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Le déserteur engagé

Résumé
Loetscher lui-même ne définit pas "Le déserteur engagé" comme un récit autobiographique mais comme une biographie du comportement, celle d'un homme qui s'étonne d'être "resté en vie toute une vie". Il y décrit son enfance pauvre dans un quartier de Zurich, ses expériences amoureuses, les aléas de sa vie de journaliste, ses souvenirs de voyages (Paris, Lisbonne, Amérique latine) tout en se livrant à une critique de la société helvétique et des milieux intellectuels qu'il connait bien.
Durée: 16h. 23min.
Édition: Paris, Belfond, 1985
Numéro du livre: 4858
ISBN: 9782714423153

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Résumé:De myrte, de narcisses, de primevères et de dents-de-lion, Anna tresse sa première couronne: c'est sa couronne de mariée. Elle y ajoute des épinards, des raisins et des ombelles, et la couronne devient un bouquet rond de légumes encore verts, de fruits, de fleurs et de mauvaises herbes. Mais le fiancé ne parait pas, et Anna quitte son village natal pour la grande ville, où elle tressera d'autres couronnes: pour les morts cette fois-ci. De la veille de la Première Guerre mondiale a l'aube des années cinquante, du modeste stand qu'elle tient le jour de la Toussaint a l'entrée du cimetière - la boutique de luxe dans le quartier le plus chic de Zurich -, Anna observe le monde et les gens, ébahie par un univers qu'elle juge a l'aune de son bon sens paysan et qu'elle ne comprend pas toujours: Braga, son amant italien, qui, blessé, préfère se laisser mourir plutôt que de vivre ampute d'une jambe; Paula, sa nièce, qui s'ouvre les veines avec un couteau a fleurs, et le vendeur de marrons, son voisin...
Lu par : Hélène Knobel
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Résumé:De myrte, de narcisses, de primevères et de dents-de-lion, Anna tresse sa première couronne : c'est sa couronne de mariée. Elle y ajoute des épinards, des raisins et des ombelles, et la couronne devient un bouquet rond de légumes encore verts, de fruits, de fleurs et de mauvaises herbes. Mais le fiancé ne paraît pas, et Anna quitte son village natal pour la grande ville, où elle tressera d'autres couronnes : pour les morts cette fois-ci. De la veille de la Première Guerre mondiale à l'aube des années cinquante, du modeste stand qu'elle tient le jour de la Toussaint à l'entrée du cimetière à la boutique de luxe dans le quartier le plus chic de Zurich, Anna observe le monde et les gens, ébahie par un univers qu'elle juge à l'aune de son bon sens paysan et qu'elle ne comprend pas toujours : Braga, son amant italien, qui, blessé, préfère se laisser mourir plutôt que de vivre amputé d'une jambe ; Paula, sa nièce, qui s'ouvre les veines avec un couteau à fleurs, et le vendeur de marrons, son voisin...
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18156
Résumé:Un village connu pour ses miracles, Canindé, État du Cearà dans le Nordeste au Brésil. Un étranger portant une valise légère descend de l'autobus. Il ne restera pas longtemps. Il sait qu'ici les morts ne sont pas enterrés dans un cercueil, mais dans le hamac dans lequel ils ont dormi toutes les nuits de leur vie. Le cortège funèbre auquel il assistera va le surprendre. Dans une caissette blanche au bord du trottoir gît une petite fille entourée de ses parents qui posent pour la dernière photographie. À partir de cette rencontre insolite, démarre le voyage réel et imaginaire de l'étranger qui aide la petite Fatima à sortir du linceul pour l'accompagner le long du parcours de sa vie non vécue. Hugo Loetscher pénètre dans un monde de misère et de résignation, de fantaisie miraculeuse et de traditions ancestrales.
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Durée : 48min.
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Résumé:Né à Zurich, Hugo Loetscher est un citadin. Grand voyageur, les villes l'attirent, elles sont le lieu favori de ses romans. Il nourrit une relation privilégiée avec le Brésil qu'il a découvert dans les années 60. Journaliste engagé, il quitte la " Weltwoche " en 1969 pour une question politique, dès lors, il conservera son indépendance. Il collabore au magazine " DU " en tant que rédacteur des pages littéraires. Là, il rencontre des photographes et s'intéresse à l'image, à sa relation avec la parole. Hugo Loetscher manie l'ironie et le paradoxe, il a la volonté de voir autrement, par exemple d'en bas avec son roman " Les égouts " pour lequel il a reçu le Prix Charles Veillon. De cette manière, dit-il, on peut démonter que la vérité est toujours plus grande que la vérité établie. Portrait d'un écrivain au langage décapant adoucit par une certaine bonhomie de sa personne.
Durée : 3h. 20min.
