Contenu

Idylle avec chien qui se noie

Résumé
Deux hommes se promènent le long du Rhin, plongés dans une discussion sur la littérature. L'un est écrivain, l'autre son éditeur. On est au coeur de l'hiver, l'ancien bras du fictive est gelé, pourtant le foehn souffle, annonciateur du printemps. De loin, les promeneurs aperçoivent soudain un grand chien noir qui court à leur rencontre sur la glace, mais elle cède sous son poids et il tombe à l'eau. Pendant que son ami part chercher du secours, l'écrivain rampe jusqu'au chien qui s'agrippe à sa manche. Très vite, il comprend qu'il risque de sombrer avec lui. Pourquoi ne renonce-t-il pas, pourquoi refuse-t-il, au mépris de sa vie, de laisser le dernier mot à la mort Michael Köhlmeier a perdu sa fille aînée après une chute mortelle en montagne. Comment la retrouver par l'écriture sans que sa mort devienne un objet littéraire, c'est tout l'enjeu de ce livre admirable.
Durée: 2h. 10min.
Édition: Paris, J. Chambon, 2011
Numéro du livre: 31312
ISBN: 9782742796694

Documents similaires

Lu par:Simon Corthay
Durée:5h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75483
Résumé: En cette année 1966, Robert Simon, un de ces héros ordinaires que Robert Seethaler affectionne, décide de prendre un nouveau départ, la trentaine venue. Employé journalier au marché des Carmélites, dans un faubourg populaire de Vienne, il réalise son vieux rêve et redonne vie au café laissé à l’abandon devant lequel il passe chaque jour. Vingt ans après la fin de la Deuxième guerre mondiale, la ville se remet peu à peu, l’économie redémarre et partout surgissent des décombres de nouveaux immeubles et des logements ouvriers. Robert se laisse gagner par l’effervescence et c’est avec un sentiment d’exaltation qu’il remet à neuf ce lieu dont il prend la gérance. Il trouverait prétentieux de lui donner son propre patronyme, comme le lui suggère le boucher du marché : ce sera donc le « Café sans nom », où se retrouvent les habitants du quartier, les commerçants, et où chacun amène sa propre histoire, sa nostalgie et l’espoir de voir advenir enfin un monde meilleur.
Durée:4h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72021
Résumé: Le champ. Comment caractériser une vie entière ? Les voix qui s'élèvent ici sont celles des habitants du cimetière, qu'on nomme "le champ" dans la petite ville de Paulstadt. A la concision des épitaphes, l'écrivain substitue les mots des défunts. Par un souvenir, une sensation fugace, une anecdote poignante, chacun de ces narrateurs évoque ce que fut son existence. Au fil de la lecture émerge le portrait d'une bourgade comme tant d'autres, marquée par le retour de la prospérité au mitan du siècle dernier. La vie tourne autour des figures locales : le maire, la fleuriste, le facteur, le curé dévoré par les flammes dans l'incendie de l'église, le marchand de légumes... Les voix se font écho, s'entrelacent, se contredisent parfois, formant le tableau d'une communauté riche d'individus et de sensibilités différentes. Subtil interprète de l'âme humaine, Robert Seethaler se penche sur leur intimité : les amours naissantes, les amours heureuses, ou moins harmonieuses - quand les fantasmagories de la femme signent pour son époux échec, malheur et drame.
Durée:3h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31875
Résumé: La vie du vieux fonctionnaire Edouard Saxberger bascule le jour où un inconnu frappe à sa porte. C'est un jeune poète venu lui dire son admiration et celle de ses camarades pour l'unique oeuvre lyrique que publia jadis Saxberger... il y a si longtemps que le vieux monsieur l'a quasiment oubliée. Ramené au souvenir de ses lointaines ambitions artistiques, grisé par ces jeunes qui l'adulent et l'invitent à rejoindre leur cercle, Saxberger oscille entre le rêve de débuter une nouvelle carrière littéraire et la tentation de retrouver la " sourde et molle quiétude " de son existence bourgeoise. Dans ce texte inédit récemment découvert, Schnitzler fait le portrait d'un vieil homme tourmenté par l'impossible désir de rajeunir, en même temps qu'il brosse le tableau drôle et impitoyable d'un microcosme artistique plus actuel qu'il n'y paraît, où règnent la prétention, la vacuité, la mesquinerie et l'obsession de la publicité
Durée:4h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33578
Résumé: En 1932, Georg Friedrich Amberg, jeune médecin engagé par le baron von Malchin, quitte Berlin pour le lointain village de Morwede. Afin de soigner les paysans ? Pas si évident, car dans le secret de son laboratoire le baron vient de découvrir la neige de saint Pierre, un champignon parasite du blé capable d'agir sur les esprits comme une drogue. Et dont il compte bien se servir pour restaurer la ferveur religieuse... et le Saint Empire romain germanique. Mais la drogue, expérimentée sur les paysans de Morwede et l'entourage du baron, les fera brandir le drapeau d'une tout autre religion... Interdit par les nazis dès sa parution en 1933, la Neige de saint Pierre est, par-delà l'enquête aux allures de rêve hallucinatoire, le roman de la manipulation et du pouvoir.
