servante Emilie. Ceux-là se font annoncer par l'"angelot" (nom donné au jeune facteur) qu'un "hôte" (il est appelé ainsi tout le long de l'histoire) arrive chez eux. On ne sait absolument rien de cet homme, pas son âge, pas son identité... On sait juste qu'il va séduire tous les membres de la famille, de manière à ce que, quand il ne s'agit pas d'un rapport sexuel, tout le monde ait au moins connu quelque chose de suggestif avec lui. Puis quand il part, c'est la chaos. La seconde partie montre la famille qui se décompose totalement, c'est le mot. Un par un, on suit chaque personnage qui n'est finalement plus qu'un pâle reflet de lui-même, comme si l'hôte avait emporté leurs morales et leurs esprits.