Mickey Mouse Rosenberger: et autres égarés
Résumé
Un DJ héroïnomane qui rejoint dans un dernier voyage ses fantômes pétrifiés... Un enfant qui montre à ses amis, conservé dans un coffre-fort, le sexe originel de sa mère... Un soldat israélien réformé pour une piqûre de vipère, dont les repères achèvent de se diluer au fil d'une dérive en Inde... Un biologiste dévasté par l'amour et la maladie vénérienne, qui donne à ses bactéries les noms des enfants qu'il n'aura plus... Autant de personnages égarés dont ces quinze nouvelles explorent la fêlure. Quinze textes à l'écriture concise et fiévreuse comme une sismographie, restituant au passage l'étrange beauté du monde.
Lu par :
Sylvie Fournier
Genre littéraire:
Nouvelle
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
3h. 19min.
Édition:
Paris, Denoël, 2010
Numéro du livre:
34911
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782207261736
Documents similaires
Lu par : Dominique Daniel
Durée : 4h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69236
Résumé:Christmas Island, territoire australien, au large de Java. Isolé depuis des centaines de millénaires, ce petit bout de jungle semble depuis peu subir en accéléré le destin de la planète toute entière, entre errances migratoires et crise écologique. Et c’est là qu’un garçon se trouve aux prises avec les vertiges et les éblouissements de l’adolescence, cette période où là aussi tout s’accélère. Que pèsent alors les angoisses collectives lorsqu’on explore l’amour, le désir, l’amitié, et que l’on rencontre l’homme solaire et blessé qui fera basculer votre vie ? Dans la chaleur tropicale suffocante, le jeune homme est initié à la puissance des sentiments. Mais depuis John Donne on sait que nul homme n’est une île. Si Christmas Island elle-même s’est fait rattraper par l’inexorable marche du monde, comment lui pourrait-il y échapper ?
Lu par : Etienne Riobé
Durée : 10h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76203
Résumé:"A mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges... Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche". Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l'économat, s'empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s'en emparent un temps, qualifiant l'événement d' "hystérie collective" , et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l'obscurité de leurs cachots. Vies d'anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie. Jusqu'au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l'a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d'aujourd'hui. Avec force et passion, Dorothée Janin fait surgir la violence, la révolte et la liberté fugace de ces femmes qui n'existaient plus. Porté par une écriture frontale, à la manière du Journal d'un voleur, La révolte des filles perdues interroge notre mécanique sociale et nos obsessions.
Lu par : Brigitte Léautey
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 68422
Résumé:14 auteurs engagés et inspirés, auteurs stars et révélations, mais aussi slameurs reconnus, s’unissent pour agir en faveur de l’éducation des enfants dans le monde. 14 textes poignants, autour d’un thème d’actualité, qui explorent les chemins vastes et émouvants de l’exil.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 31090
Résumé:Ce chef d'œuvre de la littérature française mérite vraiment un détour. A la fois conte philosophique, recueil d'aphorismes, hymne nostalgique et douloureux à une morte, ce texte constitue aussi une confrontation entre l'enfer et le paradis, le monde de l'enfance et celui des adultes, une aventure du réel puisée dans l'imaginaire. Inclassable par sa forme et son style, ce livre singulier - qui inspira notamment Les nourritures terrestres de Gide - ravira les curieux, à la recherche de vérités peu ordinaires, en constant mouvement !
