Le mythe moderne du progrès: à partir des critiques de Karl Kraus, Robert Musil, George Orwell, Ludwig Wittgenstein et Georg Henrik von Wright
Quatrième de couverture
Si le progrès ne réside plus guère que dans les moyens, qui ont tendance à augmenter sans cesse, il n'est pas surprenant qu'on le rencontre à chaque pas, avec le sentiment de rencontrer en réalité à chaque fois autre chose que lui. L'impression qui résulte de ce qui se passe est que le progrès est partout, et que pourtant sa physionomie ne peut plus être reconnue nulle part.
Lu par:
Joël Galabert
Durée:
2h. 10min.
Édition:
Marseille, Agone éditeur, 2017
N° de notice:
34807
Source:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782748903089
Collection(s):
Cent mille signes
CDU:
100
Documents similaires
Lu par: Marie-José Ambrosini
Durée: 5h. 28min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 67387
Quatrième de couverture: Une méditation de jeunesse du philosophe abordant en une douzaine de sections quelques grands thèmes philosophiques comme l'art, la liberté, la vérité ou encore la religion, dans un style proche de l'aphorisme. L'oeuvre se présente comme un exercice d'admiration (Montaigne, Pascal, etc.) mais relève aussi d'une déprise radicale avec la modernité intellectuelle (Foucault, Deleuze, etc.).
Lu par: Manon
Durée: 6h. 16min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 33563
Quatrième de couverture: Un journal philosophique formé de textes sur divers thèmes tels le mariage pour tous, la PMA, l'euthanasie, la liberté d'opinion, le communautarisme. L'auteur tente de conjurer le catastrophisme, réfutant le postulat de choc des civilisations et conceptualisant la notion d'éthique minimale : ne pas nuire aux autres sans céder à la tentation potentiellement paternaliste de faire le bien. ©Electre 2016
Lu par: Hervé Detrey
Durée: 5h. 10min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 19783
Quatrième de couverture: «Un des caractères particuliers du monde moderne, c'est la scission qu'on y remarque entre l'Orient et l'Occident. Il peut y avoir une sorte d'équivalence entre des civilisations de formes très différentes, dès lors qu'elles reposent toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. Tel est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou encore traditionnelles ; il n'y a entre elles aucune opposition essentielle, et les divergences, s'il en existe, ne sont qu'extérieures et superficielles. Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n'est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d'entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s'établir que par en haut, c'est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. Dans l'état présent du monde, nous avons donc, d'un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l'esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l'autre, une civilisation proprement anti traditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne.» René Guénon.
Lu par: Vincent Daugé
Durée: 9h. 27min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 70975
Quatrième de couverture: Le croisement des conceptions de Foucault et celles de Lefort sur la modernité s'accompagne, dans cet ouvrage, d'une analyse des différences entre l'image d'une société travaillée par les technologies disciplinaires et celle marquée par l'émergence de la démocratie moderne, comme mutation symbolique profonde. La problématisation des relations entre le pouvoir et le corps, des comportements et des actions des individus, chez Foucault, s'articule autour de l'examen, chez Lefort autour des différences des formes de sociétés et des principes générateurs des relations que les hommes entretiennent entre eux et avec le monde. Un point de convergence important apparaît toutefois chez les deux penseurs : la question des foyers disséminés de contestation, des résistances et des conditions de la liberté, comme réel enjeu de nos sociétés contemporaines.
Lu par: Simone Reeve-Gagnebin
Durée: 15h. 7min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 13680
Quatrième de couverture: Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.
Lu par: Michel Audierne
Durée: 4h. 10min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 71839
Quatrième de couverture: L'auteur donne à comprendre la richesse de la pensée de l'un des plus importants philosophes du XXe siècle et éclaire son parcours intellectuel. En suivant le fil rouge de l'herméneutique, il brosse aussi un portrait sensible de celui qui a proposé une philosophie de l'homme agissant et souffrant.
Lu par: Marie Deveaud-Plédran
Durée: 5h. 52min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 71625
Quatrième de couverture: Figure incontournable du XXe siècle, Heidegger incarne le penseur obscur et inaccessible. Pourtant les interrogations qu'il soulève sont au cœur de nos préoccupations intimes. Nous passons nos vies à fuir l'ennui, l'inquiétude, l'angoisse. L'originalité de la philosophie de Heidegger est de nous montrer que cette course-poursuite vers la sérénité est abso-lument vaine. Surtout, elle nous empêche d'être réellement disponibles à nous-mêmes, aux autres et à tout ce qui nous permettrait de nous réaliser. Comment se retrouver enfin soi-même pour avancer ? Comment appréhender le temps pour qu'il cesse d'être notre ennemi ? Comment penser la mort afin qu'elle ne nous renvoie plus l'absurdité de notre existence ? Comment choisir l'essentiel parmi toutes les possibilités qui nous sont offertes ? Ce livre est une invitation à cheminer dans la pensée riche et surprenante de Heidegger. Nous trouverons en chemin le moyen de vivre au plus près de nous-mêmes, en redonnant à nos vies leur part de joie, de profondeur et de mystère.
