Les trois roses jaunes
Résumé
De tous les écrivains de notre époque, Raymond Carver est sans doute celui qui a le mieux exprimé les vertiges "d'une classe sociale sans mémoire, celle des petites gens agités par les tracasseries du moment, les drames de la vie conjugale, du chômage et de l'alcoolisme". (Jean Vautrin). Ses nouvelles sont des fables laconiques où passe le souffle d'un destin antique. L'homme s'y mesure à ce qui le dépasse : l'incapacité d'aimer, la force de survivre, l'approche de la mort. Ses premiers textes paraissent dans des magazines au début des années 60. Très vite, il est reconnu comme un maître du genre. Le New Yorker signe avec lui un contrat exclusif. Robert Altman s'est inspiré de quelques nouvelles de Carver pour son film Short Cuts (1993).
Lu par :
Jean Frisch
Genre littéraire:
Nouvelle
Mots-clés:
Nouvelle
/
Littérature américaine
Durée:
4h. 54min.
Édition:
Paris, Payot, 1994
Numéro du livre:
6938
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782228880978
Collection(s):
Nouvelles Payot
Documents similaires
Lu par : François Ricaud
Durée : 2h. 27min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 32601
Résumé:Retrouvées après la mort de Raymond Carver, ces cinq nouvelles inédites sont autant de variations subtiles sur les grands thèmes carvériens : la séparation, la dépendance, le mensonge... Carver nous livre le matériau brut de son ascèse littéraire pointillisme cristallin, sobriété du scénario, perfection du montage, cut up des sentiments. Partout, les mêmes couples à la dérive, les mêmes odyssées foireuses, les mêmes destins saccagés dans l'Amérique du pop-corn-télé.
Lu par : Daniel Counillet
Durée : 10h. 5min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30445
Résumé:Un soldat en Irak doit abattre des chiens qui se nourrissent de cadavres, puis, quelques mois après, reprendre place sur son canapé dans une banlieue résidentielle où femme et labrador l'attendent. Un marine affecté aux "Affaires mortuaires" identifie, transporte et inhume des combattants indistinctement Irakiens et Américains. Pendant ce temps, un jeune officier se voit assigner la tâche absurde d'améliorer la vie des civils en leur apprenant à jouer au base-ball. Dans Fin de mission, Phil Klay emmène le lecteur sur les lignes de front de l'Irak et de l'Afghanistan. Il cherche à comprendre ce qui s'est passé là-bas, mais aussi, surtout, comment vivent ceux qui sont rentrés. Entre brutalité et foi, culpabilité et peur, impuissance et besoin de survie, les vétérans cherchent un sens à donner au chaos auquel ils ont réchappé. Ecrit avec un réalisme pur et dur, ce livre fait de Phil Klay l'une des nouvelles voix les plus talentueuses de sa génération.
Durée : 8h. 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22584
Résumé:Bienvenue en Amérique ! Bienvenue dans la banlieue chic de Shady Hill ! Où tout le monde déteste sans doute son voisin, où l'on est jugé à la tenue de son jardin, où les mots demeurent désespérément lisses, où les femmes feignent d'avoir des amants de peur de passer pour trop âgées... John Cheever, fabuleux chroniqueur, dans ces nouvelles qu'il écrivit durant de nombreuses années pour le New Yorker, décrit avec cynisme et brio cette société de la haute bourgeoisie états-unienne, dont les mondanités masquent tout juste l'état déliquescent et pervers.
Lu par : Marie-Catherine Guignard
Durée : 13h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13138
Résumé:Présentation de l'éditeur : Les vingt nouvelles inédites qui composent ce recueil restituent quelque cinquante années de création highsmithienne. Nouvelles de jeunesse ou de la maturité, ce sont des petit bijoux de la littérature, aux écrins finement ciselés par la patte particulière d'une Patricia Highsmith qui maîtrise monstrueusement son art dès son plus jeune âge. Comme à son habitude, l'ordinaire bascule dans l'extraordinaire, chacune des vulnérabilités de personnages est savamment exploitée avec un souci d'économie dramatique parfaitement maîtrisé. Drôle mais souvent cruelle, égratignant au passage l'image édulcorée d'une Amérique forte de ses valeurs, Patricia Highsmith esquisse les personnages et les thèmes de prédilection qui recouvriront ses grands romans. On y découvre notamment l'ébauche expiatoire d'un Tom Ripley ou les grandes figures féminine proches dans leur construction de l'héroïne du Journal d'Edith. Jamais publiées, ces histoires confirment la place si particulière qu'occupe aujourd'hui l'auteur sur la scène de la littérature américaine. Elle qui reçut initialement un accueil mitigé de la par de ses compatriotes, est aujourd'hui unanimement reconnue. Originaire du Texas où elle est née en 1921, Patricia Highsmith a passé la plu grande partie de sa vie entre l'Angleterre, la France et la Suisse, où elle meurt en 1995. Elle a publié plus de trente livres (L'Inconnu du Nord-Express, Le Journal d'Edith, Carol, Le Cri du hibou, Le Talentueux M. Ripley...) dont plusieurs ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques réalisées par des metteurs en scène fascinés par son art du suspense : Hitchcock, Chabrol Wenders, Cavanni..
