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Un abécédaire

Résumé
De son vivant "auteur notoirement méconnu", comme il aimait lui-même à se présenter, Alexandre Vialatte (1901-1971) vit pourtant, année après année, le cercle de ses lecteurs s'agrandir, et sa gloire posthume ne cesse de prospérer. Méconnu, Vialatte le demeure cependant encore du grand public. L'explication tient peut-être à la richesse et à la profusion de son oeuvre, dont témoignent les chroniques prodigieuses qu'il a livrées pendant vingt ans au journal La Montagne. Une richesse et une profusion qui peuvent également provoquer chez ceux qui souhaiteraient la découvrir un léger sentiment de vertige au moment de sauter le pas... Une autre raison explique le déficit de notoriété dont continue de souffrir l'auteur des Fruits du Congo : sa personnalité. D'un tempérament discret, peu porté sur les mondanités, ce graphomane, forçat des lettres, consacrait la majeure partie de son temps et de son énergie à l'écriture, laissant à d'autres le soin de s'exposer sous les feux de la rampe. "Un abécédaire" vient opportunément lever le voile à la fois sur l'oeuvre et sur l'homme et réparer ainsi une forme d'injustice. De l'Auvergne d'où il était originaire à Kafka qu'il traduisit, de l'hippopotame qu'il chérissait à l'Homme, motif d'inspiration inépuisable, en passant par Napoléon, Sempé ou le western, cet abécédaire, qui puise à toutes les sources de l'oeuvre (chroniques, romans, correspondance...) propose une manière ludique de faire connaissance avec l'univers à nul autre pareil de Vialatte et révèle en filigrane le portrait sensible d'un auteur désormais culte.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 5h. 53min.
Édition: Paris, Julliard, 2014
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ISBN: 9782260022046

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Lu par :
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Lu par : Julie Legrand
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Lorsque le polar se charge des effluves du passé, cela donne le roman policier historique, qui gagne les faveurs du public dès les années 1980 et représente aujourd'hui un secteur phare des littératures policières. De l'Egypte ancienne à un passé proche, il embarque le lecteur dans un autre univers et le plonge dans le mystère.Quelle définition donner du polar historique? En quoi se distingue-t-il de ses " frères de fiction " qui font appel au passé d'une manière différente : les romans noirs et les romans policiers ésotériques ? Quels sont ses grands thèmes, ses époques de prédilection et ses héros ? Comment des romanciers sont-ils " tombés " dans le polar historique ? Comment explique-t-on son succès auprès des lecteurs et la relative indifférence qu'il suscite chez les auteurs de polars contemporains et les critiques ? Quels rapports ces romans entretiennent-ils avec l'Histoire des historiens? Voici quelques-unes des questions qu'abordent Jean-Christophe Sarrot et Laurent Broche dans ce premier ouvrage en français consacré au roman policier historique. A travers de multiples exemples et en donnant souvent la parole aux romanciers eux-mêmes - dont certains confient ici leurs " secrets de fabrication " -, les auteurs font partager leurs bonheurs de lecture et invitent à la découverte d'un nouveau continent littéraire, encore largement méconnu.
Durée : 1h. 55min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 27102
Résumé:Dans cette conversation qui prend parfois des allures de déambulation, plusieurs thèmes sont évoqués : le déplacement, que Le Clézio préfère à la fuite, l'enfance et ses rêves, l'alchimie et les lieux de l'écriture, la magie de l'aviation, des avions à hélices, du ciel, enfin visité.
Lu par : Nelly Debiesse
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Pour Philippe Le Guillou, l'amour des mots et de la langue remonte à l'enfance. De son adolescence dans le Finistère jusqu'à la publication de son premier roman au Mercure de France (L'inventaire du vitrail, en 1983), il évoque ici ses années de formation. La présence tutélaire de ses deux grands-pères, l'influence de certains professeurs et, surtout, la rencontre avec des écrivains, Patrick Grainville, puis Michel Tournier, furent déterminantes. Empreint d'une grande sensibilité, émaillé de très belles pages sur la Bretagne et ses paysages, cet autoportrait est avant tout l'hommage d'un écrivain à la littérature...