Il nous reste les mots
Quatrième de couverture
" Ce dialogue inattendu avec un homme musulman, tolérant, et pourtant père de djihadiste, représentait une extraordinaire opportunité de montrer qu'il nous était possible de parler. Si un tel échange avait lieu entre nous, alors nous pouvions abattre les murs de méfiance, d'incompréhension, et parfois de haine, qui divisent nos sociétés. " Georges Salines. " Aujourd'hui, c'est avant tout une histoire de confiance et d'amitié qui nous unit. Nous avons appris à nous apprécier, pour comprendre, ensemble, et prévenir. Nous avons remonté le temps, tissé le fil de nos vies et de celles de nos enfants. Pour qu'une telle horreur ne se répète jamais plus. " Azdyne Amimour. Georges Salines a perdu sa fille Lola dans l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Elle avait vingt-huit ans. De sa rencontre avec Azdyne Amimour, père de l'un des assaillants, a émergé un dialogue inédit. Georges Salines porte la mémoire de sa fille et de nombreuses autres victimes, tandis qu'Azdyne Amimour cherche à comprendre comment son fils a pu commettre des actes qu'il condamne sans appel. Poussés par une curiosité mutuelle, tous deux se racontent et déroulent le récit de " leur " 13-Novembre. Au fil de cette conversation, un profond respect est né entre ces deux pères que tout aurait pourtant dû opposer. Leur témoignage nourrit une réflexion apaisée sur la radicalisation, l'éducation et le deuil. Parce que s'il reste les mots, il reste aussi l'espoir.
Lu par:
Anne Béranger
Genre:
Biographie/témoignage
Durée:
5h. 59min.
Édition:
Paris, R. Laffont, 2020
N° de notice:
68444
Source:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782221243206
CDU:
301
Documents similaires
Lu par:Danièle Grasmuck
Durée: 3h. 53min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: A la mort de son mari en 2019, la journaliste est confrontée à la violence de la disparition de l'être aimé. Elle évoque la première année d'une vie sans lui et les étapes de la reconstruction de soi.
Lu par:Cédric Dumond
Durée: 5h. 47min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture: D'origine marocaine, Khalil a grandi à Bruxelles sans réussir à s'intégrer. La fréquentation d'une mosquée intégriste lui permet de trouver un sens à son existence. Le 13 novembre 2015, dans une rame bondée du RER à Saint-Denis, il appuie sur le détonateur de sa ceinture d'explosifs mais rien ne se passe. Obligé de se cacher, le jeune homme commence à s'interroger sur ses choix et ses actes.
Lu par:Jacqueline Bourquin
Durée: 9h. 54min.
Genre: Société/économie/politique
Quatrième de couverture: Une minute quarante-neuf secondes raconte une histoire collective et son atomisation instantanée ultraviolente. C'est le récit intime et raisonné d'un événement tombe dans le domaine public : l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. A travers le solitaire trajet de l'impossible retour à l'impossible normale, Riss tente de se réapproprier son propre destin, de réhabiter une vie brutalement dépeuplée, et apprivoise l'inconfortable légitimité du rescapé qui se soustrait à sa stricte condition de victime, le choc impensable du massacre idéologique, le scandale d'une rééducation qui mêle douleur, perte, deuil, révolte et rage. "Il est impossible d'écrire quoi que ce soit" : ce sont les premiers mots de ce livre, magistralement démentis, avec une probité et un courage intellectuel rares. "Comment être à la hauteur de ce qui nous est arrivé ? " : c'est l'insoluble obsession qui accompagne jour après jour son auteur. Question qui nous engage, nous autres lecteurs à qui, aussi, en un sens, Charlie Hebdo est arrivé.
Lu par:Evelyne Rochat
Durée: 2h. 52min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: ... Le conseiller funéraire, malgré trente ans d'expérience, continue à apprendre son métier en écoutant. «Chaque famille, chaque situation est nouvelle. Mon souci est de ne rien voler de ces instants qui leur appartiennent.» Edmond Pittet raconte à quel point un temps de recueillement est primordial. «Quatre personnes sur dix meurent de manière inattendue. Il faut offrir à la famille la possibilité de s'approprier cette fin de vie, de parler au défunt, de prendre congé. Nous sommes sur le terrain du sacré.»
Lu par:Françoise Dufour
Durée: 19h. 15min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: Lambeau, subst. masc. 1. Morceau d'étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie. 2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l'amputation d'un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. Il ne restait plus après l'amputation qu'à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu'une épaulette à plat (Zola, Débâcle, 1892, p. 338). (Définitions extraites du Trésor de la Langue Française).
Lu par:Manon
Durée: 3h. 15min.
