Contenu

Maudit soit le fleuve du temps

Résumé
Arvid doit affronter au même moment, la maladie de sa mère et son divorce. Sa mère, après l'annonce de son cancer de l'estomac, décide de retourner vivre dans sa maison de famille à Frederikshavn, dans le nord du Danemark, qu'elle avait quitté quarante ans plus tôt pour vivre en Norvège. Arvid la suit, et entre eux, la communication s'établit petit à petit.

Pas disponible en CD.

Durée: 5h. 47min.
Édition: Paris, Gallimard, 2010
Numéro du livre: 27710
ISBN: 9782070124916
Collection(s): Du monde entier

Documents similaires

Lu par : Janick Quenet
Durée : 7h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20940
Résumé:Je refuse est la chronique d'une amitié entre deux garçons, Jim et Tommy. Ils grandissent dans la même petite commune près d'Oslo, et malgré leurs différences, ils sont inséparables. Jim est enfant unique, couvé et protégé par une mère très pieuse, tandis que Tommy est l'aîné d'une fratrie de quatre. Sa mère a disparu, et il est malmené par un père alcoolique et violent. Bientôt, Tommy, sa soeur Siri et deux autres soeurs jumelles sont placés dans trois familles d'accueil différentes. Tommy, encore adolescent, va commencer à travailler dans la scierie de Jonsen, l'homme qui s'est proposé de prendre soin de lui, tandis que Jim continue à aller au lycée et à fréquenter Siri. Mais un jour, un incident banal sur un lac gelé - Jim, pris de peur, pousse Tommy sans réellement le vouloir - trouble cette amitié si forte, et c'est sans doute le souvenir honteux de ce moment qui constitue le point de départ de la descente aux enfers de Jim. Il commet une tentative de suicide, et lors de son séjour en hôpital psychiatrique, une confrontation stupide va séparer les deux amis à jamais. C'est seulement trente ans plus tard qu'ils se retrouvent, mais il est peut-être trop tard... Le récit avance alors sans souci de chronologie pour retracer la vie cabossée de ces deux hommes : si Tommy a fait carrière dans la finance, sa vie est dominée par ses échecs sentimentaux et sa colère. Quant à Jimmy, il vivote entre son travail de bibliothécaire et des arrêts maladie de longue durée. La narration donne également la parole à Siri, et des retours en arrière permettent de comprendre l'histoire de la mère de Tommy et le rôle que Jonsen a joué dans sa vie. Le récit se déploie lentement entre les années 60 et 2006 pour constituer une mosaïque narrative qui ménage le suspense jusqu'à la fin.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19002
Résumé:L'été 1948, Trond a quinze ans, et il est heureux d'être seul avec son père en vacances, dans un village près de la frontière suédoise. Il y retrouve son camarade Jon qui lui propose un matin d'aller "voler des chevaux". Il s'agit en réalité d'emprunter les chevaux d'un propriétaire terrien pour une petite échappée. Trond accepte, malgré une certaine appréhension, et l'aventure se termine mal pour lui : il tombe de cheval et se blesse, puis assiste, impuissant, à une étrange explosion de rage et de violence chez son ami. Son père lui apprend alors que la veille, un effroyable accident est survenu dans la famille de Jon qui quitte le village peu après. Trond passe alors le reste de l'été en compagnie de son père, dont il se sent de plus en plus proche. Quand un voisin lui révèle que ce dernier a été un membre actif de la Résistance pendant l'Occupation de la Norvège, il ne se doute pas encore que les événements dramatiques survenus pendant la Seconde Guerre mondiale vont jeter leur ombre sur sa propre famille et lui ravir son père. Plus de cinquante ans après, Trond décide de se retirer à la campagne au nord-est de la Norvège. Il a le sentiment que son rêve de quiétude est en passe de se réaliser mais un soir, il fait la connaissance de son voisin Lars, en qui il reconnaît le petit frère de Jon.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20237
