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Carmen, pour changer: variations sur une nouvelle de Prosper Merimée

Quatrième de couverture
L'auteure propose une série de variations autour de l'oeuvre de Mérimée dynamitant le mythe de la femme fatale, sa mort signifiant que la femme ne peut exister que par l'homme qu'elle aime.
Durée: 6h. 28min.
Édition: Toulouse, Anacharsis, 2018
N° de notice: 37743
ISBN: 9791092011524
Collection(s): Collection Essais.
CDU: 8

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Lu par: Martine Dubos
Durée: 3h. 16min.
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Numéro: 72741
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Durée: 14h. 9min.
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Numéro: 30471
Quatrième de couverture: Parmi les nombreux auteurs de vaudeville du XIXe siècle, Eugène Labiche (1815-1888) est l'un des plus remarquables en raison de l'importance de sa production (174 pièces) et des succès obtenus. Près de quarante ans après l'ouvrage de Philippe Soupault et plus de trente ans après la dernière thèse universitaire le concernant il était nécessaire qu'un historien procède à une relecture de l'œuvre de Labiche en utilisant les avancées de l'historiographie contemporaine. Ainsi, dans une perspective résolument moderne d'histoire culturelle, l'auteur a " découvert " à travers une analyse de contenu que les grands " personnages " du théâtre de Labiche étaient autant des institutions ou des groupes sociaux-tels le mariage, l'alimentation, la domesticité, Paris ou le duel- que des individus, bourgeois et rentiers. Par ailleurs Labiche manifeste une ambiguïté évidente sur la question politique et sociale et sur la question morale. Sous les textes se cache une critique acerbe du système démocratique et s'inscrit un attachement aux valeurs conservatrices sinon réactionnaires. En revanche Labiche accorde aux femmes une fonction nettement moins dévalorisée que cela n'a été analysé jusqu'à présent et il transige largement avec les préceptes moraux de l'époque. De nombreux personnages ont des défauts marqués (mensonge, égoïsme, hypocrisie, lâcheté) ; apparaît même clairement la tentation du crime. Beaucoup de pièces laissent perdurer in fine des situations " objectivement " injustes ou amorales. Enfin une lecture plus métaphorique fait émerger une large mise en valeur de la sexualité, sujet tabou de la conscience sociale du XIXe siècle. Labiche est plus contestataire et amoral que l'opinion traditionnelle ne l'admet.
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Quatrième de couverture: Dans L'Auteur ! L'Auteur ! ou Un homme de tempérament, David Lodge explorait les personnalités et les failles de grands écrivains comme Henry James ou H. G. Wells. Des vies à écrire poursuit cette quête, non plus sous la forme de la fiction, mais à travers une série d'essais passionnants qui sont autant de voyages dans l'intimité de Muriel Spark, Graham Greene, Kingsley Amis, ou Anthony Trollope. Il interroge la condition d'écrivain : comment supporte-t-on les aléas du succès ? Et comment les auteurs réagissent-ils aux tragédies ordinaires que sont la vieillesse, l'alcoolisme, l'oubli ? Il questionne aussi la place des biographes : comment raconter une vie illustre ? Que passer sous silence ? Que révéler sans trahir ? Parus dans la presse, ces textes réjouissants semblent une répétition générale pour l'oeuvre à venir de Lodge : son autobiographie, dont le premier volume paraîtra en 2015 en Angleterre, pour fêter les quatre-vingts du Britannique le plus populaire de France.
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Quatrième de couverture: Un essai consacré à la littérature contemporaine. L'auteur déplore une absence de vertu formatrice et une vision déformée de la réalité dans les ouvrages appartenant à ce qu'il nomme l'âge de l'après littérature, c'est-à-dire un temps où la vision littéraire du monde ne trouve plus sa place.