Lu par : Danielle Schwartz
Durée : 5h.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13282
Résumé:Ce recueil de sept nouvelles peint l'univers mondain et cosmopolite des maris trompés, des nantis et des belles intrigantes et décrit une société bourgeoise tissée de simulacres, une écriture féroce et tendre qui plonge au coeur des tourments humains.
L'étrange histoire de Benjamin Button ; suivi de La lie du bonheur
Fitzgerald, Francis Scott Key (1896-1940)
Lu par : Marie-Louise Bardet
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 16410
Résumé:1860. Nord Est des Etats-Unis. Roger Button accoure à la maternité. Sa femme vient d'accoucher. Horreur : il trouve dans le berceau un vieillard. D'abord interloqué, stupéfait, M. Button se refuse à accepter l'aspect de son fils. Il commence par l'appeler "Bébé", se demande si Mathusalem (personne la plus âgée de l'Ancien Testament) ne convient pas mieux puis finit, après quelques jours, finit par s'arrêter sur " Benjamin ". Si Benjamin a un corps de vieillard, sait parler et se déplace sans problème (mais voûté), il n'a pour autant pas encore l'expérience d'un Monsieur de 70 ans : il n'a pas encore vécu.
Lu par : Guy Landelle
Durée : 7h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 69011
Résumé:Le Wyoming, aujourd'hui, à travers onze nouvelles. Des récits longs (galeries de portraits et drames de famille) alternent avec des nouvelles plus courtes et plus fantaisistes (« Le concours de barbes », « Le Trou de l'Enfer ») centrées sur le village perdu d'Elk Tooth. Proulx, toujours pince sans rire, s'attache à décrire les petits faits quotidiens de personnages hauts en couleur : de l'avocat héritier d'une famille d'amoureux de polo et de pur-sangs au rancher délaissé par ses fils, en passant par le routier roublard et alcoolique, la barmaid de choc qui n'hésite pas à employer les grands moyens, les marginaux qui vivent dans des caravanes pour quelques dollars par mois, jusqu'aux cadres new-yorkais en quête de retour à la nature? A travers eux, c'est l'histoire de l'Etat qui se déroule devant nos yeux : le massacre des Indiens puis la vie dans les réserves ; la guerre du Vietnam, les blessures qu'elle a laissées, la fascination qu'elle exerce sur ceux qui ne l'ont pas faite ; la lente transformation de l'Ouest agraire en champ de bataille où s'affrontent exploitants en hydrocarbures et spéculateurs fonciers pour le plus grand malheur des fermiers en voie de disparition ; les luttes écologiques? Dans son style laconique et cru, avec une lucidité tendre, Annie Proulx nous livre de pittoresques tranches de vie.
La sorcière rousse ; précédé de La coupe de cristal taillée
Fitzgerald, Francis Scott Key (1896-1940)
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17775
Résumé:Quatrième de couverture : un amant éconduit a offert à la ravissante Evie Piper «un présent aussi dur, aussi beau, aussi vide, aussi transparent» qu'elle, une coupe en cristal taillé. Mais quelle étrange malédiction pèse sur cette coupe ? Merlin Grainger, un libraire new yorkais, est envoûté par une jeune femme «aux cheveux roux ombrés de violet» qui semble toujours surgir aux moments importants de sa vie pour semer le trouble. Qui est-elle vraiment ? Le fantôme d'une vie rêvée ?
Lu par : Philippe Lion
Durée : 7h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 21156
Résumé:Dans chacun de ces six récits (5 nouvelles et une novella), F.X. Toole, s'inspirant de son expérience personnelle, met en scène un boxeur (bon, très bon, mauvais ou très mauvais) et son entourage, avec pour pivot le personnage du soigneur. Ce sont des histoires de ring dures et émouvantes, servies par une langue incroyablement efficace qui restitue parfaitement l'atmosphère et le parler de ce monde très particulier, où l'on retrouve tout le " melting pot " américain . Comme l'ont déjà donné à voir ou à lire quelques cinéastes (dont Kazan) et plusieurs écrivains (p.e. Fat City de Leonard Gardner), le Noble Art n'est pas une fin en soi. Quand on parle de boxe, il est très vite question de tas d'autres choses : de cupidité, de jalousie, de souffrance physique, de haines raciales, mais aussi de courage surhumain, de générosité, de revanche sociale. Comique lorsque le soigneur surprend un poids léger chicano à comploter en espagnol avec son manager dans le but de lui rafler ses honoraires et se venge de manière spectaculaire, la saga du personnage multiforme de Toole est surtout éminemment tragique : presque toujours, ses poulains se font berner, amocher, ou même assassiner...