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Résumé:A l'ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l'éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l'Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l'oil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s'éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18783
Résumé:On a fait le « Matterhorn » deux fois en cinq minutes. Papa était assis juste derrière moi et me serrait fort contre lui. J'avais le sentiment d'avoir au moins une bonne raison de vivre. J'ai même oublié de penser à Maman pendant quelques minutes. A la fin, on avait quand même tous les deux la tête qui tournait un peu. On s'est alors assis sur un banc près de « It's a Small World ». Ce n'était probablement pas la meilleure des idées car cette attraction avait été la préférée de Maman lorsque nous étions venus dans ce parc tous ensemble quand j'avais six ans. Papa a passé son bras autour de mes épaules et a commencé à me sortir son histoire au sujet de Maman « qui est au paradis... », alors j'ai dit « Te fous pas de moi Papa ». Je ne savais pas où j'avais entendu ça, mais c'était là, quelque part dans ma tête de huit ans, et j'ai balancé ça au visage de Papa, tout comme il balance parfois des postillons sur le mien. Et devinez comment il a réagi ? Il a commencé à se marrer comme un taré. Ça a duré au moins dix minutes. Maintenant, je me dis que c'était sûrement une sorte de catharsis. Depuis ce moment-là, quand il me raconte des bobards aussi vraisemblables que l'histoire de Blanche Neige et les Sept Nains, je lui dis simplement « Te fous pas de moi Papa ». Neuf fois sur dix, ça le fait marrer. Mais plus pendant dix minutes.
Lu par : Anik Friederich
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Résumé:Le docteur Fabienne suspecte très vite une maladie fatale chez son patient : Larry, l'ingénieur qui rêve de ponts entre les gens, se révolte contre l'évidence, irait jusqu'au bout du monde pour un élixir, un geste magique, un peu d'amour. Regards multiples, souvent contradictoires, au fond de soi, au fond des autres. Être en vérité et surtout être vrai.
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20129
Résumé:Jason devait reconnaître qu'il aurait eu de la peine à imaginer les femmes tordant une serpillère au-dessus d'un seau ou frottant à quatre pattes un plancher. Elles avaient trop d'importance pour effectuer ces simples besognes domestiques...Ce récit satirique dessine un tableau onirique d'un monde où le pouvoir se décline au féminin. Les matriclans inversent tous les rôles : Quand un garçon naît dans un matriclan, la déception se lit sur les visages. Seules les filles sont fêtées car ce sont elles qui vont prendre la relève de leur mère et transmettre le sang de leur famille. Jason, cinquième garçon de Daphné, va connaître le sort réservé aux mâles dans une communauté matriarcale. Et il s'en plaindra amèrement. Une description d'une société à la recherche d'une nouvelle utopie, ou plus prosaïquement, un miroir tendu à celle dans laquelle nous vivons.
Durée : 9h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15099
Résumé:
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 7h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65637
Résumé:Il s’était fait une vie à lui, une vie comme en ont la plupart des gens ; les années avaient filé sans bruit ; les habitudes, les routines donnaient au temps qui passe des allures de ritournelle ; les jours se succédaient, si ressemblants qu’il avait parfois l’impression qu’il n’y avait plus qu’un seul jour. Jusqu’à ce matin d’automne où, venant d’Italie, une lettre lui annonçait la mort de Célia… Alors il retourna dans la vieille maison où, cet été là, il y avait bien longtemps de cela, il avait pu croire un moment à la beauté des choses, aux promesses palpitant dans la lumière du jour… Ces quelques jours en automne, il allait les passer à remettre ses pas dans les pas du jeune homme d’autrefois. Dans le murmure de la fontaine derrière la maison, dans les craquements du vieil escalier, dans les rumeurs du vent froissant le feuillage du grand marronnier, dans les ombres du soir tapies derrière les peupliers de l’allée, partout il retrouvait des échos des jours anciens, le tendre et lumineux sillage de Célia. Par les trouées de la mémoire, il assistait à la remontée des souvenirs, des visages, des vestiges de cet été-là – « l’été de Célia ». Et sa vie peu à peu atteignait à une sorte de grandeur, une espèce d’éternité.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 9h. 2min.
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Résumé:Il avait compris que c’était au coeur de l’enfance – où se trament nos peurs et nos joies – qu’il devait retourner. C’était là qu’il retrouverait, dans les failles du temps, les souvenirs perdus le long du chemin, et les mots, les phrases qui leur rendraient un peu de leur éclat, réveilleraient en lui l’écho des jours anciens. Il se mit à la tâche, livré d’abord aux errances, aux tâtonnements, traquant des ombres, courant le pays, perdant et retrouvant ses chemins… On lui racontait des histoires qu’il essayait de relier entre elles. Parfois des lueurs perçaient la nuit, puis s’éteignaient : des bribes de vérités qui s’effritaient dans le vent. Il tirait sur le fil fragile des jours passés, espérant qu’il ne casserait pas. Il tentait de donner à sa vie l’allure d’une histoire, quelque chose qu’on pourrait raconter, une espèce de roman… Heureusement, il y avait Les Clairières ! RD