Contenu

Il faut s'adapter: sur un nouvel impératif politique

Résumé
L'auteure met en évidence l'idée généralement admise d'une nécessité de s'adapter dans un monde complexe régi par la pensée néolibérale. Se fondant sur les théories de W. Lippmann et de J. Dewey, elle invite à une réflexion sur les liens entre la pensée politique et l'évolution humaine pour montrer qu'une autre interprétation du sens de la vie est possible.
Durée: 8h. 46min.
Édition: Paris, Gallimard, 2019
Numéro du livre: 69302
ISBN: 9782072757495
Collection(s): NRF Essais
CDU: 300

Documents similaires

Durée:4h. 17min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:12163
Résumé: Dans un véritable document très argumenté économiquement et évitant les excès du pamphlet tout en restant plaisant, l'auteur énumère les 35 dogmes sur lesquels est, selon lui, fondé le libéralisme que l'on entend sans cesse dans la bouche des hommes politiques et des « spécialistes ». Exemples : « un marché flexible fait reculer le chômage » ; « la défiscalisation et la dérèglementation sont à l'origine de la création de richesse » ; « un fort niveau de prélèvements obligatoires handicape la croissance » Chacune de ces affirmations est aisément, mais sans hargne, pulvérisée par l'auteur. Un glossaire termine le livre.
Durée:2h. 17min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:32090
Résumé: L'économie est devenue la grammaire de la politique : elle encadre de ses règles et de ses usages la parole publique, à laquelle ne reste plus que le choix du vocabulaire, de la rhétorique et de l'intonation. Or la grammaire économique n'est pas un savoir ; elle relève de la mythologie : une croyance en un ensemble de représentations collectives aussi puissantes que fausses.
Durée:12h. 45min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66959
Résumé: Cette fable politique du XVIIIe siècle, trop souvent réduite à l'idée que "les vices privés font les vertus publiques", est ici présentée par Dany-Robert Dufour. Il montre dans son introduction pourquoi ce texte est le ferment de la pensée libérale et comment, dès sa sortie en 1723, il déclenche un scandale, les esprits bien-pensants de l'époque jugeant l'ouvrage pernicieux et diabolique. Bernard de Mandeville démonte dans une fable aussi impudente qu'effrontée les artefacts de la morale commune. Contrairement à Rousseau pour qui l'homme est naturellement bon, Mandeville le conçoit comme un véritable fripon. Cette fable, publiée dans une nouvelle traduction, est accompagnée d'autres textes de l'auteur qui permettent de comprendre l'importance de l'utilité sociale de l'égoïsme et les ressorts économiques de la prospérité.
Durée:16h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:18509
Résumé: Ce livre parle d'un combat d'idées. Il porte sur celles qui sont à l'origine des politiques désastreuses qui ont provoqué la crise et sur les leçons que nous en tirons. Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins. Soit nous continuons à faire triompher la cupidité, à mettre au coeur de nos sociétés économiques le libre marché, l'obsession du court terme, les déréglementations, la libre circulation des capitaux, responsables des pires dérives du système financier ; soit nous acceptons de faire un pas de côté et de considérer les causes fondamentales de notre échec. Selon l'auteur, en effet, ce que la chute du mur de Berlin a été au communisme, septembre 2008 l'a sans doute été symboliquement au fondamentalisme du marché et au mythe pervers de l'autorégulation. Malheureusement, la plupart des élites économiques et politiques n'en prennent pas conscience : aveuglées par leurs croyances, elles évoquent une crise exclusivement financière qui aura certes des répercussions économiques, alors qu'il s'agit de la faillite d'un système conjuguée à une grave crise morale. Il est donc urgent aujourd'hui de repenser le monde, de réformer une science économique qui s'est fourvoyée, entraînant dans son sillage l'accroissement des inégalités, la montée de la pauvreté ou l'aggravation de la crise environnementale.
Durée:12h. 52min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:34146
Résumé: Le management actuel du capitalisme n'est pas "inefficace", il tue des gens ! La théorie économique dominante n'est pas "discutable", elle est absurde ! Et les politiques "anti-crise" aggravent la crise. Tout cela est vraiment "déconnant", c'est-à-dire insensé, catastrophique et incroyable. Rien n'est plus sidérant que l'aisance avec laquelle une génération entière d'intellectuels, de responsables politiques et de journalistes adhère au même fatras d'âneries économiques et s'enferme dans le déni du désastre engendré par la mise en oeuvre de ses lubies (politique de l'offre, compétitivité, chasse aux déficits, "modèle allemand"). Comprendre cet effondrement général de l'entendement, tel est l'objet de ce livre. Les premiers chapitres composent une sorte d'anti-manuel (la déconnomie politique, la déconnomie européenne, allemande, théorique, etc) démontrant l'absurdité des recettes à la mode. L'auteur explique ensuite pourquoi on ne peut pas imputer les politiques "déconnantes" au seul complot d'une élite au service des riches. Il s'agit donc de comprendre la "bêtise des intelligents" (Attali, Ferry, Macron, Valls, Hollande) et l'obscurantisme des prix Nobel d'économie (Tirole). Une part de l'explication tient à l'enseignement de l'économie. Une autre au dévoiement de la démocratie en système d'élection des moins doués pour la chose publique.
Durée:4h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33992
