Chairissons-nous: nos corps nous parlent
Résumé
"Chairir" partage des traits essentiels de son homophone, "chérir": la bienveillance, l’attention, le respect. Si "chairir" est écrit avec l’"ai" de la "chair", c’est pour signifier le rôle essentiel du corps. Il est un "capital", matériel et symbolique. Se chairir, cela peut se comprendre en choisissant des postures, des matières, ou des couleurs qui nous renforcent en joie, en résistance ou en puissance. En faisant du sport. En écrivant, ou en lisant. En dansant. Ou encore en se tatouant. C’est aussi oser laisser parler sa sensualité, ses désirs. C’est avant tout trouver un équilibre en cessant de séparer l’esprit du corps. "Chairissons-nous" est une incitation charnelle à dire nos corps avec plus d’autonomie et de créativité, et à prendre soin de nous-mêmes et des autres, ensemble, avec reconnaissance et humilité
Lu par :
Christine Leonardi
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Durée:
6h. 56min.
Édition:
Lausanne, Favre, 2019
Numéro du livre:
66256
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782828917715
CDU:
301
Documents similaires
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19951
Résumé:Régimes, crèmes miracle, gant de crin, bistouri, liposuccion, pourquoi tant de haine ? Trop grosses, forcément trop grosses, jamais les fesses n'avaient été autant torturées. Jean-Claude Kaufmann a mené l'enquête. Il nous entraîne dans une surprenante géopolitique du derrière où s'opposent l'hémisphère Nord, martyre d'une irrésistible injonction à la minceur extrême et le Sud, qui ne le conçoit que bien rebondi. Il décrypte la tyrannie des normes imposées aux femmes par le regard supposé de l'autre, plus encore par leur propre regard qui varie suivant les modes et les époques. Par quel singulier miracle leur corps lui-même suit-il cette dictature des canons de beauté ambiants ? Entre minceur et rondeurs, où cette guerre planétaire nous mène-t-elle ? Quelle sera la silhouette, demain ? Jean-Claude Kaufmann nous livre les clés de ces mystères et prévient : il faut suivre les fesses de très près pour saisir vers où va le monde.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 5h. 6min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15478
Résumé:« La planète se réchauffe, les glaciers fondent, la météo déprime, les canons à neige et les charters prennent alternativement le relais. En fait de saisons, nous ne pouvons plus compter que sur l'heure d'été et l'heure d'hiver, suppléer les cycles naturels par le décalage horaire, décaler le temps, l'espace, le réel, simuler la vie. Nous déréglons notre montre comme si nous n'avions pas raté l'ultime rendez-vous que nous concédaient l'Histoire et l'écologie. L'hiver est donc ici envisagé en tant que métaphore de la congélation culturelle coïncidant avec le réchauffement climatique corrélation très «naturelle» au demeurant : il eût été surprenant que la mondialisation, la pensée unique, l'entropie mentale, l'homogénéisation intellectuelle, restassent sans effet sur notre milieu vital.
Lu par : Liseline Golay
Durée : 12h. 2min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34566
Résumé:Qui ne s'est jamais demande comment trouver la «bonne» place dans un monde aussi norme que le notre ? Qui ne s'est jamais demande s'il etait «comme il faut» ou «comme les autres», en d'autres termes, «normal»? Dans LANORMALITE, Stephanie Pahud analyse les rapports entre normes, discours et identite. L'essai fait dialoguer de nombreuses voix. Plusieurs linguistes, un sociologue, un chercheur en neurosciences cognitives, un artiste, un avocat et un medecin y synthetisent leur conception des normes. Une trentaine de personnalites y questionnent par ailleurs leur propre normalite.
Lu par : Christophe Schenk
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70679
Résumé:Une réflexion acérée sur les liens entre le langage, la pensée et les constructions sociales liées au genre. " Le médecin a demandé aux collégiens de se laver les mains. " Cette phrase anodine comporte plusieurs ambiguïtés que notre cerveau peine à résoudre. Le médecin est-il une femme ou un homme ? Les collégiens sont-ils un groupe de garçons ou un groupe mixte constitué de filles et de garçons ? Les règles actuelles du français ne permettent pas de le déterminer. Pourtant, les règles d'accord n'ont pas toujours favorisé le masculin. Elles sont le fruit des vagues de masculinisation progressive du langage. Ainsi, de nombreuses pratiques langagières courantes nous contraignent à percevoir le monde à travers un prisme masculin. Réflexion acérée sur les liens entre le langage, la pensée et les constructions sociales liées au genre, cet ouvrage s'appuie sur des études scientifiques, nombreuses sur le sujet. Il fourmille aussi d'expériences ludiques à faire avec son entourage, pour apprendre à démasculiniser notre langage et notre perception du monde... autrement dit pour retrouver une langue plus inclusive.
Lu par : Pascale Schiesser
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 14650
Résumé:Publié en 1930, ce récit est un essai, rédigé sur le mode de la visite touristique, dénonçant le mode de vie des Américains : une mise en garde lancée contre les avancées de la science, de l'industrie et du commerce qui ne sont pas forcément porteurs d'une amélioration de la vie de l'humanité. Georges Duhamel (1884-1966) fut médecin, mais aussi essayiste, romancier, poète, et auteur dramatique. Elu membre de l'Académie française en 1935, il est surtout connu pour son humanisme moderne et son pacifisme ardent. Prix Goncourt en 1918.