Lu par : Manon
Durée : 1h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30512
Résumé:Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement "solaire", invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque... Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : "Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent". Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont nous avons déjà la nostalgie alors même que nous le vivons. Voici quelques exemples de ces textes. "Tendre est la vie cruelle" : sur l'amour fragile de deux personnes qui, à près de 60 ans, ont plus de passé que d'avenir à vivre ensemble, mais qu'un baiser volé va rappeler à leur adolescence. "On ne peut pas être plus près, plus chauds, plus confondus. Et pourtant c'est le fragile qu'on sent." Le bonheur de "Danser sans savoir danser" : on n'a jamais été de ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. On admirait ceux qui, sur les pistes de danse, évoluaient si facilement. Mais un jour, à un mariage, "on choisit de danser. Danser, c'est un grand mot. On bouge comme un ours. Mais ce n'est pas grave. On a passé l'âge des susceptibilités. Chance, ça commence par un twist. On peut jouer son insuffisance au deuxième degré, en pliant les genoux, avec un mouvement de bras qui ne donne pas le change, mais semble se moquer de toute une époque - la nôtre." "Le mensonge de la pastèque" : "Elle est trop belle. Etrange. Est-ce qu'on la boit, est-ce qu'on la mange ? Elle est comme une fausse piste du désir. (...) La mangue et la goyave ont goût de mangue et de goyave. La pastèque n'a goût de rien et c'est donc elle qu'on désire en vain. Elle est la perfection de son mensonge (...) Elle n'est qu'un mirage de la chaleur et de l'été."
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 2h. 2min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19916
Résumé:Un ciel bleu, une église, un mariage, une foule rassemblée pour célébrer l'amour, la montée vers l'autel, une mariée souriante... Une mariée aux yeux brouillés de larmes qui s'enfuit, laissant derrière elle l'homme de sa vie. C'était un an plus tôt, et la narratrice n'a plus jamais revu celui qu'elle a choisi de ne pas épouser. Elle souffre: il lui manque, elle lui écrit. Malgré son apparence criminelle, cette fuite devait sauver un homme et une femme de ce qu'ils repoussaient tous deux au début de leur passion: les conventions, les automatismes, la résignation. Elle se croyait aimée et donc comprise; mais en cours de route, rattrapé par les réflexes du conformisme, il a oublié qu'elle ne lui avait jamais demandé de quitter sa femme, qu'elle aimait être sa maîtresse, qu'elle ne voulait pas d'enfant, et que l'amour qu'elle lui portait était absolu, puisqu'il était aussi amour de sa liberté. Or, la liberté semble demeurer le plus encombrant des cadeaux... À force d'entendre les héritières du féminisme décréter qu'une femme n'est jamais «complète» si elle ne devient pas épouse et mère, un homme peut-il admettre un discours différent de la part de celle avec qui il souhaite partager sa vie? N'a-t-il pas, d'ailleurs, été forgé, éduqué, dressé par sa propre mère à ne jamais concevoir aucune autre représentation de la femme? Avec l'originalité qui la caractérise, Pia Petersen pénètre dans la grande tragédie de l'incompréhension entre hommes et femmes pour observer le sentiment amoureux et son asservissement aux moeurs d'une époque. Depuis les paradoxes d'un temps ou «le mariage et les enfants pour tous» se cogne à la valse des divorces et au surpeuplement, jusqu'aux vices cachés des esthétiques littéraires féminines, elle mène une savoureuse exploration de nos instincts primaires.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 66021
Résumé:Un prêtre qui s'ennuie pendant les confessions devient accro à la Game Boy ; un vieillard qui attend de mourir assassine en douceur ses voisins de chambre dans une maison de retraite ; un moustique écrasé sur une partition sabote une corrida ; pour mettre fin à une discorde, un fossoyeur enterre les aiguilles des deux clochers de son village... Macadam recueille plus de dix années d'écriture et de concours de nouvelles. L'auteur du Liseur du 6h27 y dévoile de nouvelles facettes de son talent, tout aussi bien sombres que joyeuses ou humoristiques. Les lecteurs y retrouveront en germes les éléments et la magie qu'ils ont pu découvrir dans son roman : l'univers d'un écrivain original et populaire.