Durée:4h.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31316
Résumé: Bien souvent dans le restant de sa vie, Andreas Egger repensera à ce matin de février dix-neuf cent trente-trois où il a découvert le chevrier Jean des Cornes agonisant sur sa paillasse. Dans une hotte arrimée à son dos, il l'a porté au village, sur un sentier de montagne de plus de trois kilomètres enfoui sous la neige. Pour se remettre d'aplomb après cette course hallucinée, il fait halte à l'auberge : quand le corsage de Marie, la jeune femme qui lui sert son schnaps, effleure son bras, une petite douleur l'envahit tout entier. Andreas Egger a déjà trente-cinq ans alors, et il a construit sa vie tout seul : orphelin, il a été recueilli à quatre ans par une brute dont les coups l'ont rendu boiteux. Malgré cela, comme il le dit à Marie au moment de lui demander sa main : un homme doit « élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible. » Aussi prend-il part à l'aventure des téléphériques, qui vont ouvrir sa vallée à la modernité, avant d'être envoyé sur le front de l'Est, dans les montagnes du Caucase. À son retour, « le maire n'est plus nazi, à la place des croix gammées les géraniums ornent de nouveau les fenêtres des maisons » et les étables vidées de leurs bêtes abritent les skis des touristes. Pris par la force visuelle de certaines scènes - la déclaration d'amour à Marie est un morceau d'anthologie -, et par une langue sobre et rythmée où chaque mot est pesé, on ne lâche pas ce saisissant portrait d'un homme ordinaire, devenu bouleversant parce qu'il ne se donne d'autre choix que d'avancer. La beauté rare de ce petit livre a valu à Robert Seethaler le statut de meilleur auteur de l'année, décerné par les libraires d'outre-Rhin.
Durée:6h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30442
Résumé: Tout commence en Inde, à Ellorâ, où le narrateur déambule sans fin dans des temples bouddhistes creusés dans le roc. De temps à autre, il se plonge dans la lecture du bref journal d'Ilsé Aichinger, Kleist, mousse, faisans. Une phrase le transporte soudain en 1943, le jour où son grand-père reçoit un courrier lui annonçant qu'Adam, le troisième de ses fils, est mort au front, comme ses deux frères avant lui. La mère du narrateur apprend la triste nouvelle par cette formule elliptique : «Notre Adam rentre aussi, mais autrement...» Un profond silence s'étend alors sur le domaine familial. De toute sa vie, la mère du narrateur - récemment décédée - ne parlera plus. Mère et le crayon lui est tout entier consacré, et dépeint différentes scènes de sa vie, entrecoupées d'extraits du Malheur indifférent, de Peter Handke, et du récit autobiographique de Peter Weiss, Adieu aux parents. Six ans après Requiem pour un père, Josef Winkler nous livre aujourd'hui son «requiem pour une mère».
Durée:8h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22919
Résumé: Au plus fort de la Deuxième Guerre mondiale, dans une ville qui ressemble à Vienne, Ellen, une petite fille d'une douzaine d'années, tente d'obtenir un visa pour rejoindre sa mère réfugiée aux Etats-Unis. Autour d'elle, pour survivre, un groupe d'enfants juifs, ses amis, opposent à leur sort tragique un espoir «plus fort que la mort». Un pied dans chaque monde (sa mère et sa grand-mère sont juives, mais son père ne l'est pas), Ellen tente de faire vivre cet espoir des deux côtés, accompagnant ses amis dans leurs jeux et leurs rêves. Vue par les yeux des enfants, la persécution nazie apparaît dans toute son insondable cruauté ; mais Ellen est aussi celle qui, inlassablement, interroge le monde qui l'entoure, et qui, en plein naufrage, réveille les adultes endormis avec ses questions insistantes, jusqu'aux dernières pages du livre où un «plus grand espoir» lui sera révélé. Son voyage halluciné dans l'hiver et la nuit apparaît alors comme une parabole sur la force des faibles et l'impuissance des forts.