Lu par: Françoise Dufour
Durée: 4h. 30min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 19415
Quatrième de couverture: Le regroupement de ces textes nous met face à une des plus hautes figures de résistance intellectuelle que l'histoire européenne nous ait donné la possibilité d'admirer. Chez Gramsci, l'indignation ne suffit pas, si elle est le simple mouvement du coeur : elle commande l'analyse. Haïr l'indifférence, c'est à la fois haïr l'acceptation des choses comme elles sont et détester la confiance faite aux experts qui n'est autre que la paresse qui contribue au cours des choses quand elles ne se contente pas de la justifier. On trouvera ici un bréviaire de rébellion contre les choses comme elles vont des instruments d'analyse.
Lu par: Jean Frey
Durée: 14h. 11min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 12468
Quatrième de couverture: L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
Lu par: Françoise Dufour
Durée: 17h. 49min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 66687
Quatrième de couverture: 1919. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un élan de créativité sans précédent se produit dans l’histoire de la philosophie. Les ouvrages majeurs de Ludwig Wittgenstein, Martin Heidegger, Ernst Cassirer et Walter Benjamin, marquent un tournant de la pensée occidentale qui va façonner la philosophie moderne. Critique de la technologie, crise de la démocratie, repli identitaire, développement durable : pour comprendre et interpréter les grandes questions contemporaines, il faut revenir sur les traces de ces quatre grands penseurs. De l’Autriche à la Forêt-noire en passant par Paris et Berlin, entre biographie et analyse philosophique, Wolfram Eilenberger, qui a été longtemps rédacteur en chef de Philosophie Magazine en Allemagne, retrace de manière très vivante les chemins de réflexion de ces quatre philosophes essentiels.
Lu par: Françoise Dufour
Durée: 28h. 18min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 30744
Quatrième de couverture: Le renard sait beaucoup de choses différentes, disaient les Grecs, mais le hérisson en sait une, et de la plus haute importance. Dans son ouvrage majeur, le grand philosophe américain Ronald Dworkin soutient que la valeur sous toutes ses formes est une grande chose : ce qu'est la vérité, ce que la vie signifie, ce que la morale exige ou la justice requiert sont divers aspects d'une même question fondamentale. Aujourd'hui, le doute a tout envahi et menace cette unité, dans le sillage d'une révolution galiléenne qui conduit tant de philosophes contemporains à indexer leurs pensées aux méthodes de la recherche scientifique. Contre cette dictature de la remise en question perpétuelle, Ronald Dworkin aborde de très nombreux domaines tels le scepticisme moral, les champs de l'interprétation littéraire, historique et artistique, le libre arbitre ou d'anciens systèmes de valeurs relatifs au bien-être et au bien-vivre. «Nous avons besoin d'une nouvelle révolution, affirme Dworkin. Nous devons ouvrir le monde des sciences à la notion de valeur.»
Lu par: Denise von Arx
Durée: 4h. 50min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 31529
Quatrième de couverture: Face à la violence, que peut la philosophie ? Cette question se pose avec une terrible acuité après les attentats de janvier contre Charlie Hebdo et l'hyper-cacher. Le présent ouvrage prétend y apporter une réponse en prenant du recul et à travers la philo française contemporaine de Sartre à Levinas en passant par Camus, Maurice Merleau-Ponty, Simone Weil, Canguilhem, Cavaillès, Lévi-Strauss, Deleuze, Foucault, Jankélévitch et Derrida. Sartre, c'est à la fois l'être et le néant et toutes les questions politiques de l'après-guerre ; Camus, l'absurde et la révolte avec le refus de la violence ; Merleau-Ponty, la justification du communisme et donc d'une certaine forme de totalitarisme ; Simone Weil, Canguilhem et Cavaillès mettent le pacifisme à l'épreuve et en avant l'expérience de la nécessité ; Lévi-Strauss pose le problème de la violence face à la diversité humaine repensée ; Deleuze confronte la métaphysique à la politique. Foucault souligne l'enfermement intolérable ; Jankélévitch Derrida et Levinas pose le problème de l'éthique et de la métaphysique et de l'impossible pardon face au génocide juif. Ici c'est toute la philosophie c'est-à-dire, l'action et la pensée les oeuvres et les relations, l'histoire et l'actualité qui tentent de répondre à une certaine folie du monde.