Résumé:Quatrième tome de l'autobiographie de l'auteur. Cette fois, monsieur Bernhard, âgé de dix-huit ans est hospitalisé dans l'établissement pour poitrinaires Grafenhof. Il passe le temps en observant les autres malades et en réfléchissant à ses origines obscures. En effet, il n'a jamais connu son père et lorsqu'il ose aborder le sujet avec sa mère, il se heurte à une hostilité sourde et tenace. Son grand-père lui manque cruellement et bientôt, il devra affronter la perte d'un autre être cher en la personne de sa mère qui se meurt d'un cancer. Son état de santé est inquiétant et il doit subir un pneumopéritoine, intervention toute nouvelle à l'époque. Son univers se réduit donc à sa chambre de malade qu'il partage avec différentes personnes auxquelles il s'attache mais qui lui sont enlevées soit par une guérison miraculeuse ou bien une mort affreuse. Le jeune homme se sent de plus en plus seul au monde et son moral vacille. Il décide pourtant de se battre et de s'accrocher à ce qui lui reste de vie malgré toutes les épreuves et les perspectives d'avenir plutôt minces. Sa carrière de chanteur est sérieusement compromise et son certificat de commis d'épicerie ne lui est d'aucune utilité car qui va engager un poitrinaire pour servir la clientèle ? Il découvre « Les démons » de Dostoïevski ainsi que d'autres livres qui lui permettent de tenir le coup.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20088
Résumé:Salzbourg, c'est la beauté. l'art, la culture. C'est aussi une ville au climat pourri, peuplée de bourgeois bornés, mesquins, matérialistes, hypocrites. une ville haïe de l'auteur qui y est né, qui ne peut jamais y retourner sans se sentir de nouveau accablé par l'atmosphère qui s'en dégage. où tout être sensible se sent condamné à tous les abandons et parfois au suicide. C'est l'idée du suicide qui obsédait le collégien lorsque. dans le cagibi à chaussures de l'internat où l'avait placé son grand-père, il étudiait le violon. Internat dirigé par un nazi. selon des méthodes éprouvées. guère différentes de celles des bons catholiques qui le remplacèrent après la défaite. Entre-temps il y a eu la guerre et les bombardements avec leurs visions d'horreurs. Premier volume autobiographique de Thomas Bernhard, L'origine nous plonge dans l'enfer quotidien de l'internat dans lequel il a passé son adolescence. D'abord tenu par les nazis, il est reconverti en établissement catholique, après la chute du III Reich. mais les méthodes restent les mêmes...
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20105
Résumé:Né discrètement en Hollande où sa mère va cacher un accouchement hors mariage, Thomas Bernhard est bientôt recueilli par ses grands-parents qui vivent à Vienne. La crise économique des années trente les force à s'établir dans un village aux environs de Salzbourg où l'enfant découvre avec ravissement la vie campagnarde. Le grand-père, vieil anarchiste, doit aller s'installer à Traunstein, en Bavière. Le jeune Thomas se familiarise avec le monde de la petite ville, commence à s'émanciper, fait l'école buissonnière et ses premières escapades à vélo. Il découvre aussi le national-socialisme et la guerre aérienne.«Le monde enchanté de l'enfance» n'est pas celui pourtant du petit Thomas. Persécuté par ses maîtres, souffrant du complexe de l'immigré et du pauvre, il a plusieurs fois la tentation du suicide, tentation qui plus tard hantera aussi l'adolescent et le jeune homme.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20007
Résumé:Après L'origine et La cave, ce troisième volet de l'autobiographie de Thomas Bernhard marque une étape décisive : la maladie l'ayant obligé à renoncer à sa carrière de chanteur, il se tournera désormais vers la littérature, avec cette passion qu'il met à devenir, envers et contre tout, lui-même.
Durée : 1h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23592
Résumé:Un gynécologue quinquagénaire, actionnaire d'une clinique florissante, confesse qu'il mène une double vie, entre sa famille - une parfaite épouse, une fille mariée à un homme d'affaires et un fils qu'il vient de perdre dans des circonstances assez troubles - et la fréquentation assidue de salons de massage, maisons de passe et autres lieux où s'offrir les services d'inconnues pour une heure ou deux. Cette récente obsession sexuelle éloigne notre gynécologue de ses proches et l'amène à négliger ses obligations, y compris professionnelles. Cependant la dérive se poursuit et s'accentue jusqu'au jour où, dans la salle d'attente de son cabinet, un enfant dont il a miraculeusement guéri la mère lui raconte une étrange histoire aux accents de fable ou de parabole. Mario Bellatin joue au jeu de dames avec ces deux récits, où l'un va damer l'autre. II nous invite à imaginer les liens inattendus qui se tissent entre eux et, comme le fait David Lynch dans ses plus grands films, il nous laisse le soin de combler les vides. Le résultat est fascinant, inquiétant : sous les apparences lisses et propres de la meilleure bourgeoisie, affleurent soudain folie et perversion.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 8h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18170