Lu par : Valerie David
Durée : 4h. 52min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74606
Résumé:La croissance : un remède à tous les maux ! Tel est le discours martelé par nos dirigeants depuis des décennies, qu'il s'agisse de réduire le chômage, de régler le problème des retraites, de résorber les inégalités ou de surmonter la crise écologique. Et si la croissance n'était pas la solution, mais le problème ? Elle est désormais un facteur de crise, une menace pour la planète et un obstacle au progrès. Faut-il pour autant nous résoudre à une austérité punitive ? Certes non, affirme Jean Gadrey, qui prône une société privilégiant le "mieux-être" et non le "plus-avoir". Une société qui doit, et peut, viser le plein-emploi ainsi qu'un haut niveau de protection sociale pour tous. C'est le chemin d'une autre prospérité qui est ici proposé, plus juste, moins violente, et donc réellement durable.
Lu par : Dominique Daniel
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 79519
Résumé:Les échecs parlent à la société et parlent de la société, ils sont un grand témoin de son évolution. à la fois, Art, Science et Sport, ils constituent un véritable marqueur social. Ils témoignent, depuis le VIe siècle, de l'évolution de la géopolitique mondiale et sont un laboratoire technologique qui a notamment accompagné l'émergence de l'informatique et de l'intelligence artificielle. L'analyse de ce lien étroit entre échecs et société nous permet de mieux comprendre les challenges majeurs que nous devons affronter face à la révolution digitale. L'exemple de l'évolution du monde des échecs, dans un monde contemporain instable, offre des pistes objectives et parfois disruptives pour l'avenir de notre société humaine, dans un monde augmenté.
Lu par : Manon
Durée : 8h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28773
Résumé:Un panorama de l'aide sociale privée aux Etats-Unis, à laquelle près de 90 % des Américains participent en donnant du temps ou de l'argent.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 8h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33767
Résumé:Dans ce livre, 17 jeunes chercheurs en sciences politiques ou sociales ont choisi de répondre à 15 questions qui fâchent ou que tout le monde se pose : les étrangers volent-il notre travail ? Les citoyens sont-ils trop bêtes pour voter ? Peut-on tout dire au nom de la liberté d'expression ? En utilisant des outils scientifiques, mais les rendant accessibles au grand public, les auteurs ont eu à coeur de proposer une réflexion exigeante mais claire qui permet d'aborder de manière sérieuse des questions qui ne cessent de revenir dans le débat citoyen. Un livre audacieux et stimulant, illustré par le célèbre dessinateur Mix & Remix.
Lu par : Manon
Durée : 8h. 58min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28679
Résumé:En une vingtaine de chapitres, L.-B. Robitaille, correspondant d'un grand quotidien nord-américain, dresse le portrait du Parisien et de sa ville. Sur un ton humoristique, il évoque, entre autres, les artistes, écrivains, personnalités politiques, serveurs, coursiers croisés au cours de ces dernières décennies.
Lu par : Jean Frey
Durée : 1h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36849
Résumé:« Il faut en finir avec les visions stéréotypées de Mai 68, qui vont à coup sûr nourrir les célébrations comme les vitupérations, les nostalgies comme les procès de ce mois symbolique à l’occasion de son cinquantenaire. Au fond, en Mai 68, ce qui nous animait, ce qui nous enthousiasmait, était la conviction qu’il fallait en finir avec les places sociales, que le renversement de l’impitoyable, de la sordide hiérarchie des fortunes, des libertés et des pouvoirs était politiquement possible, à travers un type inédit de prise de parole et la recherche tâtonnante de formes d’organisation adéquates à la nouveauté de l’événement. Si nous portons toutes les leçons de Mai 68 au cœur du monde vivant, nous pourrons, oui, mais seulement sous ces conditions, redire et suivre l’appel de Mao : “On a raison de se révolter.” »
Lu par : Pierre Biner
Durée : 8h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75118
Résumé:Depuis peu, les militants de la cause woke défrayent la chronique en raison des actions qu’ils mènent dans les universités pour y interdire toute forme de pensée considérée comme attentatoire aux principes qu’ils défendent. Dans les débats en cours, un point essentiel est passé inaperçu. Avocats et adversaires du wokisme partagent un même mot d’ordre. Il faut, affirment-ils tous, « reconstruire » après avoir « déconstruit ». Le projet est le même auquel étrangement souscrivent deux camps que, pourtant, tout distingue. En ce sens, le wokisme et l’antiwokisme se caractérisent pareillement par leur opposition à l’idée de déconstruction. Encore faudrait-il savoir ce que le mot signifie et se donner ainsi une chance de comprendre l’étrange « reconstructionnisme » qui prévaut aujourd’hui et dont la logique conduit fatalement à l’affrontement de deux identitarismes adverses. Car il importe moins, contre l’opinion unanime, de reconstruire enfin ce qui avait été hier déconstruit que de déconstruire encore ce qui prétend se reconstruire aujourd’hui. Selon une leçon que la littérature nous prodigue aussi, essentiellement réfractaire au diktat et aux simplifications d’un certain discours militant.