Genre: Essai/chronique/langage
Quatrième de couverture: Après l'immense émotion qui a suivi l'attentat contre Charlie Hebdo, Caroline Fourest - qui a travaillé pendant six ans dans ce journal, vécu l'affaire des caricatures de 2006 et qui est arrivée très tôt sur les lieux du drame où elle ne comptait que des amis et des proches - revient sur ces voix dissidentes qui, au nom de la "responsabilité", de la peur "d'offenser" ou du soupçon d'"islamophobie" n'ont pas voulu "être Charlie". De la presse anglo-saxonne qui a censuré la couverture de Luz à une certaine gauche qui s'est pincé le nez en passant par le président d'honneur du Front national plutôt "Charles Martel" et un Dieudonné plutôt "Charlie Coulibaly".Dans cet essai poignant, vif et sans concessions, elle recadre les débats sur la liberté d'expression, alerte sur les dangers d'une mondialisation de l'intimidation, tout en clarifiant la ligne de fracture entre laïcité et négationnisme, droit au blasphème et incitation à la haine, entre rire du terrorisme et rire avec les terroristes.
Lu par:Guillemette Dumoncel
Durée: 2h. 36min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture: La vie de mon fils a été interrompue de façon imprévisible et violente. D’une façon en quelque sorte inacceptable. Mais je veux soutenir ici qu’en dépit de ces apparences, sa vie, singulière comme toute vie réellement subjectivée, a existé, pleinement, porteuse d’un sens dont la signification et l’usage avaient valeur universelle.
Lu par:Lisette Vogel
Durée: 8h. 18min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture: Lorsque mon père est décédé, j'ai placé des objets dans son cercueil. Je n'en ai parlé à personne. Puis j'ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s'agit ? C'est le test. Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou est-ce une illusion ? Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a testé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd'hui une hypothèse rationnelle. Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ? Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d'une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.
Lu par:Anne-Lise Zambelli-Blanc
Durée: 6h. 46min.
Genre: Psychologie/médecine
Quatrième de couverture: Le thème abordé ici est celui de la Résilience : cette capacité que l'on a à vivre ou survivre en dépit des obstacles. Borys Cyrulnik nous démontre ici, à partir de l'étude de plusieurs cas cliniques, que c'est dans cette difficulté que l'être humain progresse et se construit. Un livre écrit dans un langage simple, avec tendresse et parfois même avec humour.
Lu par:Jacques Zurlinden
Durée: 7h. 16min.
Genre: Psychologie/médecine
Quatrième de couverture: Ceux qui surmontent un traumatisme éprouvent souvent une impression de sursis qui démultiplie le goût du bonheur et le plaisir de vivre ce qui reste encore possible. Olga a subi une blessure physique et psychique grave à l'âge de 18 ans. Elle a tout juste commencé de vivre que déjà il lui faut apprendre une autre manière d'être au monde. En puisant dans ses ressources intellectuelles et physiques, elle a utilisé ce que son entourage lui proposait afin de devenir une autre. L'homme qu'elle a épousé a conjugué sa manière d'aimer avec cette femme particulière. Et l'enfant qui naîtra de cette union devra s'attacher à ces parents singuliers dont il recevra un héritage psychique hors du commun.
Lu par:Flory Lambelet
Durée: 2h. 48min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: L'actrice raconte sa relation avec Léon Schwartzenberg, qu'elle a accompagné jusqu'à ce qu'il meure d'un cancer, et comment elle a ensuite trouvé refuge dans l'alcool.
Lu par:Henriette Kunzli
Durée: 4h. 46min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: Ce témoignage de Claude Couderc, journaliste et écrivain, porte plus sur son deuil de père que sur la leucémie aiguë qui a tué son fils de quinze ans. S'interrogeant sur les raisons de cette maladie et de cette injustice, 'harcelé par des souvenirs de toi dans la douleur (comme par) les moments heureux' qui augmentent sa peine et sa révolte, le père est discret sur les 'images d'un film d'épouvante' et ne peut s'interdire un sentiment de culpabilité après que la greffe de moelle osseuse qu'il adonnée pour traiter son fils a échoué. Allant au cimetière tous les jours, secoué de sanglots et inondé de larmes à tout moment, hanté par des tentations de suicide dont le détournera le reste de sa famille, il survit avec les souvenirs omniprésents d'un enfant doué et gâté pendant sa maladie, photographié et filmé pour garder sa présence. Loin du silence, le père crie, hurle, écrit, inscrit le nom d'Adrien partout, dans la réalité comme dans ses rêves. On est aux antipodes de la sobre réaction de Xenophon apprenant la mort de son fils à la guerre et maîtrisant sa douleur :'Je savais que le fils que j'ai engendré était mortel'. Bernard Hoerni