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Un an dans la forêt

Résumé
En 1938, Blaise Cendrars a cinquante et un ans. Il est "le bourlingueur", et l'un des écrivains les plus connus du temps. Pourtant il est triste, et n'arrive plus à écrire. Un soir, un ami lui présente Elisabeth Prévost. Elle a vingt-sept ans, a déjà traversé l'Afrique plusieurs fois ; elle est belle, riche, c'est une aventurière. Pendant un an, Cendrars part vivre avec elle dans la forêt des Ardennes, où elle élève des chevaux. Auprès d'elle, il puise l'enthousiasme et se remet à l'oeuvre. Ils forment le projet d'un tour du monde à la voile, s'organisent. Mais c'est la guerre : Cendrars la quitte presque sans un mot, pour s'engager à nouveau. Ils ne se reverront pas. Nul ne sait ce qu'il y a eu entre eux pendant cette année hors du temps, mais cette rencontre fugace, magique, fut importante pour tous deux. Dans des notes trouvées après sa disparition, Elisabeth Prévost écrit : "Blaise Cendrars est l'homme qui a le plus marqué mon coeur et mon esprit"
Durée: 1h. 50min.
Édition: Paris, Gallimard, 2022
Numéro du livre: 73645
ISBN: 9782072985232

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Résumé:Animé par le désir de voyager, l'auteur évoque une trentaine de personnages historiques plus ou moins célèbres partageant le même besoin et qui l'ont accompagné tout au long de sa vie. Il mentionne Victor Hugo et sa fuite de la politique vers Guernesey ou encore Victor Jacquemont et sa soif de découvrir de nouvelles cultures. Des aventures qui le renvoient à des étapes de sa propre existence.
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Résumé:L'écrivain et avocat François Sureau, dans le prolongement de ses prises de positions publiques récentes, fait état des nouvelles menaces pesant sur nos libertés civiques et individuelles. Le titre de son essai reprend la célèbre citation de François-René de Chateaubriand, « sans la liberté il n'y a rien au monde, elle seule donne du prix à la vie ».
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Résumé:Catherine Decours nous plonge dans la vie tumultueuse d’un Louis II de Bavière flamboyant, chef de guerre et fin gouverneur, mécène et homme de passion n’ayant pas peur du scandale, jusqu’à ce que sa folie le rattrape. Louis II de Bavière entendait « demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres » et le but a été atteint. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d’étranges édifices? Quelles furent ses amours? Comment gouvernait-il son pays? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Car au soir du 13 juin 1886, ce furent deux corps que l’on trouva sur les rives du lac de Starnberg.
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Résumé:"Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit". " Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d'une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider. Car cette mère n'est pas n'importe quelle femme. Il s'agit d'une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille. Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l'amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions : comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu'on est habitée par la mort et qu'elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d'une mère que le monde entier idolâtre ? Comment devenir à son tour mère ? La réponse, l'auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l'amour qu'elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l'ont élevée comment autant d'autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Modèle de Renoir, muse de Degas, égérie de Satie et grand amour de Toulouse- Lautrec, Suzanne Valadon (1865-1938) a d’abord été écuyère de cirque avant de devenir modèle pour les plus grands. Femme libre et farouchement indépendante, elle se lance elle-même dans la peinture et devient la première femme admise à la Société Nationale de Beaux-Arts. Elle est la mère de Maurice Utrillo. Le roman la cueille à la fin de sa carrière, bien après la brouille avec son fils. Entre l’absinthe, le tabac, un jeune amant qui la couve (Gazi le Tatar, de trente-cinq ans son cadet), Francis Carco qui veut écrire sa biographie et l’efflorescence trouble de ses souvenirs, Suzanne se raconte. Entre vérité et légende, l’histoire d’une femme libre à en mourir. Les mille vies de Suzanne l’insoumise.
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:"Qu'est-ce qui m'a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ? Qu'est-ce qui fait qu'un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m'a rongée jusqu'à presque en crever ? Cela s'appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n'a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l'inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers".
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Résumé:Le poète fou caché sous sa couverture continue à balbutier des choses. Ses mots refusent de mourir. Le vacarme des trains n'empêche pas le poète de se réciter ses poèmes, de se les déclamer. Il entend des ovations. Il peut mourir en paix maintenant qu'il se sait apprécié. Moins fou, Mandelstam comprendrait que ce qu'il prend pour des ovations ne sont que des réclamations, ses camarades, des déportés comme lui, veulent du pain et pas des mots. Mort, ils continueront à lever son bras pour profiter de sa ration. En 1938, le grand poète russe Ossip Mandelstam a 47 ans et se meurt dans un camp de transit près de Vladivostok. Staline, "le montagnard du Kremlin, l'assassin et le mangeur d'hommes", est le responsable de sa déchéance. Du fond de sa cellule, perdu dans son monde peuplé de fantômes, Mandelstam revoit défiler sa vie : quatre décennies de création et de combat, aux côtés de Nadejda, son épouse adorée, et de ses contemporains, Akhmatova, Tsvétaïeva, Pasternak et bien d'autres... Grâce à son écriture sensible et à son sens inné de la dramaturgie, Vénus Khoury-Ghata redonne vie à Mandelstam et lui permet d'avoir le dernier mot. Prouvant que la littérature est l'un des moyens les plus sûrs de lutter contre la barbarie.