Lu par:Jean Frey
Durée:4h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20105
Résumé: Né discrètement en Hollande où sa mère va cacher un accouchement hors mariage, Thomas Bernhard est bientôt recueilli par ses grands-parents qui vivent à Vienne. La crise économique des années trente les force à s'établir dans un village aux environs de Salzbourg où l'enfant découvre avec ravissement la vie campagnarde. Le grand-père, vieil anarchiste, doit aller s'installer à Traunstein, en Bavière. Le jeune Thomas se familiarise avec le monde de la petite ville, commence à s'émanciper, fait l'école buissonnière et ses premières escapades à vélo. Il découvre aussi le national-socialisme et la guerre aérienne.«Le monde enchanté de l'enfance» n'est pas celui pourtant du petit Thomas. Persécuté par ses maîtres, souffrant du complexe de l'immigré et du pauvre, il a plusieurs fois la tentation du suicide, tentation qui plus tard hantera aussi l'adolescent et le jeune homme.
Lu par:Jean Frey
Durée:4h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20237
Résumé: Quatrième tome de l'autobiographie de l'auteur. Cette fois, monsieur Bernhard, âgé de dix-huit ans est hospitalisé dans l'établissement pour poitrinaires Grafenhof. Il passe le temps en observant les autres malades et en réfléchissant à ses origines obscures. En effet, il n'a jamais connu son père et lorsqu'il ose aborder le sujet avec sa mère, il se heurte à une hostilité sourde et tenace. Son grand-père lui manque cruellement et bientôt, il devra affronter la perte d'un autre être cher en la personne de sa mère qui se meurt d'un cancer. Son état de santé est inquiétant et il doit subir un pneumopéritoine, intervention toute nouvelle à l'époque. Son univers se réduit donc à sa chambre de malade qu'il partage avec différentes personnes auxquelles il s'attache mais qui lui sont enlevées soit par une guérison miraculeuse ou bien une mort affreuse. Le jeune homme se sent de plus en plus seul au monde et son moral vacille. Il décide pourtant de se battre et de s'accrocher à ce qui lui reste de vie malgré toutes les épreuves et les perspectives d'avenir plutôt minces. Sa carrière de chanteur est sérieusement compromise et son certificat de commis d'épicerie ne lui est d'aucune utilité car qui va engager un poitrinaire pour servir la clientèle ? Il découvre « Les démons » de Dostoïevski ainsi que d'autres livres qui lui permettent de tenir le coup.
Lu par:Claude Fissé
Durée:4h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19952
Résumé: « Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu'on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu'il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu'il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s'en doute, l'apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l'avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l'essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n'existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d'un enfant et l'amour d'une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d'évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l'enfance et la mort.
Lu par:Jean Frey
Durée:4h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20007
Résumé: Après L'origine et La cave, ce troisième volet de l'autobiographie de Thomas Bernhard marque une étape décisive : la maladie l'ayant obligé à renoncer à sa carrière de chanteur, il se tournera désormais vers la littérature, avec cette passion qu'il met à devenir, envers et contre tout, lui-même.
Durée:4h. 21min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:25533
Résumé: Leo, de retour des Etats-Unis, la correspondance entre Emmi et lui reprend, d'abord timide après de longs mois de silence, puis tout s'enchaîne. Mais voici qu'Emmi souhaite en finir pour de bon et mettre un terme à cette relation épistolaire. Pour cela, elle veut rencontrer Leo, une fois au moins... La rencontre a lieu - conformément à la forme consacrée du roman épistolaire - sans public. Le lecteur n'aura droit qu'au compte-rendu... La relation virtuelle survivra-t-elle au test de la réalité? Comment maintenir la tension, si les deux personnages ne peuvent plus se cacher derrière les mots, mais se retrouvent face à face? C'est là tout le charme, pétillant et captivant, de cette romance virtuelle et virtuose.