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L'université en première ligne: à l'heure de la dictature numérique

Résumé
L’Université se retrouve en première ligne du front numérique. En ouvrant la voie à une adoption plus large du «distanciel» dans l’enseignement supérieur, la crise pandémique va accentuer les évolutions profondes déjà engagées dans les apprentissages universitaires et leurs évaluations. Elle met au jour sa vulnérabilité aggravée à l’emprise toujours plus forte des logiques managériales sur un lieu dont la vocation critique consiste pourtant à les tenir à bonne distance. Car le numérique n’est pas une forme vide ; il porte en soi certaines manières de faire et de dire auxquelles, précisément, l’Université ne saurait sans résistance se plier, au nom d’un enseignement libre, incarné et divers – et par là aussi, de son temps. Il y a urgence à agir.
Durée: 1h. 28min.
Édition: Paris, Gallimard, 2020
Numéro du livre: 69138
ISBN: 9782072928352
Collection(s): Tracts
CDU: 301

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Résumé: Un jour, un homme se réveille convaincu d'avoir oublié un mot et incapable de le retrouver. Il est alors persuadé qu'il perd le langage et que sa vie se vide à mesure que ses souvenirs disparaissent. Dans une maison, un homme, peut-être le même, fixe l'océan depuis sa fenêtre. Il pense distinguer au loin une forme qui lui fait signe et qui l'appelle. L'histoire se dédouble - à moins qu'il ne s'agisse de deux histoires différentes dont demeure mystérieux le lien qui les unit. Tandis que les mots et la mémoire s'abîment dans un même précipice, l'univers recouvre amoureusement l'apparence splendide indispensable pour chacun au recommencement de l'existence. Dans la veine de ses deux précédents romans, Le chat de Schrödinger et Crue, mais en restant fidèle à l'expérience qu'il a posée au principe de tous ses livres depuis L'enfant éternel et Sarinagara, Philippe Forest propose au lecteur une fable insolite, qui enseigne, comme l'a écrit un poète, que la nuit recèle en son sein le plaisir et l'oubli, qui sont les deux seuls secrets du bonheur.
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