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Les épines et les roses

Résumé
Trente ans après l'élection de Mitterrand et sa nomination à la Chancellerie, Robert Badinter évoque dans ce livre son activité place Vendôme. Nommé garde des Sceaux , il propose « au nom du gouvernement de la République » d abolir en France la peine de mort, c est chose faite le 30 septembre 1981. Il porte également des projets de loi issus des 110 propositions du candidat Mitterrand : - suppression des juridictions d exception comme la Cour de sûreté de l'État et les tribunaux des Forces armées en temps de paix ; - permettre à tout justiciable d intenter un recours devant la Commission et la Cour européenne des droits de l homme ; - amélioration du droit des victimes (cf. la loi du 5 juillet 1985 sur les accidents de la circulation) ; - développement des peines non privatives de liberté (instauration des jours-amendes et des travaux d intérêt général pour les délits mineurs) ; - amélioration de la condition des détenus, etc. Robert Badinter replace avec précision le lecteur dans la France des années 1980 : terrorisme de tous bords, premières émeutes dans les banlieues, surpopulation carcérale, etc. Batailles politiques, confrontations avec les médias, incompréhensions de l opinion publique, le combat fut rude. Mais, au fil du temps, la "solitude du coureur de fond" s estompe et il devient le symbole de l action de la gauche au pouvoir. Épris d histoire, nourri par la réflexion universitaire et l expérience judiciaire, sa conviction pendant ces années est absolue : la grandeur et l influence de la France sont pour lui à la mesure de son rôle au service des libertés et de la justice ; tel a été le fil conducteur de toute son action en politique.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 7h. 26min.
Édition: Paris, Le Livre de poche, 2012
Numéro du livre: 68340
ISBN: 9782253164371
Collection(s): Le Livre de poche
CDU: 340

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Résumé: ...Au milieu des clameurs, un millier de chevaux, pris de panique, coururent se jeter dans le lac pour échapper à l'incendie. Soudain, l'eau qui les protégeait gela... Ce troupeau qui, fuyant le mur de flammes, s'enferme à jamais dans le mur de glace, ses chefs de file auraient pu l'entraîner sur une troisième voie, en s’élançant au long de la rive. Mais le réflexe d'un être apeuré ou fougueux, surtout en groupe, le pousse à bondir d'un extrême à l'autre... ...Dans le phénomène de la surfusion, l'immersion soudaine de corps étrangers entraîne la cristallisation de la masse liquide. Ce sont les chevaux qui provoquèrent le gel du lac. Cet équilibre précaire d'une eau prête à basculer évoque celui dans lequel baigne une société complexe... ...Réfractaires à l'esprit de transaction, nous avons l'esprit de contradiction... Quel rôle notre attrait pour les excès laisse-t-il à la justice? Elle assure l'équilibre de la société, quand elle reconnaît "le bon droit"; quand elle substitue le châtiment légal à la vengeance privée; quand elle sauvegarde les libertés individuelles;quand elle leur fixe des bornes. Seulement, les juges sont eux-mêmes exposés à tous les déséquilibres... Soumis au pouvoir exécutif, ils réduiraient la justice à être une auxiliaire de la police; dressés contre lui, ils transformeraient la séparation des pouvoirs... Sensibles à l'opinion, ils délibéreraient sous la pression de la rue; dédaigneux de la volonté collective, ils oublieraient qu'ils prennent leurs décisions au nom du peuple français... Trop lents, ils désespèrent celui qui attend réparation; expéditifs, ils s'exposeraient à l'erreur... A tant de risques contradictoires, ils n'échappent que par la mesure... ...Celui qui conduit l'action doit fixer l'horizon. Mais s'il souhaite qu'elle aboutisse, il doit savoir garder le silence. Au milieu des clameurs, il longe la rive – en évitant les dangers du brasier comme du lac en surfusion...
Durée:9h. 20min.
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Résumé: Une société décente est une société dont les institutions n’humilient pas les personnes placées sous leur autorité, et dont les citoyens n’en humilient pas d’autres. Une bonne part de l’attention des philosophes se porte sur l’idéal d’une société juste, basé sur l’équilibre entre les notions de liberté et d’égalité. Mais un tel idéal est inenvisageable. Il semble donc plus urgent de tenter d’instaurer une société décente, parce qu’il n’est pas besoin d’attendre que la justice advienne pour satisfaire à l’idéal d’une société décente, et parce que supprimer un mal douloureux est plus urgent que de créer de nouveaux avantages. La démonstration de Margalit est des plus concrètes, envisageant à travers les détails de notre quotidien l’ensemble des actes humiliants rendant la vie parfois si difficilement supportable. L’analyse du fonctionnement des multiples formes de l’humiliation se combine ici à une argumentation longuement mûrie et, bien plus, profondément irriguée par l’expérience personnelle de l’auteur. Pour le philosophe Michael Walzer, La Société décente «est un livre splendide. Un compte-rendu exact des principes moraux guidant nos institutions politiques et nos usages sociaux, mais également un ouvrage merveilleusement attentif aux détails et nuances de la vie quotidienne. Ce livre fini, la décence prend largement le pas sur la justice en tant qu’idéal moral distinctif»