Contenu

L’Ukrainienne

Résumé
Pendant qu’il écrit son troisième roman, Langue maternelle, qui paraîtra en 1982, Josef Winkler loue une chambre dans une ferme de montagne de Carinthie. Il noue alors une relation de confiance avec sa logeuse, qui se met à lui raconter sa vie : née en 1928 en Ukraine, elle est arrivée en Autriche à l’âge de quinze ans, amenée de force avec sa sœur par l’armée allemande pour travailler dans une exploitation agricole. C’est à Nietotchka Vassilievna Iliachenko que l’écrivain donne la parole dans la plus grande partie de ce livre. le lecteur suivra ainsi le destin douloureux de la jeune paysanne dont la famille fut éprouvée par les expropriations massives, puis par l’Holodomor, « l’extermination par la faim » infligée à l’Ukraine par le pouvoir soviétique. Une figure, celle de la mère qu’elle n’a jamais revue, domine cette autobiographie d’une intensité bouleversante et dont Josef Winkler a tenu à préfacer la traduction française. Elle est accompagnée de documents authentiques : les lettres de la mère à ses deux filles.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 10h. 20min.
Édition: Lagrasse (Aude), Verdier, 2022
Numéro du livre: 71743
ISBN: 9782378560645
Collection(s): Der Doppelgänger

Documents similaires

Lu par : Cathy Cristofari
Durée : 6h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30442
Résumé:Tout commence en Inde, à Ellorâ, où le narrateur déambule sans fin dans des temples bouddhistes creusés dans le roc. De temps à autre, il se plonge dans la lecture du bref journal d'Ilsé Aichinger, Kleist, mousse, faisans. Une phrase le transporte soudain en 1943, le jour où son grand-père reçoit un courrier lui annonçant qu'Adam, le troisième de ses fils, est mort au front, comme ses deux frères avant lui. La mère du narrateur apprend la triste nouvelle par cette formule elliptique : «Notre Adam rentre aussi, mais autrement...» Un profond silence s'étend alors sur le domaine familial. De toute sa vie, la mère du narrateur - récemment décédée - ne parlera plus. Mère et le crayon lui est tout entier consacré, et dépeint différentes scènes de sa vie, entrecoupées d'extraits du Malheur indifférent, de Peter Handke, et du récit autobiographique de Peter Weiss, Adieu aux parents. Six ans après Requiem pour un père, Josef Winkler nous livre aujourd'hui son «requiem pour une mère».
Durée : 25h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75429
Résumé:Alors que des négociations sont en cours sur l’élargissement de l’Union européenne à l’Albanie, Karl Auer, haut fonctionnaire autrichien en poste à Bruxelles, se rend à Tirana où il tombe amoureux de Baia Muniq, brillante juriste albanaise chargée des pourparlers avec la Commission européenne. Au même moment, autour du Premier ministre albanais, on travaille à améliorer l’image du pays dans l’opinion ; il faut rappeler aux Européens que le héros national albanais, Skanderbeg, n’était pas musulman mais chrétien, et fut au quinzième siècle le défenseur de la chrétienté. Son casque légendaire est conservé au Musée d’histoire de l’art de Vienne. Les Albanais n’auront qu’à réclamer solennellement la restitution de ce symbole pour que leur pays apparaisse enfin sous un jour différent. Mais voici qu’à Vienne, soudain, le casque de Skanderbeg disparaît… Tel est le point de départ de ce roman riche en péripéties où fiction et actualité politique s’entrelacent de façon jubilatoire jusqu’à une fin ironique et imprévisible quand survient l’épidémie de Covid-19.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 31min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 71444
Résumé:Monsieur Faustini habite Hörbranz, une petite bourgade sur les hauteurs du lac de Constance. Célibataire retraité, il vit seul avec son chat. Il porte depuis des années le même veston avec lequel il a fini par « ne plus faire qu’un », et qui est devenu « sa demeure, son repaire, sa carapace, sa livrée de paon ». De temps en temps, Monsieur Faustini prend l’autobus et se rend à Bregenz, la grande ville toute proche, où il se promène au bord du lac… À cet antihéros esquissé avec une tendre ironie, l’auteur réserve des surprises propres à le déstabiliser de plus en plus, pour notre plus grand plaisir. Monsieur Faustini, qui se met à rêver d’Afrique, devient la proie de la fiction la plus débridée. Lointain frère en miniature de l’illustre Faust, le Faustini de Wolfgang Hermann a tellement séduit les lecteurs que l’auteur en a fait le héros de toute une série de romans pleins de malice et de finesse. Dans la littérature récente de langue allemande, peu de livres sont aussi divertissants que ce petit chef d’œuvre d’humour et de fantaisie.
