Contenu

La Martinique en 200 questions-réponses

Résumé
Le nom de la Martinique évoque pour certains la Caraïbe, le soleil, les plages, les cocotiers, le dépaysement... Toutefois cette petite île possède d'autres atouts qui la rendent attractive. Son histoire, sa culture, sa faune, sa flore, sa population présentent des particularités qui font de ce département français d'outre-mer, une escale privilégiée dans la Caraïbe. On croit bien la connaître et l'on découvre tous les jours qu'il existe des lieux, des événements, des faits méconnus. Connaître la Martinique, c'est connaître son histoire pour comprendre le métissage de sa population et sa culture. Connaître la Martinique c'est connaître sa géologie pour comprendre son relief. Connaître la Martinique, c'est connaître les moindres recoins pour découvrir son patrimoine. La Martinique n'est pas une petite île perdue dans l'océan Atlantique. Elle est rattachée à l'Amérique, à l'Afrique et à l'Europe que ce soit par son histoire et son commerce. Elle entretient des liens étroits avec ces continents et cela est visible à travers la société. Ces 200 questions tentent d'interroger et d'attiser la curiosité des uns et des autres. Qui connaît le rôle joué par la Martinique pendant la guerre du Mexique ? Qu'est-ce que l'arbre à zombi ? Qu'est-ce que le Torgiléo? Qu'est-ce qu'un gecko ? Autant d'aspects souvent ignorés que cet ouvrage tente d'éclairer.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 8h. 35min.
Édition: Chevagny-sur-Guye, Orphie, 2011
Numéro du livre: 26786
ISBN: 9782877636629
Collection(s): En 200 questions-réponses
CDU: 910

