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La chute

Résumé
Dans un bourg d'Amsterdam où se croisent matelos de toutes nations, souteneurs, prostituées et voleurs, un homme que le hasard a mis sur le chemin de l'un de ses compatriotes, se raconte. Qui est-il ? C'est la source de cet admirable monologue, où Jean-Baptiste Clamence retrace le parcours autrefois brillant de son existence. Jusqu'au jour où différents évènements ruinent les derniers vestiges de sa normalité existentielle. Il fuit dans la débauche ce qu'il découvre tous les jours un peu plus. Fuir l'hypocrisie des coeurs, de la charité, de la solidarité, l'hypocrisie du monde, fuir cette existence fausse où le plaisir personnel décide des actes les plus beaux. Il part alors pour la cosmopolite Amsterdam et s'y institue "juge pénitent" pour dénoncer l'ignominie humaine.
Durée: 3h. 58min.
Édition: Paris, Gallimard, 1956
Numéro du livre: 3524

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Durée:27h. 27min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:65838
Résumé: Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris. L’ancienne élève du Conservatoire, originaire de La Corogne et fille d’un républicain espagnol en exil, n’a que vingt et un ans. Elle a débuté sa carrière en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L’Étranger chez Gallimard. L’écrivain vit alors seul à Paris, la guerre l’ayant tenu éloigné de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au talent de l’actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Ce n’est encore que le prélude d’une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu’en 1948.
Durée:5h. 53min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:34749
Résumé: Plus de quinze ans s'écoulent entre la première lettre échangée entre André Malraux et Albert Camus le 30 octobre 1941 et l'ultime billet envoyé par ce dernier à son ami. Durant cette période, Albert Camus est devenu cet "écrivain important" qu'André Malraux avait pressenti dès la lecture du premier manuscrit de L'Étranger, et le militant enthousiaste du théâtre du Travail d'Alger, un intellectuel engagé et reconnu mondialement. Le jeune homme, qui envoyait timidement à son aîné son premier recueil de textes, a reçu le prix Nobel de littérature. Le brillant compagnon de route du Parti communiste, quant à lui, s'est rallié au gaullisme et en est devenu le fervent propagandiste. Tandis que le Prix Goncourt de 1933 s'est détourné du genre romanesque pour se consacrer à ses écrits sur l'art, Albert Camus, qui a connu à son tour le succès avec La Peste, s'est investi avec passion dans la voie du théâtre, si étrangère à André Malraux. Trente-six lettres, des rencontres et des échanges, pour passer de "l'admiration" à la "pensée amicale" : Albert Camus grandit sans renier le "maître de sa jeunesse" tout en trouvant sa propre voie ; André Malraux poursuit sa réflexion et réalise ses rêves de destin historique. Estime et attention réciproques marquent ces échanges épistolaires et ces écrits prenant leur source dans la genèse éditoriale et littéraire d'une grande oeuvre.
Durée:54min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:18825
Résumé: Lettres à un ami allemand est une critique ouverte de l'Allemagne nazie. Camus précise d'ailleurs dans la préface qu'il ne s'adresse pas à une nation : « j'aurais honte aujourd'hui si je laissais croire qu'un écrivain français puisse être l'ennemi d'une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux. ». Ces lettres sont avant tout écrites pour montrer la supériorité de l'esprit sur la force brute. C'est un vrai témoignage historique. Par ces lettres, Camus cherche à redonner courage aux Français, à montrer a quel point il est important de rester fidèle à son intelligence et de ne pas faire comme les nazis qui ont traité les humains comme des animaux. Afin de toucher ses lecteurs, il a inclus dans une de ses lettres une anecdote qui raconte comment un adolescent anonyme tente de s'échapper d'un train qui le conduit vers la mort. Chacun peut voir en ce personnage une personne qu'il connaît. Par ce petit récit, il dit vouloir montrer que les Français méprisent l'aumônier qui a dénoncé sa fuite et qu'ils sont « capables de colère ». (Cécile, 1ère année BIB.-MED. in littexpress.over-blog.net)
Lu par:Roger Lador
Durée:2h. 16min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:6693
Résumé: Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance.
Durée:4h. 35min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:14621
Résumé: Première parution philosophique de l'auteur, il utilise le mythe de Sisyphe comme une illustration de ce qu'est l'absurde. Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu'il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir. Camus se sert du mythe pour décrire l'attitude de l'homme confronté à l'absurde de la condition humaine.