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 11h. 55min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18588
Résumé:Lumière sur la Piazza est une de ces oeuvres qui échappent à leur auteur, façonnée avec autant d'amour et de soin que le reste de ses écrits, mais qui, par une sorte de magie, devient un joyau parfait, mélange d'ironie et d'ambiguïté. Une femme, Mrs Johnson, doit prendre une décision, un pari risqué qui assurera peut-être le bonheur de sa fille. Elle est seule, dans un pays étranger, l'Italie, consciente de la séduction qu'il exerce sur elle, éblouie par la magie de la lumière qui donne la consistance de la réalité à ce qui n'est peut-être qu'illusion. La confrontation de ces deux univers, celui de l'Amérique et celui de l'Italie, et leur incapacité à se comprendre font penser à Henry James, d'autant plus que l'intrigue se noue autour du mariage entre une belle héritière américaine et un séduisant Florentin. Les autres nouvelles mettent toutes en scène des femmes confrontées à une expérience qui les oblige à jeter un nouveau regard sur leur vie et à choisir une rupture ou une acceptation lucide. La touche d'Elizabeth Spencer est un mélange d'ironie, d'ambiguïté, avec une grande élégance d'écriture.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 31h. 6min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 67173
Résumé:Dans « Une énigme », un vieux cow-boy déambule dans la rue principale de Livingston (Montana) après la fermeture des bars. « Il ne restait plus beaucoup de spécimens de son genre, de ces types qui s’étaient fait amocher par des chevaux dans des coins éloignés de tout secours et qui avaient toujours les mains aussi dures que du cuir. Ils ne quittaient jamais leur vieux Stetson afin qu’on ne les prenne pas pour des cheminots. » Suivent un architecte maussade, un accident de voiture, un pirate de la route, un rapport sexuel inopiné et une explication avec un policier, tout cela en l’espace de cinq pages. Dans le dernier paragraphe, l’image du vieux cow-boy arpentant la rue déserte prend une tout nouvelle signification qui vient éclairer les vicissitudes de l’humaine condition. « Kangourou » met en scène un homme en liberté conditionnelle, récidiviste, qui traverse l’État pour aller récupérer les cendres de sa mère, pourchassé par son contrôleur judiciaire et un flic nerveux de la gâchette ; « L’Automobiliste » un enfant victime inconsciente d’une mère négligente ; « Little Big Horn » un narrateur qui évoque, avec humour et à ses dépens, une histoire d’amour de jeunesse qui tourna court ; dans « Tango » un médecin se remémorant ses difficultés à communiquer avec une certaine femme et les conséquences tragiques de cet échec. Thomas McGuane livre ici neuf textes ciselés qui confirment, s’il en était besoin, son statut de maître de la nouvelle. Son art, qui convoque et mêle avec fluidité le merveilleux et le terre-à-terre, s’attache à dépeindre avec un fatalisme grinçant mais non exempt de compassion les rêves brisés et les mauvaises décisions d’exclus, de marginaux et de contestataires qui cherchent à faire la paix avec le monde. L’auteur sait extraire l’ordre du chaos et, en un seul paragraphe, rendre cohérents des événements et des images en apparence sans rapports.
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 12h. 34min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 36220
Résumé:Ce sont bien sûr ses cinq romans, dont le mythique Gatsby le magnifique, qui ont assuré à Francis Scott Fitzgerald une popularité inégalée à travers le monde. Mais son oeuvre, représentative de la génération perdue, est aussi composée d'un nombre très important de nouvelles, ce qui a permis à Fitzgerald de compter dans la vie littéraire de la première moitié du XXe siècle aux Etats-Unis qui favorisait la forme courte à travers les nombreuses revues qui en assuraient la publication. Dans ce contexte, dix-neuf nouvelles inédites du grand auteur américain viennent d'être retrouvées : des textes courts qui apparaissent comme un magnifique approfondissement et prolongement de toutes les questions déjà présentes dans son oeuvre. L'ambition sociale, le contraste entre riches et pauvres, la solitude des gens simples ou célèbres dans un monde menacé par la crise, l'univers du sport et celui des jeux, Hollywood et ses moeurs, mais aussi la maladie et la folie sont quelques-uns des thèmes qui émergent à la lecture des textes réunis dans le présent volume. Fitzgerald met en scène des êtres perdus, des âmes en quête d'amour ou de reconnaissance, il parle de miracles ou de misère avec une grande empathie pour ses personnages, et toujours avec ce talent inégalé pour capter une ambiance en quelques mots, installer un décor en quelques lignes, et viser toujours juste pour atteindre l'infiniment humain.