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Le détour: roman

Résumé
Agnès, une néerlandaise de cinquante ans, a tout quitté pour s'installer dans une ferme en ruine et isolée du Pays de Galles. Enseignante à l'université, elle a fui une liaison "honteuse", un mari courroucé qui a mis un détective à ses trousses, n'emportant avec elle que les livres de la poétesse américaine Emily Dickinson, sur lesquels elle travaille pour sa thèse. Totalement seule à présent, elle passe ses journées à retaper la bâtisse qu'elle a louée, à tailler les arbres et retourner la terre pour oublier ses angoisses. Au seuil de l'hiver, elle s'immerge dans la nature qui l'entoure, parfois rude mais apaisante, avec ses oies et ses ajoncs, avec la mer au loin. Elle se fait appeler Emily par les rares visiteurs qui se présentent. Un jour, un adolescent, Bradwen, lui aussi en rupture de ban, fait irruption dans son jardin. Il ne parle pas sa langue, il communique avec elle en silence, mais sa beauté la séduit et une relation de plus en plus intense s'installe entre eux... Peut-on laisser son passé derrière soi, couper les ponts et disparaître, tout recommencer ailleurs au milieu de sa vie ? Après un premier roman mélancolique et envoûtant paru en 2009, Là-haut tout est calme, qui a connu un grand succès dans son pays et a été largement traduit, l'écrivain néerlandais de 51 ans continue d'explorer la condition humaine. Il excelle à peindre des vies silencieuses, des êtres en fuite, cabossés, à la recherche d'un apaisement impossible, à restituer subtilement leurs émotions dans une langue limpide. Un beau roman, sobre et profond.
Durée: 7h. 16min.
Édition: Paris, Gallimard, 2013
Numéro du livre: 34533
ISBN: 9782070137787
Collection(s): Du monde entier

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Durée : 18h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68550
Résumé:Ils étaient si jeunes, quand ils se sont rencontrés, qu'ils ne pouvaient imaginer leur destin. La Madrilène Berta Isla et l'Hispano-Britannique Tomás Nevinson pensaient que leur histoire serait celle de beaucoup de couples de leur époque et de leur condition. Mais il suffit parfois d'une journée - d'une journée quelconque - pour voir sa vie basculer et se retrouver ensuite dans une relation distante, condamnée au secret et à la dissimulation, au faux-semblant et aux conjectures. Ainsi qu'il l'avait fait dans Comme les amours (2013), Javier Marías donne ici la parole à un personnage féminin qui vit de ses souvenirs, aux prises avec l'impossibilité de connaître vraiment celui qu'elle aime. Quant à Tomás Nevinson, son récit est celui d'un Ulysse qui, progressivement, devient "personne" et dont l'existence, au service de l'Histoire, avec une majuscule, se transforme en une interminable fantasmagorie. Avec Berta Isla, ample roman en dix parties au titre aussi mélodieux qu'intrigant, Javier Marías creuse brillamment son sillon et offre au lecteur non seulement un formidable portrait de femme, mais également une nouvelle peinture du couple comme l'un des laboratoires les plus secrets de la vie contemporaine.
Lu par : Françoise Golaz
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17275
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.