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Quatrième de couverture: Être écrivain, c’est être lecteur. Lecteur des autres, lecteur de soi, lecteur de tout : des ouvrages des hommes comme des œuvres de la nature. Alors comment bien lire et bien écrire ? Qu’est-ce qu’un bon texte, une bonne critique ? Quelles sont les peines et les joies que son métier réserve à l’écrivain ? Autant de questions que Hermann Hesse n’a cessé de se poser la plume à la main, questions qu’il soulève et auxquelles il répond au détour de cinq textes qui éclairent sa pratique et jalonnent sa carrière.
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Quatrième de couverture: Voici une fresque dont les héros s'appellent Malraux, Saint-Exupéry, Prévert, Picasso, Dali, Eluard, Dos Passos, Hemingway, Orwell, Capa... Voici un kaléidoscope d'enthousiasmes et d'illusions tendu entre la montée du fascisme et la guerre d'Espagne, entre la tentation communiste et un désir de révolution sociale, morale, artistique, politique... Voici un livre où l'on passe de l'après-guerre à l'avant-guerre. Du rêve à l'apocalypse. De l'anecdote à la passion et à l'idéologie. L'amour, la légèreté et l'imminence des drames y battent la mesure à un rythme d'enfer... Nous sommes entre Paris, Madrid, Berlin et Moscou, dans une époque qui hésite avec désinvolture entre l'espoir et le chaos... C'est ce chaos que Dan Franck a entrepris de ressusciter dans cette galerie de portraits et d'événements où se réfléchit l'histoire (grande et petite) qui a sculpté notre modernité. Voici le roman vrai d'une génération dont les héros, juchés sur les barricades de l'art et de l'esprit, criaient " Libertad ! ".
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Quatrième de couverture: Dans l'amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils parlaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l'Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, etc., partageant des citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d'abécédaire vagabond un florilège de ce qu'il pouvait confier en toute liberté. On passe d'une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des vers de Claudel ou Aragon ; de discussions passionnées avec Revel à des propos de Cioran sur la religion ; d'un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires idéologiques de certains philosophes ; des vertus de la maladresse chez un artiste à la navigation le longs des côtes australiennes ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique, mais aussi des poissons rouges et des délices de la retraite. Amateur de citations venues de tous les horizons, Simon Leys pouvait se référer à Xun Zi : "Parler à propos, c'est un signe de savoir. Se taire à propos est également un signe de savoir" ou encore à Leopardi : "Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde".
Durée: 3h. 36min.
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Quatrième de couverture: S'il est un mythe à déconstruire, c'est bien celui du marquis de Sade, porté aux nues par l'intelligentsia depuis le début du XXème siècle. Comment a été construite la légende du divin marquis? Contre la vérité des faits historiques, contre la justice (qui l'a emprisonné pulsieurs fois), contre ses propres écrits mêmes, Sade est devenu un modèle, un sage visionnaire, un philosophe précurseur du XXème siècle. Il a inspiré et passionné un nombre incalculable d'intellectuels, de Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers. Comment est-il possible qu'à quelques rares exceptions près, le Marquis soit devenu l'idole de tous? On doit ceci à Apollinaire, rédacteur de la préface hagiographique d'un recueil de textes de Sade choisis (par lui-même) en 1909. Il construit ainsi, sans grande connaissance des oeuvres de l'auteur, le mythe du marquis, qui tient lieu d'histoire. Parce que les mots et les faits doivent primer sur les légendes poétiques, Michel Onfray entreprend sa contre-histoire. Il rappelle combien Les 120 journées de Sodome sont d'une perversité abjecte et procèdent d'une pulsion de mort ; il souligne que Sade est un Jacobin d'occasion, méprisant le peuple dans ses écrits et converti par opportunisme ; que ses actes de délinquants sexuels ne sont ni des détails ni des » badinages » mais des comportements cruels et barbares plusieurs fois condamnés (et plusieurs fois étouffés), etc. Contre-légende après contre-légende, il pose des pierres dans le jardin de Sade et de ses partisans aveuglés.
