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Adieu, vive clarté...

Résumé
Même si le hasard ou la chance m'avaient évité de tomber dans le piège de la Gestapo, même si mon maître Maurice Halbwachs n'avait pas agonisé dans mes bras, au block 56 de Buchenwald, j'aurais été ce garçon de quinze ans qui découvrait l'éblouissante infortune de la vie, ses joies aussi, inouïes, à Paris, entre les deux guerres de son adolescence. M'y voilà de nouveau..
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Biographie
Durée: 7h. 32min.
Édition: Paris, Gallimard, 1998
Numéro du livre: 9699
ISBN: 9782070751785
CDU: 849.4

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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26450
Résumé:«J'étais dans la pénombre lambrissée, discrètement propice, du bar du Lutetia, quasiment désert. Mais ce n'était pas l'heure ; je veux dire, l'heure d'y être en foule, l'heure d'y être attendu ou d'y attendre quelqu'un. D'ailleurs, je n'attendais personne. J'y étais entré pour évoquer à l'aise quelques fantômes du passé. Dont le mien, probablement : jeune fantôme disponible du vieil écrivain que j'étais devenu. J'avais tout juste le désir d'éprouver mon existence, de la mettre à l'épreuve.» Nous sommes en 2005, Jorge Semprun se confronte à son passé et entreprend un autre travail de remémoration. Il revient dans ce texte inédit sur des événements qu'il a vécus, et relate, comme il ne l'a encore jusque-là jamais fait, son expérience de la torture. Témoignage sans pathos, récit, à la fois poignant et détaché, d'où se dégage une perception philosophique prégnante. Jorge Semprun poursuit dans cet ouvrage une réflexion engagée dans les écrits fondateurs de son ouvre, tels Le grand voyage ou L'écriture ou la vie, et offre une dernière analyse sur la corrélation entre l'écriture et la réalité.
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 11h. 17min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22800
Résumé:Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une oeuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.
Lu par : Roger Messié
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21004
Résumé:L'auteur poursuit son témoignage sur Buchenwald où il a été interné. Il parle de ses compagnons, surtout de celui dont il a failli prendre l'identité.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15186
Résumé:Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
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Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24708
Résumé:L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs.
Lu par : Suzanne Bettens
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Résumé:Le 18 juillet 1936, des généraux nationalistes entreprennent un coup d'État contre la République espagnole. Le même jour, des journaliers agricoles assassinent José Maria Avendano, l'un des propriétaires de La Maestranza, un grand domaine de la région de Tolède. Durant vingt ans, José Manuel, frère de la victime et nouveau maître des lieux, impose chaque année à ses paysans une sinistre commémoration expiatoire en exigeant de leur part qu'ils reproduisent la scène du meurtre, tandis que son jeune neveu doit jouer le rôle de son père défunt. Mais le 18 juillet 1956, une toute autre célébration est organisée. La communauté de la Maestranza s'apprête à ensevelir ensemble, symboliquement, le maître José Maria et Chema, responsable supposé du soulèvement des journaliers, afin de clore définitivement ce chapitre sanglant de son histoire. Outre la famille Avendano et la magnifique veuve Mercedes Combo, l'événement donne l'occasion à des personnages aussi antagonistes qu'un commissaire franquiste, des communistes clandestins et un historien américain de se croiser dans la bibliothèque de la Maestranza.
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Résumé:Confidence en fin d'ouvrage: «Pour moi, le secret, c'est que je suis né en Gruyère.» Marcel Imsand n'en fait pas un fromage... Cependant, parmi ces propos recueillis par sa fille Marie-José Imsand Popescu, le père de Marcel - émouvant rebond des générations - est une figure centrale. Avec son père, Marcel avait noué une belle complicité. Il était ouvrier, pour ne pas dire tâcheron. Goudronnant les routes l'été, portant des sacs de sable pour les chalets d'alpage, réparant les digues de la Sarine l'hiver. Son fils est en cheville: «Je crois que la communication qui s'est établie entre mon père et moi fut la première de mes alchimies, la plus totale.» Ou encore: «Avec mon père, on partageait beaucoup de silence.» Il sera d'ailleurs l'un de ses premiers modèles photographiques. Même s'il aura de la peine à admettre que son fils Marcel, mécanicien, jeune marié, décide un jour de faire «le grand saut» pour se lancer dans la photo...
