Contenu

Contre la fin du travail: entretiens avec Philippe Petit

Résumé
Aujourd'hui, on travaille moins qu'avant : c'est un fait. En déduire que le travail a cessé d'être une norme, c'est passer de manière abusive du fait à la norme. Si les modes de production changent, il faut examiner la manière dont nous pouvons nous adapter à ces changements et ne pas mêler le plan des constatations et de la norme.
Lu par : Louis Belon
Durée: 3h. 2min.
Édition: Paris, Textuel, 1997
Numéro du livre: 31925
ISBN: 9782909317304
Collection(s): Conversations pour demain
CDU: 301

Documents similaires

Lu par : Florence Bourqui
Durée : 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 78465
Résumé:Lorsqu'on observe le fonctionnement de la justice de plus près, certaines inégalités sautent aux yeux. Que l'on soit riche ou pauvre, noir ou blanc, homme ou femme, chômeur ou chef d'entreprise, français ou étranger, les chances de se retrouver un jour devant un tribunal et les réponses pénales ne sont pas les mêmes. Basile de Bure s'est retrouvé plongé au coeur de la machine judiciaire au contact des condamnés. Il a pu constater les dysfonctionnements d'une institution qui peine à se remettre en question.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Christophe Réal
Durée : 4h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70860
Résumé:Ce livre ne désigne pas des coupables ni ne proclame que rien ne sera plus comme avant. Il cherche à comprendre de l'intérieur l'univers étrange dans lequel nous vivons. Partant de l'expérience de la maladie, il montre comment l'épreuve du réel a été d'emblée recouverte d'un flux d'images et de paroles anxiogènes. Un président déclare le pays en guerre, des libertés fondamentales sont suspendues, la politique et la science s'emmêlent, les polémiques s'enchaînent sur fond de mal-être social, d'incohérence et de faiblesse de l'Etat, les hôpitaux font face après avoir subi d'insupportables contraintes budgétaires et un management déshumanisant... Comment s'y reconnaître ? Observant la première période de la crise sanitaire, l'auteur décrit une société malade qui doit affronter l'aléa historique et le tragique de notre condition. Face à l'épreuve, le pays a vu resurgir des "réserves d'humanité". Ce sursaut peut-il durer ? Ecrit dans un style vif et clair, mêlant le récit, l'analyse et l'humour, ce livre introduit une réflexion salutaire dans le chaos ambiant. Saurons-nous en tirer des leçons ?
Lu par :
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70938
Résumé:Une dénonciation des replis identitaires et de la radicalité à travers l'analyse de mots, notions et expressions qui investissent le langage : souchien, intersectionnalité, diversité, bienveillance inclusive, non-mixité, entre autres. L'auteure y voit un moyen d'imposer ce qui lui apparaît comme une pensée unique et imperméable aux nuances.
Lu par : Pierre Jeudy
Durée : 16h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70542
Résumé:"Oui, "qu'est-ce qu'une nation ? " On reprend ici la question posée au XIX ? siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : de la Révolution d'Octobre à la Pandémie de 2020 la nation, qu'on disait moribonde ou -pire- dépassée, est plus vivante que jamais. On ne compte plus, à la surface de la terre, les mouvements de "libération nationale", de l'Ecosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle l'irréductibilité de la Norvège ou de la Suisse, du Brésil ou de l'Afrique du sud resterait opaque. Sans elle le destin des puissances d'aujourd'hui, des Etats-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, devient illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles grâce auxquelles -et à cause desquelles- les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple. Voilà pourquoi on a beau "déconstruire" la nation tous les matins, elle se reconstruit tous les soirs. Cette résistibilité aux vieilles prophéties religieuses ou laïques, libérales ou marxistes, méritait l'attention. Méritait un livre". Pascal Ory
Lu par : François Ricaud
Durée : 5h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75319
Résumé:Créé en 1883 et aménagé pour les jeux Olympiques de 1924, le stade de Colombes a accueilli les finales de la Coupe de France de football ainsi que les championnats de France d'athlétisme jusqu'à sa relégation en 1972, date de l'inauguration du Parc des Princes. L'historien retrace les états de service de cet équipement républicain et associatif, porté par le Racing Club de France.
Durée : 15h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71377
Résumé:Le coronavirus a cruellement mis à nu l'aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires... qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail. L'intelligence cognitive est devenue l'unique critère de sélection méritocratique - la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Coeur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l'école sans qualification ; aujourd'hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L'inflation artificielle d'une "classe cognitive" sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l'est pas. Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie. David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l'empathie, la générosité, l'habileté manuelle. La Tête, la Main et le Coeur est l'histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 5h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 79151