Lu par : Véronique Eriksson
Durée : 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30564
Résumé:Vacances de neige pour Choura, le célèbre labrador aux yeux bleus. Entre leçons de ski avec la baronne Orczy, cours de patins à glace et valses à l'hôtel, Choura rencontre la douce et belle Flor de Oro.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30349
Résumé:{Le Maître ironique} est un recueil de treize nouvelles la plupart inédites. Les premières nouvelles sont l'oeuvre du Delteil jeune. Comme ce sera le cas dans son oeuvre postérieure, la nature participe ici aux réjouissances et nul doute que Nathalie, Rose et Caroline (qui deviendra sa femme au début des années trente), ou même les fêtards enfiévrés de la nouvelle {En partouze} ne rejoignent les héroïnes absolues et sensuelles de la mythologie delteilienne : Jeanne, Eléonore, Alice, Corne et Choléra. La seconde partie du recueil révèle un écrivain plus sombre, qui donne à ses contes exotiques ou à ses récits historiques l'allure de "brèves chroniques de la mort annoncée". Ici, l'ironie ou l'érotisme se font délibérément cruels, et l'amour (le "maître ironique" c'est lui) n'est pas cette "combinaison de coeurs" chère à Delteil, cette force vitale qui se plaît, à travers les jeux du désir, dans un monde à jamais virginal, à unir les êtres à chacun des atomes du cosmos.
Lu par : Anik Friederich
Durée : 6h. 2min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19244
Résumé:Un recueil de 5 nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Souvent, l'architecture d'une vie est composée de passions invisibles, qui ne se diront jamais, que personne ne devinera, inaccessibles parfois même à celui qui les éprouve. Et pourtant, quoiqu'obscurs, ces sentiments sont réels ; mieux, ils construisent la réalité d'un destin. Avec délicatesse, Eric-Emmanuel Schmitt dévoile les secrets de plusieurs âmes. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu'elle ne connaît pas. Un héros qui se tue à la mort de son chien. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l'époux précédent...
Lu par : Jocelyne Bidault
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 39588
Résumé:Après un premier succès d’estime avec Nouvelles à temps perdu, l’auteur persiste et signe dans le registre des nouvelles. Il publie un deuxième recueil rassemblant dix-sept textes inédits. Sous la plume de Dominique Bidault, on voyage dans les sous-bois du Pays basque où Pierre conduit des émigrés espagnols fuyant l’autorité de Franco en 1937, ou dans les vignes des coteaux de Moselle, où sont employés les prisonniers français de 1940. Il nous entraîne à sa suite dans l’espace où un drame se joue sous nos yeux, un parmi tant d’autres dont personne n’a jamais parlé. Avec l’auteur, on découvre que l’espoir n’était pas absent des tranchées de Verdun, puisque ce texte est construit à partir des lettres, réelles, de Louis, le poilu de 14, et de celles de quelques autres, rassemblées ici dans la même histoire. Ce recueil fait aussi bonne place à des propos plus légers, comme le texte narrant les tribulations de ce couple de retraités à la recherche du trésor des Charbonniers, ou celui rapportant les pensées intimes d’une poule landaise, désespérée d’avoir perdu son coq. Les sujets traités par l’auteur sont variés et l’ensemble constitue un ouvrage distrayant.
Lu par : Michèle Crès
Durée : 4h. 18min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 68415
Résumé:Tout commence et s’achève avec la porte de la maison d’enfance. Comment accueillir son monde, un 1er Mai, quand il n’y a pas de table assez grande – tous les bergers descendus de la montagne, les ouvriers agricoles, les camarades fomentant la grève générale ? À bout de bras, le père extirpe alors de ses gonds la lourde porte qu’il vient lui-même de construire et la couche sur deux tréteaux. Pour l’enfant ébahi, c’est le monde qui s’inverse… Après le Trésor de la Guerre d’Espagne qui nous avait fait découvrir le singulier talent de Serge Pey, la Boîte aux lettres du cimetière vient confirmer un ton unique dans l’art du récit, avec ces trente histoires cruelles, drolatiques ou tendres – des histoires à couper le souffle, tant par leur beauté immédiate, brutale, que par l’univers à la fois charnel, réaliste et enchanté qui se dévoile à nous.