Une rencontre à Pékin
Résumé
En 1963, l'auteur se rend en Chine, d'abord par jeu puis pour suivre des études. Il ignore tout de ce que le pays vient de traverser. Et heureusement, dit-il. Sans cela, il n'aurait pas persévéré dans cette voie. Ses entrevues avec Wen, jeune femme médecin dont il s'éprend, doivent demeurer furtives. Entretenir une relation avec un étranger ne va pas sans danger. Une seule possibilité s'offre à eux : le mariage. Or, pour cela, Wen doit obtenir l'autorisation de la direction de son hôpital, soit du responsable du Parti. Au-delà des obstacles auxquels se heurtent les deux amants, ce récit saisissant et authentique est aussi un roman d'apprentissage. L'auteur devine peu à peu une réalité sociale et politique censée rester cachée, tandis que sa compagne découvre le passé de sa propre famille.
Lu par :
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Roman historique/biographique
Mots-clés:
Amour
/
Littérature française
/
Roman BIOGRAPHIQUE
/
Roman APPRENTISSAGE
Durée:
3h. 27min.
Édition:
Paris, Allia, 2017
Numéro du livre:
35484
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9791030406856
Collection(s):
Petite collection
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Chine, trois fois muette: essai sur l'histoire contemporaine et la Chine ; suivi de Bref essai sur l'histoire chinoise d'après Spinoza
Billeter, Jean-François
Lu par : Serge Cantero
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Numéro du livre : 19948
Résumé:Car la question première pour Billeter, ce n'est pas comment mieux connaître la Chine, mais y a-t-il un autre modèle, une autre civilisation possible que celle de rationalité économique qui, dès l'Europe de la Renaissance, s'est étendue au monde entier par réaction en chaîne ? A cette interrogation, Jean François Billeter donne une réponse pessimiste mais non résignée. Il ne souhaite pas que l'on s'accroche au culturalisme, à la recherche de cette identité qui rend superficiellement différenciées les cultures sur fond de rationalisme économique dominant. Il lui faut donc expliquer pourquoi la Chine n'est pas une alternative, rappeler les catastrophes des révolutions maoïstes et le coût humain du Grand Bond, des Cent Fleurs et de la révolution culturelle. Et aujourd'hui, où la modernisation est moins brutale, les ravages de la corruption, de la bureaucratie, de la destruction des structures familiales ou de l'environnement urbain. Mais la question de l'originalité constitutive d'un peuple et, en l'occurrence, celle du peuple chinois n'est pas éludée pour autant. (domainepublic.ch)
Lu par : Serge Cantero
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Numéro du livre : 20148
Résumé:Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François Billeter nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un "changement de paradigme". Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s'agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour Billeter, il ne faut plus voir l'esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l'action, la pensée, et la transcendance. Il n'est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : "L'esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d'inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n'est plus quelque part au-dessus" (p. 77). Il n'y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d'inconnu que j'ignore moi-même, et qu'il me faut laisser advenir. À travers les notions d'activité et d'intégration, associées au travail du corps, l'auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui "prend" le lecteur dans ce livre, c'est la manière dont Jean-François Billeter décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d'idées ("L'idée vient en parlant", comme l'écrit Kleist), d'actions (Que vais-je faire aujourd'hui ?), d'une manière si précise qu'elle amène vraiment à s'interroger sur cet "avènement" de la pensée, comme production de l'activité du corps. (A. B. Esprit, novembre 2012)
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