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La Tour prends garde

Résumé
" Le titre mondial est en jeu : pour la vingt-quatrième et dernière partie du championnat, dans un religieux silence, deux superdoués s'affrontent aux échecs... Mais tandis que progresse leur duel sans merci, un véritable roman d'espionnage se déroule ... " L'enfance des deux champions, les liens avec le terrorisme international, en particulier d'Espagne et France, des aspects crus de société ou de personnes, imagination, vitalité et humour d'Arrabal et aussi "sa connaissance passionnée des échecs (...) celui de son délire unique avec l'universelle folie de notre époque." Le scénario s'enroule autour d'une partie d'échecs. Un diagramme d'échecs illustre chaque coup des joueurs. Partie intéressante où bien entendu le charme est à chaque coup le commentaire approprié d'Arrabal à travers les pensées des deux personnages du roman.
Durée: 8h. 12min.
Édition: Paris, Grasset, 1983
Numéro du livre: 32144
ISBN: 9782246288817

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Durée : 4h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19861
Résumé:Madrid, 3 heures du matin. La mère de Marcos, une célèbre chorégraphe, est morte la veille -et pour lui, sans elle, rien ne peut plus être comme avant. Il nous parle du sommeil, des rêves, du bien que cela lui procure en attendant le médicament qui lui permettra de ne plus dormir. Marcos a un don : il voit dans les souvenirs des gens, et la police fait souvent appel à lui. Aujourd'hui, on lui demande d'examiner "l'étranger", pour tenter de découvrir son passé et sa véritable identité. Leur rencontre se révèle surprenante car ils possèdent le même don. Ayant inversé les rôles, "L'étranger" le supplie de l'aider à s'échapper.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15186
Résumé:Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 7h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19187
Résumé:Les trois coeurs, ce sont ceux de Margarita, de Jésus, son époux et de Susanne, la femme qui fut sa maîtresse pendant sept ans. Une histoire faite de non-dits et de blessures, que revit au fil d'un voyage en train Margarita, la narratrice de ce roman troublant. De Genève à Lausanne, au gré des paysages qui défilent, des arrêts en gare, et des cahots de la mémoire, c'est toute sa vie qui se déploie : les années à Lyon auprès de parents républicains espagnols, les hantises enfantines, le mariage sans passion, l'amie devenue rivale, la mort qui frappe.
Lu par : Cathy Spicher
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20933
Résumé:L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.