Résumé: La sonnette retentit dans l'appartement d'une femme vivant seule avec un enfant. Ignorant qui se trouve derrière la porte, la femme décide de cacher son enfant avant d'aller ouvrir. Sur le perron se trouvent deux agents du gouvernement qui l'informent de leur mission : la mise en application d'une directive exigeant l'installation de la peur dans chaque foyer. Ils se lancent dans une inquiétante performance : ils haranguent la pauvre femme, dressant un tableau horrifique des maux de notre temps. Dans leur discours halluciné, tout y passe : épidémies, catastrophes naturelles, misère sociale, guerre et torture, terrorisme... Petit à petit, ils installent ainsi une violence sourde dans la pièce, entraînant la femme dans leur délire paranoïaque. Mission accomplie? Pas sûr. La peur a une vie propre, et ses ravages peuvent parfois se montrer inattendus...
Durée:6h. 41min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69990
Résumé: Ce livre est politique. Le lecteur y trouvera des rappels historiques, des analyses économiques, des réflexions sur la société et sur la réalité internationale. Mon regard porte sur la vie politique et ses forces, il s’élève vers le sommet de l’État où plus que jamais le pouvoir se concentre et il embrasse les craintes, les colères et les espérances des citoyens. Membre du Conseil constitutionnel pendant quatre ans, j’ai scrupuleusement respecté la neutralité et la réserve de celui qui avait revêtu, symboliquement s’entend, la toge du juge constitutionnel. Quand j’ai retrouvé en 2019 ma tenue de citoyen et ma liberté de parole, j’ai entrepris d’écrire ce livre. Le paysage politique de notre pays avait changé. J’ai voulu comprendre pourquoi et comment. J’ai aussi observé ce qui en résultait, non plus comme un acteur mais comme un témoin. Que s’est-il passé en 2017 ? Où en sommes-nous en 2020 ? Quelles perspectives s’offrent pour 2022 ? La promesse chimérique d’un « nouveau monde » est restée lettre morte. Notre pays est loin d’adhérer à ce qu’on lui propose aujourd’hui : un néolibéralisme orné de progressisme. Nous vivons un temps troublé. J’examine aussi trois confrontations mondiales à mes yeux décisives pour notre avenir commun : entre la démocratie et le despotisme, entre les migrations et les nations, entre l’expansion de l’homme et la sauvegarde de la vie sur terre. La postface de ce livre est consacrée à la pandémie qui en cette année 2020 a bouleversé le monde.
Durée:4h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65465
Résumé: Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel.
Lu par:Pascal Bray
Durée:8h. 42min.
Genre littéraire:Littérature fantastique
Numéro du livre:34224
Résumé: Depuis le passage de l'ouragan Katrina, La Nouvelle-Orléans est en crise. Sa population souffre autant de la détérioration du climat que de la crise monétaire. Refusant désormais de faire le sale boulot des politiciens, des affairistes et des banquiers, Luke Martin, flic, et Jean-Baptiste Lafitte, tenancier de maison close et mafieux, se liguent, à l'approche des élections, pour proposer une candidate proche du peuple : Marylou, la chanteuse de rue. Mais à travers elle, ce sont les dieux vaudous qui s'expriment, menaçant la Louisiane d'un nouvel ouragan si l'un des leurs n'est pas élu au poste de gouverneur. Sur fond de scènes de carnaval, d'émeutes populaires et de répressions policières, Norman Spinrad poursuit sa critique acerbe d'un pays gouverné par l'argent et la bêtise, imaginant un Etat libre de Louisiane, où le Mardi gras bat son plein et où la Police du Peuple s'oppose à la finance. Référence incontournable pour les amateurs de littérature noire et de science-fiction, Norman Spinrad a centré son oeuvre autour des thèmes de la manipulation, des médias et du pouvoir.
Durée:2h. 4min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36477
Résumé: Les grands-papas ronchons ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire, que "c'était mieux avant". L'auteur entend contredire les discours passéistes et déclinistes en montrant que l'humanité a progressé dans de nombreux domaines depuis le siècle dernier.
Durée:11h. 34min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70897
Résumé: Qui sont les enfants des années 1950 ? Dans l'ensemble, des gamins qui obéissent à leurs parents, au maître d'école et pour beaucoup au curé. Aucun n'échappe au port du tablier et à la leçon de morale en classe, et bien peu au " caté " du jeudi. L'été, les plus chanceux partent à la mer, en colo ou à la campagne chez mémé. Dix ans plus tard, le réfrigérateur, la télévision, l'automobile, la machine à laver, la publicité ont fait leur apparition. Tout change. Une génération de petits consommateurs grandit, nourrie à la télé. Dans les cours de récré, les écoliers, les poches pleines de Carambar et de Mistral gagnants, jouent aux billes comme à Thierry la Fronde. Finies l'estrade et les punitions ; les vêtements des aînés sont jetés et remplacés par des habits neufs, de marques ; les écoliers réclament des cartables Mickey et des stylos Bic ; presque tous partent en vacances. Terminés aussi le sempiternel " taisez-vous les enfants " et le " privé de dessert " : les petits donnent de la voix et ont droit à plus d'attention, de confort et de liberté. À l'aide d'archives inédites, de témoignages et de souvenirs collectés dans tous les milieux, modestes ou privilégiés, urbains ou ruraux, les auteurs restituent le quotidien des enfants entre 1950 et 1970 et font revivre l'avènement de l'enfant roi.
Durée:15h. 7min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:13680
Résumé: Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.