Durée : 7h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 77446
Résumé:Actrice de théâtre d’avant-garde à Vienne, écrivaine, agente littéraire d’auteurs interdits par les nazis, Hertha Pauli s’est toujours engagée. Aussi se sait-elle en danger quand les nazis annexent l’Autriche en 1938 et saute dans un train, direction Paris. D’autres – poètes, éditeurs, journalistes – prennent le chemin de l’exil et rejoignent la petite colonie d’émigrants qui se retrouvent dans les cafés parisiens. Jour après jour, elle livre la chronique de cette communauté cosmopolite, les discussions politiques, les peurs et les espoirs, les tragédies qui les déchirent, les amours au temps de la drôle de guerre, avec toujours, au-dessus d’eux, la menace qui plane… Quand les nazis marchent sur la capitale, il leur faut fuir à nouveau, sous une pluie de bombes, vers le sud et la zone libre. À Marseille, Hertha retrouve d’autres exilés, pris dans la même souricière et qui, comme elle, cherchent coûte que coûte à rejoindre l’Amérique. Là, ils font une rencontre déterminante, celle d’un certain Varian Fry.
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12837
Résumé:
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 6h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20800
Résumé:Saisir les traits essentiels d'une personnalité, concentrer en quelques pages le sens d'une destinée : c'est en quoi excelle Stefan Zweig, autant qu'à travers ses essais ou ses grandes biographies, dans les brefs portraits rassemblés ici, articles de journaux, préfaces, textes écrits à l'occasion d'un décès ou d'un anniversaire. Lui-même a connu un grand nombre des personnages évoqués : ainsi Romain Rolland, joseph Roth, Rainer Maria Rilke, Rabindranath Tagore, qu'il côtoya ou qui furent des amis. Sur d'autres, rencontrés ponctuellement - Albert Schweitzer, Theodor Herzl -, il livre un témoignage précieux. Mais qu'il s'agisse d'écrivains - Proust, Ramuz... -, du musicien Mahler, de l'homme politique Jaurès, ou de Sigmund Freud, Zweig portraitiste cherche avant tout la compréhension intime et chaleureuse, la proximité humaine, l'empathie. Et c'est finalement, à travers vingt-deux visages, un autoportrait qui nous est donné du grand écrivain autrichien, avec ses questions, ses doutes, ses hantises.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30400
Résumé:C'est une biographie en forme d'hommage que Stefan Zweig consacre en 1920 à Romain Rolland, l'un " des plus grands écrivains de la France actuelle " d'après lui. Hommage à un ami, puisque les deux hommes ont entretenu une longue correspondance, mais surtout à celui que Zweig présente comme un de ses " maîtres intellectuels ", un guide aux accents parfois prophétiques, une conscience. Décrivant à la fois le parcours de l'écrivain et l'œuvre, Zweig s'attache à en montrer la profonde unité. Esprit libre, tout imprégné de grandeur morale, l'auteur de Jean-Christophe met son art au service de l'humanité. Retraçant les engagements successifs de Rolland, Zweig souligne son courage, son héroïsme même quand, presque seul contre tous, il dénonce la folie belliciste qui s'est emparée de toute l'Europe en 1914. Paru pour la première fois en français en 1929, ce texte permet de redécouvrir une des grandes figures littéraires de la première moitié du XXe siècle. Il met en lumière les idéaux de Zweig, pacifiste convaincu et inlassable défenseur d'une certaine idée de la culture européenne, mais homme de lettres avant tout, quand son modèle - et cette différence jettera plus tard une ombre sur leur amitié - se voulait aussi un homme d'action. Une préface de Serge Niémetz, l'auteur de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (Belfond, 1996), apporte un passionnant éclairage sur la complexité de la relation entre les deux hommes et son évolution en regard des enjeux qui secouent l'Europe dans les années 1930 et jusqu'à la mort de l'écrivain autrichien.