Lu par : Suzanne Bettens
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12688
Résumé:Présentation de l'éditeur : Dalila Kerchouche, journaliste à L'Express, a découvert à l'adolescence que son père avait été, pendant la guerre d'Algérie, un harki, donc, à ses yeux, un traître, un type qui s'était trompé de camp. Interrogé, le père s'est muré dans le silence. Alors Dalila Kerchouche a décidé de partir à la recherche du passé de ses parents, arrivés en France en juin 62. Ce livre est le récit de cette quête. Quarante ans après, elle a refait le parcours, camp après camp, où les familles de harkis et la sienne en particulier ont été parquées par la France. Aujourd'hui, l'herbe a repoussé et les baraquements rouillent, derniers vestiges d'une horrible machinerie d'exclusion et de désintégration humaine. Pendant plus de dix ans les Kerchouche ont été ballottés d'un lieu à l'autre, dans une misère effrayante, une humiliation constante. Dalila Kerchouche a rencontré ainsi une vieille bergère cévenole qui fut l'amie de ses parents et aida les harkis dans leur misère, un ancien chef de camp pied-noir qui a arraché le foulard de sa mère et tenté de franciser la famille de force, des voisines à qui l'administration enlevait les enfants et dont elle internait abusivement les maris pour les briser...
Lu par : Patrick Saonit
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Résumé:L'écrivain revient sur son exil géographique et linguistique et propose son point de vue sur l'identité nationale française, l'image de la France et de sa culture à l'étranger, celle que les Français ont de leur pays, etc. " Je n'écrirais pas ce livre si je ne croyais pas profondément à la vitalité de la France, à son avenir, à la capacité des Français de dire «assez !» "
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Présentation de l'éditeur : C'est en 1942, à Megève, pendant la guerre, que j'ai rencontré un tout jeune homme : Jean-Jacques Servan-Schreiber, lequel se préparait à rejoindre de Gaulle. II avait dix-huit ans, moi un peu moins. Coup de foudre ? En tout cas, nous ne nous sommes jamais quittés ni oubliés depuis. Dès la libération, nous nous marions et partons pour un voyage de noces mouvementé au Brésil. Nous n'avons pas trente ans quand, en 1953, nous créons L'Express. Sept ans plus tard, je demande le divorce pour que l'homme avec lequel je n'ai pas eu d'enfants puisse se remarier. Avec Sabine de Fouquières il a quatre fils qui deviennent les miens par le coeur. Comme, toute ma vie, je n'ai vécu que pour et par la passion, je n'imaginais pas que l'amour le plus vrai, le plus profond, puisse survivre à tous les bouleversements de l'existence : aux infidélités, à l'éloignement, au silence... Or, aujourd'hui, après bien des déchirements, mais aussi des réussites et des joies, Jean-Jacques et moi nous aimons toujours. Je peux dire : comme au jour de notre mariage. L'amour véritable est intemporel
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Analyse: Clarisse Francillon (1899-1976) est la petite-fille d'Ernest Francillon (1834-1900), le fondateur de la manufacture Longines à Saint-Imier. Aujourd'hui oubliée du grand public, elle a passé la majeure partie de sa vie à Paris et on lui doit plus d'une vingtaine d'ouvrages (romans et recueils de nouvelles), parus entre 1927 et 1967 environ. Amie de Monique Saint-Hélier (elle-même née à la Chaux-de-Fonds), elle est aussi la contemporaine de Catherine Colomb, d'Alice Rivaz et de Corinna Bille. Les écrits de Clarisse Francillon abordent sans tabou des thèmes forts, tels que l'homosexualité, la condition des femmes, les conflits sociaux ou encore la perte de repères chez les adolescents. Elle porte une attention soutenue aux choses les plus humbles et aux mouvements presque imperceptibles de la vie intérieure de ses personnages. En juxtaposant une infinité de menues notations, par une technique semblable à celle de l'impressionnisme, elle nous permet d'entrer dans l'univers matériel et sensuel des personnages et de s'identifier à eux.
Lu par : Hélène Leroy
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:- Maman, tu n'es vraiment pas gentille avec moi ! Un frisson m'a parcourue. Elle faisait des mots croisés sur la table de la cuisine et c'est à moi, sa fille, qu'elle s'adressait ainsi. Dehors resplendissait le ciel toujours bleu de Sardaigne... - Comment m'as-tu appelée ? - Maman, pourquoi ? - Mais maman... C'est toi ma maman ! Depuis cette scène, avec amour, Giulia Salvatori accompagne sa mère sur les sables mouvants et arides du désert d'Alzheimer, où affleurent pour elle les souvenirs intimes du passé d'Annie Girardot.