Lu par:Roger Lador
Durée:9h. 9min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:7006
Résumé: Le 4 janvier 1960 l'écrivain Albert Camus, prix Nobel de littérature, trouvait la mort dans un accident de voiture. Il avait dans sa sacoche un manuscrit inachevé : "Le premier homme" qui consistait en 144 pages écrites à la main. Le texte manquait par endroits de signes de ponctuation et des notes débordaient dans les marges. Pour rendre publiable le manuscrit de son père, Francine Camus s'est appliquée au travail difficile de le dactylographier. Le personnage principal du "Premier homme" est Jacques Cormery, alter ego d'Albert Camus. Le roman s'ouvre sur la naissance de Jacques et raconte son enfance dans un petit village arabe en Algérie: sa famille, la vie avec sa mère et sa grand-mère, les jeux avec ses camarades... et l'absence du père. Le père de Jacques est mort dans la Première Guerre mondiale, alors que celui-ci n'avait qu'un an. Jacques grandit avec un seul parent et on peut lire entre les lignes l'absence de l'autre.
Durée:4h. 40min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:22810
Résumé: Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers l'horizon. Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient.
Durée:58min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:17762
Résumé: Dans ce discours prononcé lors de la remise du prix Nobel, Camus définit ce que doit être pour lui le rôle de l'écrivain à notre époque: être au service des hommes qui souffrent et qui aspirent à la liberté. L'auteur s'explique dans quatre discours sur les réticences qu'il éprouve à prendre publiquement position sur la situation algérienne, lui d'habitude si engagé. Il est également question de liberté artistique.
Durée:2h. 15min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:8699
Résumé: Drame en cinq actes consacré à l'Empereur romain pervers et cruel qu'a été Caligula. Cette oeuvre est à rattacher au cycle de Camus sur l'absurde. Caligula est un jeune homme presque comme les autres jusqu'à ce que sa soeur-amante Drusilla meurt. Cette mort est pour lui la révélation de l'absurdité et de la condition humaine. L'empereur s'enfuit, puis revient, mais complètement changé. Il n'a alors pas d'autres moyens que de tuer les hommes pour remodeler le monde.
Durée:2h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16225
Résumé: L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937. A la fin de sa vie, Camus verra dans cette oeuvre de jeunesse la source secrète qui a alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve "la mort dans l'âme" ; et surtout, ce thème essentiel : "l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence".
Durée:2h. 13min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:15799
Résumé: Les Réflexions sur la guillotine représentent un épisode de la lutte qu'a toujours menée A. Camus pour que soit reconnue la dignité de l'homme. La justice constitue un des thèmes principaux de son oeuvre. Aussi ne pouvait-il éviter la réflexion sur la peine capitale dans laquelle il reconnaît l'institution d'une certaine forme de terreur et la survivance d'un rite primitif. Le châtiment, qui sanctionne sans prévenir, s'appelle en effet la vengeance. C'est une réponse quasi arithmétique que fait la société à celui qui enfreint sa loi primordiale. Cette réponse est aussi vieille que l'homme, elle s'appelle le talion. Qui m'a fait mal doit avoir mal, qui m'a crevé un oeil doit devenir borgne ; qui a tué enfin doit mourir. Il s'agit d'un sentiment, et particulièrement violent, non d'un principe. Le talion est de l'ordre de la nature et de l'instinct, il n'est pas de l'ordre de la loi. La loi, par définition, ne peut obéir aux mêmes règles que la nature. Si le meurtre est dans la nature de l'homme, la loi n'est pas faite pour imiter ou reproduire cette nature. Elle est faite pour la corriger. Or le talion se borne à ratifier et à donner force de loi à un pur mouvement de nature. Nous avons tous connu ce mouvement, souvent pour notre honte, et nous connaissons sa puissance : il nous vient des forêts primitives...
Durée:12h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13078
Résumé: "Je me révolte, donc nous sommes", écrit Camus dans une formule renouvelée du cogito cartésien. Il lui est arrivé aussi de déclarer : "Si nous avons conscience du néant et du non-sens, si nous trouvons que le monde est absurde et la condition humaine insupportable, ce n'est pas une fin et nous ne pouvons en rester là. En dehors du suicide, la réaction de l'homme est la révolte instinctive... Ainsi, du sentiment de l'absurde, nous voyons surgir quelque chose qui le dépasse." Si l'on ajoute d'autres explications, assez fréquentes de sa part, sur les étapes successives de son oeuvre : absurde, puis révolte, tout nous renforce dans l'idée que L'homme révolté fait suite au Mythe de Sisyphe, prolonge sa réflexion, en découle logiquement. Mais est-ce bien sûr ? Deux raisons laissent à penser qu'il n'y a pas continuité d'un essai à l'autre, mais rupture.(commentaire tiré d'un site internet http://users.skynet.be/sisyphe/hommerevolte.asp)