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12266
Résumé:De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable.
Durée : 12h. 23min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13057
Résumé:Présentation de l'éditeur : Hitler a toujours proclamé que sa seule épouse était l'Allemagne. Pourtant, avant sa prise du pouvoir, plusieurs jeunes femmes se sont suicidé par amour pour lui. L'une d'elle est sa nièce Geli Raubal, sans doute la seule dont il ait été vraiment amoureux et qu'il a sans doute pleuré jusqu'à sa propre mort. De manière générale, dès la première heure, Hitler eut des soutiens féminins. Les feux croisés de l'étude historique se sont surtout portés sur des hommes, laissant en général aux femmes le rôle de simples suiveuses. Or elles ont soutenu et aidé le Führer autant que les hommes. Voici six portraits de femmes, y compris celui de Marlene Dietrich, l'adversaire par excellence, longtemps courtisée par le régime et fort appréciée comme artiste par Hitler, mais qui sut d'emblée et toujours résister à l'ensorcellement du dictateur.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13012
Résumé:C'est une histoire à trois voix, écrite au jour le jour, par ceux qui l'ont vécue. Français de Normandie, Alliés, Allemands, chacun écrit dans l'attente du débarquement, la peur du feu, la fièvre de l'action ou la joie de la libération. Dernières volontés, déclarations d'amour, lettres de soldats au soir des combats, notes jetées à la hâte, journaux intimes, correspondances censurées, photographies prises sur le vif, dessins d'enfants... Au fil des pages, il n'y a plus d'alliés ou d'ennemis, de civils ou de militaires, seulement des hommes, des femmes et des enfants jetés dans la tourmente.
Durée : 10h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32885
Résumé:Rien ne destinait Franz Michael Felder (1839-1869) à laisser une trace de sa brève existence. Paysan pauvre d'une vallée perdue d'Autriche occidentale, il eut à vaincre mille obstacles, à commencer par les préjugés de son milieu, pour accéder à la littérature et à la poésie, objets précoces de son ambition. Auteur de romans, de poèmes, d'essais et d'une ample correspondance, il laisse surtout un chef-d'œuvre, publié au lendemain de sa mort : son autobiographie. S'il faut lire ce livre, ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit probablement de la toute première fois où s'éleva, dans l'empire autrichien (et même en Europe), une voix venue des profondeurs de ce monde rural que tant de romanciers idéalisaient alors sans le connaître. En effet, voir dans les Scènes de ma vie un document sur la paysannerie, ce serait passer à côté du génie de Felder. Ce qui sidère le lecteur d'aujourd'hui, c'est l'évidence de sa vocation littéraire. Dans la langue exceptionnellement fidèle, riche et imagée de la traduction d'Olivier Le Lay, Felder parvient à rendre intensément présentes toutes les situations qu'il décrit. Dès les premières lignes du livre, il est là, en chair et en os, qui entreprend de raconter les « vies minuscules » de ses compatriotes et la sienne, sans apitoiement : simplement pour en dégager la vérité universelle.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 5h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 9981
Résumé:Le 26 janvier 1914, par l'intermédiaire de son éditeur, Rilke, qui habite alors Paris, reçoit la lettre d'une inconnue. Elle est viennoise, pianiste, et s'appelle Magda von Hattingberg. La réponse du poète ne se fait pas attendre. Le ton est aimable, flatté, et Magda ne peut que reprendre la plume. Bien vite cette correspondance s'emballe. En l'espace de quelques lettres, l'inconnue devient la sœur, la confidente, la fidèle et tendre amie. Pendant un mois, ils s'écrivent presque tous les jours, et même plusieurs fois par jour, des lettres de plusieurs pages, des " monstres " comme dit Rilke. Ils ne se sont encore jamais vus et chacun rêve de tout dire, de tout écrire, d'être transparent aux yeux de l'autre. Cette correspondance, où l'absence redouble la passion, fait partie intégrale de l'œuvre rilkéenne tant le poète s'y met au nu devant celle qu'il nomme " Benvenuta ".