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Série noire

Résumé
Inspiré de faits réels, ce roman suit trois personnages réunis au coeur d'une affaire d'enlèvement : un jeune ouvrier séducteur qui arpente les rues de Paris la nuit, une belle Danoise qui découvre la capitale en compagnie d'Anna Karina et un escroc antisocial. Un récit sur la société française des années 1960 et les médias.

Pas disponible en CD.

Durée: 2h. 47min.
Édition: Paris, POL, 2024
Numéro du livre: 80358
ISBN: 9782818061282
Collection(s): #formatpoche

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Lu par : Carole Beuron
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 69122
Résumé:« Les faits. Le peu qu’on en a su pendant des mois. Ce qu’on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l’unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d’été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d’organiser des barbecues dans leur jardin. L’agresseur, a-t-on assuré, s’est introduit dans la maison de l’impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l’a toujours pas rendu. » Face à l’opacité de ce fait divers qui l’a touchée de près – peut-être l’œuvre d’un serial killer –, Irène Frain a reconstitué l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l’intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.
Lu par : Francine Crettaz
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Lu par : Marianne Pernet
Durée : 32h. 48min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 70736
Résumé:Ce n'est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C'est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l'histoire, ne lisez pas la suite : stop ! ) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d'un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées " L'Etrangleur " ; il adresse même aux parents de l'enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C'est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l'écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l'histoire. Mais bien sûr, si c'était aussi simple, je n'aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu'on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne.
Lu par : Myriam Danard
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67658
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Numéro du livre : 31494
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 75071
Résumé:Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie a changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.
Lu par : André Jol
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs..." P. Modiano
Lu par : Hélène Favre
Durée : 7h. 20min.
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Résumé:Une légende familiale se murmure depuis des années chez les Garde. L'histoire de l'exil contraint l'oncle Marcel en Australie en 1900. Souhaitant rendre hommage à son ancêtre, le narrateur enquête sur la vie de ce banni : son arrivée à Sydney, son désarroi et ses résolutions. Mais il apprend vite que ce récit familial est un tissu de mensonges qui cache une réalité bien différente.
Lu par : Sonia Imbert
Durée : 6h. 29min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67256
Résumé:Gonneville-la-Mallet est un bourg de 1 500 habitants situé dans le pays de Caux, à quelques kilomètres d'Étretat. Chaque fin d'année, « Bob le facteur » y perpétue la tradition du calendrier. D'une visite à l'autre, c'est comme un minuscule fragment de la comédie humaine qui se dévoile. Car tous ceux et celles qu'il rencontre - paysan, cafetier, marin, commerçante ou demoiselle des postes, sans oublier le châtelain - sont porteurs d'une histoire singulière. Ce sont ces histoires que raconte Robert Cottard, avec un formidable sens de l'humour. Et le pressentiment que le monde qu'il décrit est déjà en train de disparaître.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 6h. 48min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 68475
Résumé:«Me voici au couchant de ma vie. Je suis né le 6 mai 1918. J’ai quatre-vingt-six ans. Une certitude : j’ai mille ans de souvenirs. En cette heure où le jour décline, assis en tailleur au sommet de cette dune de sable, comme du temps de ma jeunesse au milieu des Bédouins de ma tribu, ces souvenirs je les vois qui défilent en cortège sur la ligne d’horizon. Je vois des villes qui s’enchevêtrent dans la chevelure du temps. Des villes aux vastes avenues se dressent désormais ici, sur ma propre terre où n’existaient alors que les routes du vent. Je vois des gratte-ciel et des jardins, là où ne poussait que la rocaille. Des palmiers, des nuées de palmiers. Des écoles, des universités, des hôpitaux, des musées, et tant d’autres rêves devenus vrais. Un mirage devenu pierre et acier. Ce ne fut pas simple, mais ce fut exaltant. J’ai tiré des entrailles du désert un pays dont les gens d’Occident savent le nom : le “père de la Gazelle”. Mon nom, lui, vous est peu connu. Je m’appelle Cheikh Zayed.»
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 31min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66099
Résumé:"A force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? Et tout ça n'est pas triste, mi amor, parce que rien n'est noir, absolument rien. Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint. Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques"
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 5h. 33min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36402
Résumé:La vie de Mina Loy tient du roman autant que de la légende. Née dans l’Angleterre victorienne et morte dans l’Amérique des sixties, elle a traversé deux guerres, vécu sur trois continents et dans les plus belles villes, de New York à Paris en passant par Mexico, frayé avec toutes les écoles de la modernité, du futurisme au féminisme, connu, parfois aimé, les grands génies de son temps, Marcel Duchamp, Djuna Barnes, Joyce, Freud ou encore Picabia. Mariée jeune à un homme sans qualités, passionnément amoureuse du poète et boxeur Arthur Cravan qu’elle suivra, en pleine Première Guerre mondiale, jusqu’au Mexique où il disparaîtra en mer, elle aura quatre enfants dont deux mourront sans qu’elle les ait vraiment connus. Cosmopolite, intrépide et aussi seule que libre, elle fut poète, peintre, intellectuelle et essayiste, aventurière avant tout. Si Mathieu Terence n’eut rien à inventer pour livrer le portrait de cette héroïne contemporaine, il fallait son talent d’écrivain pour traduire toute sa fougue et sa modernité. D’une langue sensible et puissante, il écrit pour la première fois sa légende et nous offre, non une biographie, mais un récit haletant dans lequel on découvre la vie hors norme de cette femme d’exception.