Durée: 3h. 37min.
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Quatrième de couverture: Entre 1987 et 1989, après le succès foudroyant de L'Amant qui fait d'elle un écrivain mondialement reconnu, Marguerite Duras se confie en toute liberté à une jeune journaliste italienne sur sa vie, son oeuvre, son obscurité, puis sa gloire, la politique, la passion. Ce dialogue publié une seule fois en langue italienne avait disparu, ignoré des admirateurs de Duras qui vont ici réentendre sa voix.
Durée: 11h. 9min.
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Quatrième de couverture: Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son œuvre. Grâce à ce Sacré gueuleton, même les plus fidèles d’entre eux seront surpris de découvrir l’étendue de ses écrits sur le sujet. Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table. Savoureux quand il croque les travers comparés des critiques littéraires et des experts œnologues, féroce quand il brocarde l’affadissement du goût et la nourriture industrielle, Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu’il évoque la littérature, la politique, l’amour des femmes ou l’amour tout court. En chemin, il déroule des recettes toujours réjouissantes, parfois inattendues, et fait preuve d’un humour dévastateur à l’égard des pisse-vinaigres de tout poil. Parents, amis, écrivains, hommes politiques et personnages de roman se croisent au fil des pages pour composer un autoportrait du gourmand vagabond, une biographie en creux de l’auteur de Dalva, de Légendes d’automne et du Vieux Saltimbanque. Ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits.
Lu par: Daniel Martin
Durée: 21h. 58min.
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Quatrième de couverture: « Nos amis italiens et espagnols (ils ne sont pas les seuls) ne font guère de distinction entre « roman noir » et « roman policier ». Mais comme en France, nous la faisons, en toute logique ce dictionnaire devrait ne comprendre que des entrées concernant le roman policier. Si vous en êtes d’accord, ce sera ma première licence : je parle d’un univers littéraire qui est le mien, on y trouvera aussi bien du « polar » que du « noir ». S’agissant d’un univers « littéraire », il ne devrait y avoir ici que des livres. Ce sera ma seconde licence : incidemment, on y trouvera quelques films, quelques séries TV, quelques BD, des librairies, des blogs. Enfin, autant prévenir tout de suite : pour les définitions maîtrisées, les monographies exhaustives, les analyses thématiques, etc., le lecteur trouvera facilement d’excellents ouvrages (j’en cite quelques-uns, en fin de volume) qui correspondront à cette attente. C'est à un écrivain que l’éditeur a confié ce Dictionnaire amoureux. Je parlerai donc ici en lecteur et en romancier. Il y aura des oublis impardonnables, des injustices, des jugements contestables. C'est inévitable mais je ne fais que respecter le projet de cette collection : c’est le dictionnaire de ce que j’aime (à quelques oublis près). Lorsque je lis un Dictionnaire amoureux, rien ne me fait plus plaisir que de découvrir des choses que je sais déjà. C’est un peu comme pour le Nobel de littérature : le jour de la proclamation, quand il s'agit de quelqu'un dont je connais déjà le nom, j'ai l’impression d’être cultivé. J’espère que ce Dictionnaire amoureux réservera au lecteur quelques-unes de ces satisfactions mais aussi quelques surprises, quelques découvertes. Et l’envie de lire et de relire encore cette littérature majeure qui, quoiqu’on en dise, reste durablement marquée par le prosaïsme de ses origines. Alphabétique (de « s’abîmer » à « vouloir-saisir »), totalement subjectif (« on a rendu à ce discours sa personne fondamentale qui est le JE »), sans prétention à l’exhaustivité…, je crois que les Fragments d’un discours amoureux (1977) peut être considéré comme l’ancêtre des Dictionnaires amoureux. Puisqu’il correspond très exactement à mon projet, je reprends donc ici, à la lettre, l’exergue de Roland Barthes : C’est donc un amoureux qui parle et qui dit »