Résumé:"Purgatoire" raconte l'histoire d'Emilia Dupuy, dont la vie s'est brisée un jour de juillet 1977, près de la ville de Tucumán, dans le nord de l'Argentine. Avec son mari Simon, cartographe comme elle, ils étaient partis en mission dans cette région lointaine pour parachever la carte d'une route internationale à la demande de l'Automobile Club de Buenos Aires. C'est alors qu'ils sont arrêtés par les militaires en raison de leurs activités «suspectes», ils détiennent en effet, pour leur travail, des cartes topographiques de toute la zone. Après avoir été détenue et torturée, Emilia est libérée par les autorités grâce à l'intervention de son père, le Docteur Dupuy, l'un des intellectuels du régime, dont les idées guident l'action de la dictature. Emilia rentre à Buenos Aires où elle pense retrouver Simon. Mais Simon ne rentrera jamais. Le calvaire d'Emilia s'étend sur plus de trente ans. Elle part chercher son mari à Rio où un témoin dit l'avoir vu ; elle parcourt les bidonvilles de Caracas et de Mexico où elle croit pouvoir retrouver sa trace. Elle n'accepte pas les conclusions de l'enquête menée par des ONG après la chute de la dictature ni les déclarations de plusieurs soldats qui ont vu le cadavre de Simon dans le patio d'une caserne. Emilia pense que son mari est toujours en vie car elle «sent» sa présence. Tomás Eloy Martínez, l'un des intellectuels argentins qui a dénoncé avec le plus de force et d'indignation les crimes de la dictature militaire de son pays, nous raconte cette histoire d'amour et d'obsession dans deux cadres temporels alternés : celui de la dictature et, trente ans plus tard, celui des derniers jours d'Emilia, devenue bibliothécaire dans une petite ville du New Jersey. La narration passe d'un contexte à l'autre, d'une époque à l'autre, et nous offre, à la fois, une fresque historique des années noires de l'Argentine et le portrait intime d'une femme seule, déséquilibrée et hantée par son passé.
Durée : 7h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31355
Résumé:Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
Lu par : Jean Mahler
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 5711
Résumé:Quatre personnages, une femme, un joueur, un soldat, un vieillard. Une étrange déambulation dans des paysages campagnards, entre rêve et réalité. Roman initiatique, d'accès difficile, et métaphysique. Voyage initiatique à travers les continents de quatre personnages guidés par un vieil homme. Chacun va rencontrer l'autre et ces autres vont former un groupe qui va se mouvoir, comme une expédition, fuyant ce qui l'a poussé à partir.
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65479
Résumé:Alors qu’il passe quelques semaines auprès d’un maître puisatier pour gagner un peu d’argent avant d’entrer à l’université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et, parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s’en éprend immédiatement, et, malgré leur différence d’âge, se noue entre eux l’esquisse d’une histoire d’amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le cœur gros de souvenirs, et n’aura de cesse de tenter d’oublier ce qui s’est passé. C’est sans compter sur la force du destin qui finit toujours par s’imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu’ils ont voulu enfouir au plus profond d’eux-mêmes. Dans ce roman de formation aux allures de fable sociale, Orhan Pamuk tisse à merveille un récit personnel avec l’histoire d’un pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La Femme aux Cheveux roux nous interroge sur les choix de l’existence et la place véritable de la liberté.
Durée : 28h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38196
Résumé:Comme tant d’autres, Mevlut a quitté son village d’Anatolie pour s’installer sur les collines qui bordent Istanbul. Il y vend de la boza, cette boisson fermentée traditionnelle prisée par les Turcs. Mais Istanbul s’étend, le raki détrône la boza, et pendant que ses amis agrandissent leurs maisons et se marient, Mevlut s’entête. Toute sa vie, il arpentera les rues comme marchand ambulant, point mobile et privilégié pour saisir un monde en transformation. Et même si ses projets de commerce n’aboutissent pas et que ses lettres d’amour ne semblent jamais parvenir à la bonne destinataire, il relèvera le défi de s’approprier cette existence qui est la sienne. En faisant résonner les voix de Mevlut et de ses amis, Orhan Pamuk décrit l’émergence, ces cinquante dernières années, de la fascinante mégapole qu’est Istanbul. Cette «chose étrange», c’est à la fois la ville et l’amour, l’histoire poignante d’un homme déterminé à être heureux. O. Pamuk est Prix Nobel de Littérature