Résumé:Renier ses promesses sans en avoir l'air, nouer les bonnes alliances, éviter les quiproquos désastreux, jouer de la menace pour impressionner... La diplomatie est un art qu'il faut manier avec habileté et précaution. En 15 leçons, Frédéric Encel décrypte les stratégies, souvent contestables, des grands de ce monde, celles qui font et défont les puissances. En excellent pédagogue, il nous dévoile les arcanes du pouvoir et nous plonge au coeur des relations internationales, aux côtés de Bonaparte et de Gaulle, Macron et Zelensky, Poutine, Biden et Xi Jinping. Cette édition, enrichie de plusieurs leçons supplémentaires, nous permet de mieux appréhender les tensions et les crises de notre monde actuel.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 4h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15695
Résumé:Ce livre a pour ambition de rendre moins complexe le parcours du contribuable, de lui permettre de mieux comprendre la fiscalité et de lui expliquer simplement les alternatives qui sont données de tirer profit des possibilités licites, donc prévues par la loi, de réduire son addition fiscale. Il répond à de nombreuses questions pratiques liées au domicile, au statut professionnel (salarié ou indépendant), à la situation familiale, à celle de propriétaire ou de locataire, à la prévoyance ou aux divers aléas qui peuvent ponctuer la vie.
Durée : 7h. 19min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 39514
Résumé:La Suisse constitue une exception parmi les nations. Les tragédies de l’histoire européenne lui ont été épargnées. Malgré son manque de ressources naturelles, elle baigne dans la prospérité. Or, ses institutions politiques sont tout à fait particulières par la pratique de la démocratie directe, de la concordance dans les exécutifs et du fédéralisme. On découvre que le peuple est réellement souverain. Sur le cas particulier helvétique, on peut étudier la démarche d’une politique historique, résolument éloignée des attraits du pouvoir pour se consacrer au bien commun. On peut parler d’une acratie (absence de pouvoir), tant l’exercice de celui-ci y est retenu et discret. L’ouvrage passe en revue les problèmes réels et importants comme le soin des malades, le soutien des aînés, la formation des jeunes, le respect des minorités, la correction des inévitables erreurs et compare ce qui fut avec ce qui aurait dû être. La lenteur de l’évolution politique suggère que le secret revient à se fier à une évolution du type biologique, combinaison de hasard et de nécessité. Il n’est vraiment pas nécessaire de gouverner pour réussir, il suffit d’administrer.
Durée : 3h. 27min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15991
Résumé:"Le présent ouvrage n'est ni une histoire de l'UBS, ni une biographie de Marcel Ospel, ni les annales de Swissair. Il existe trois bons ouvrages, dus respectivement à Myret Zaki, Dirk Schütz et René Lüchinger, qui couvrent ces sujets et constituent des références. Si les faits sont bien connus, leur confrontation soulève une énigme: comment se fait-il que l'on retrouve Marcel Ospel impliqué dans trois crises graves, celles de Swissair, de l'UBS et de la Confédération? Quel est le secret liant ces trois déboires d'un pays coutumier du succès? La comparaison des récits dégage plusieurs similitudes entre ces tournants historiques de la Suisse contemporaine: l'ambition démesurée d'un seul homme servie par un pouvoir sans contrôle, l'incompétence et la complaisance des conseils d'administration du secteur privé, la faiblesse et la complicité des organes de l'Etat, la confusion du privé et du public, où le premier écrase le second; le financement des partis politiques par l'économie -, le télescopage brutal des mythes helvétiques avec la réalité, l'incompréhension et le scandale de l'opinion publique, l'incapacité de tirer les leçons des erreurs passées. Certes, l'homme en question a une lourde part de responsabilité. Il faut être affligé d'une faille psychologique pour frôler la faillite dans le système bancaire suisse, avec des pertes qui s'élèvent à plusieurs dizaines de milliards. Mais on doit aussi et surtout s'interroger sur les institutions politiques, la gouvernance des entreprises, la législation des sociétés, le rôle des partis. L'homme Ospel est en cause, mais il n'aurait pu causer de tels dégâts si l'environnement ne s'y était pas prêté avec complaisance. Il lui a fallu des complices, par incompétence, par bêtise ou par lucre. Par quelle stratégie ce personnage a-t-il pu s'insinuer jusqu'au sommet et s'y révéler aussi néfaste? Quels sont les mobiles qui peuvent déséquilibrer à ce point un décideur'? L'auteur suggère un certain nombre d'explications. L'histoire future apportera de nouveaux éclaircissements. Mais on ne peut attendre de nouvelles catastrophes pour entreprendre des réformes qui deviennent évidentes."
Lu par : Pierre Biner
Durée : 5h. 58min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69877
Résumé:Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable. Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Eglise catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'Etat qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres joyeusetés du même genre..