Documents similaires

Durée : 20h. 13min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 25340
Résumé:Ce livre, vendu à plus de 65 000 exemplaires depuis sa réédition dans la " Petite collection Maspero ", reste un grand classique : son auteur fut acteur et témoin de la Commune de Paris. Il se mit au travail au lendemain de la défaite et ce travail dura vingt-cinq ans. Il a enquêté avec acharnement auprès de tous les survivants, dans l'exil à Londres, en Suisse, puis consulté tous les documents disponibles à l'époque. Le résultat est cette " somme ", qui n'est pas seulement un récit historique événementiel, de l'insurrection à la répression : elle est un tableau de tous les courants de la pensée sociale, de tous les affrontements internes, un bilan des réalisations ou des tentatives, " mesures éparses, tôt dispersées au vent de la lutte et des divergences, mesures significatives pourtant ", qui caractérisent, pour Jean Maitron, cette Commune qui fut " un trait d'union plutôt qu'une coupure dans l'histoire du mouvement ouvrier français ". " La dernière barricade des journées de Mai, écrit Lissaragay, est rue Ramponneau. Pendant un quart d'heure, un seul fédéré la défend. Trois fois il casse la hampe du drapeau versaillais. Pour prix de son courage, le dernier soldat de la Commune réussit à s'échapper. " La légende veut que ce dernier combattant anonyme ne fut autre que Lissagaray lui-même : tant il est vrai que chez lui la modestie de l'historien va toujours de pair avec la ténacité et l'intransigeance du militant.
Lu par : Marc Levy
Durée : 7h. 39min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 76608
Résumé:L'auteur revient sur l'histoire de la Bretagne et l'évolution de son image. Il met en lumière sa singularité à la fin du Moyen Age et analyse les différents évènements qui ont bouleversé le territoire et ses habitants.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 12h. 19min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23952
Résumé:Lorsque Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en novembre 1799, il martèle son intention de rétablir l'ordre en France et de restaurer un pays marqué par dix années de crise. Il ne souhaite pourtant pas revenir sur les principes fondamentaux de la Révolution, mais entend la terminer, c'est-à-dire en consolider les acquis sur des bases solides. Le nouvel ordre qu'il impose est donc d'abord politique, et s'accompagne de la mise en place de nouvelles institutions, mais il concerne aussi tous les aspects de la vie en société. II s'incarne alors dans le Code civil qui devient le socle de la France impériale. Les Français n'ont pas tous adhéré à ce nouvel ordre. Pourtant les réactions ne proviennent pas uniquement de ceux qui récusent le régime politique, qu'ils soient royalistes ou jacobins, et que l'on voit à l'œuvre depuis l'attentat de la rue Saint-Nicaise jusqu'à l'affaire Malet. Elles émanent aussi de tous les Français qui refusent le nouvel ordre des choses, les conscrits insoumis ou déserteurs, les vagabonds et les mendiants, les réfractaires au droit rural ou au Code civil, les chouans tombés dans le brigandage. Ce sont eux que le régime décrit comme des fauteurs de désordre. Dès lors le régime cherche à les faire rentrer dans la norme qu'il a fixée. Il dispose pour ce faire de forces de l'ordre particulièrement sollicitées et qui impriment leur marque à l'Empire. Avec la publication du Code pénal en 1810, et le renforcement du contrôle policier sur le pays, l'ordre napoléonien atteint son apogée. Pourtant le régime s'effondre quatre ans plus tard, certes sous les coups des puissances alliées, mais sans que la société reconstruite par Napoléon ait pu servir de rempart pour sauver l'Empire.
Durée : 5h. 5min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24283
Résumé:L'Inde, ses maharadjahs, ses mendiants, ses couleurs, ses odeurs, sa poésie... Mais quoi de commun entre le mendiant de la gare d'Howrah à Calcutta et la brillante étudiante de Delhi, devenue écrivain à succès en Occident ; entre le renonçant installé dans un temple désaffecté du Tamil Nadu et Ratan Tata, le chef du plus prestigieux des conglomérats indiens ; entre l'intouchable qui se bat pour passer son permis de conduire et le jeune bonze qui vient d'entrer dans un monastère du Ladakh ? Rien ou plutôt si, l'Inde justement, ce pays au milliard d'habitants et aux dix mille paysages, où tout divise - les religions, les castes, les langues, la géographie, l'histoire - et où tout le monde se rassemble pourtant grâce à une alchimie étrange, le fait d'être indien. Du golfe du Bengale à l'hôtel Taj Mahal de Bombay, des palais du Rajasthan aux temples du Tamil Nadu, ce roman insolite dévoile, à travers les portraits et les témoignages de personnages hors du commun, la surprenante réalité indienne, d'hier et d'aujourd'hui. Un voyage drôle ou tragique, où la fureur des batailles le dispute à la sensualité des amours et aux élans de la spiritualité. Loin des clichés et des idées reçues.
Lu par : Michelle Fournet
Durée : 13h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23135
Résumé:Ce n'est pas la plus grande ville du monde, mais c'est la plus fameuse. Et c'est aussi la ville de tous les dangers. La paix du monde, son équilibre se jouent en partie à Jérusalem. On l'aime, on la hait, on en rêve, on la convoite, on la veut pour soi tout seul, on est prêt à mourir pour elle. Pourtant son histoire est mal connue, on en retient seulement quelques bribes, liées à des personnages qui sont entrés dans le folklore de l'humanité : David, Salomon, les Maccabées, Hérode, Titus qui aima Bérénice, les rois croisés qui s'en emparèrent au nom du Christ, Saladin au nom de l'Islam, Ben Gourion qui en fit la capitale d'un pays créé à partir de la déclaration d'un lord anglais. On ignore souvent qu'elle exista deux mille ans avant d'être conquise par David. On ne sait pas qu'elle fut amorrite, hittite, avant de devenir une colonie militaire égyptienne d'Akhenaton, le pharaon qui, le premier, sur les bords du Nil, quand Moïse y vivait, rêva d'un Dieu unique. On lui doit une religion et une forme de régie, la théocratie, où le pouvoir est détenu par Yahvé, le Dieu unique qui se manifesta dans les sables du Sinaï. D'où naîtront le Christianisme et l'Islam, religions mais aussi civilisations qui découvrent aujourd'hui encore des raisons de s'affronter. Sur quelques kilomètres carrés se dressent leurs lieux saints : le Mur des Lamentations des Juifs, reste d'un temple construit par Hérode qui n'était pas juif, mais arabe, la mosquée d'Al Aqsa que l'on doit à un calife mécréant qu'inspirait Byzance, le Saint Sépulcre enfin, découvert au cours d'une vision par la mère de Constantin sous un temple dédié à Vénus. L'histoire que nous propose Jean Lartéguy évite de se perdre dans les subtilités des spécialistes, de verser dans les passions politiques, religieuses, idéologiques, car elles lui sont étrangères. Elle fait appel aux plus récentes découvertes des archéologues, qui rendent à la Ville Sainte, hors des nuées de légendes qui l'entourent, son vrai visage. Ne dit-on pas qu'à Jérusalem les sages deviennent fous et les fous plus fous encore ? L'auteur, qui vint souvent dans la Ville sainte et y séjourna en agnostique tolérant, s'est efforcé de ne pas tomber dans cet excès. Il tente de nous donner ici une histoire sereine d'une ville qui ne le fut jamais.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 14h. 58min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21384
Résumé:Sur le conflit qui oppose les Gaulois aux Romains, on ne connaît généralement que l'épisode de la conquête des Gaules racontée par César et qui se déroula pendant huit ans au milieu du 1er siècle av. J.-C. Or, c'est dès 390 av. J.-C. que le Gaulois Brennus et ses troupes occupèrent durablement Rome et prononcèrent l'humiliant " Vae victis ", " Malheur aux vaincus ". La prise de Rome fut la cause d'un traumatisme irréductible, sans cesse rappelé par tous les historiens de Rome, notamment par le plus grand d'entre eux, Cicéron. A partir de cet événement majeur, se succédèrent les péripéties d'une lutte inexpiable au cours de laquelle les Gaulois, rêvant toujours de réoccuper Rome, s'allièrent par les armes et la diplomatie à tous les adversaires des Romains Carthaginois avec Hannibal, Grecs avec le roi Persée, Germains ou Barbares lors des grands invasions des IIe et IIIe siècles de notre ère. L'auteur démontre également que la prétendue romanisation de la Gaule, thème sans cesse rabâché par les historiens, fut un leurre ou tout au moins une légende : en réalité, il y eut sans cesse des révoltes gauloises contre l'Empire romain. Pendant dix siècles, liberté et indépendance furent les mots d'ordre constants des chefs gaulois. Si les Gaulois furent toujours vaincus parce qu'ils opposaient leur masse aux tactiques éprouvées des légionnaires romains, ils ne renoncèrent jamais à harceler par tous les moyens possibles l'occupant romain, jusqu'à la chute de Rome au Ve siècle de notre ère.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 8h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21455
Résumé:Plus vieux monument de Paris - il date du treizième siècle avant Jésus-Christ -, l'obélisque de la Concorde a été offert à la France en 1830. Une somme incalculable d'énergie, d'ingéniosité et d'audace devait être nécessaire pour aller prendre à Louqsor ce monolithe de deux cent vingt tonnes, lui faire descendre le Nil, traverser deux mers, remonter la Seine, puis l'ériger sur la plus belle place de la capitale. Cette étonnante aventure, marquée par toutes sortes de péripéties et de débats, a duré près de six ans. Robert Solé, qui a déjà consacré plusieurs livres à son pays d'origine, la raconte ici en spécialiste de l'Égypte et en romancier.
Lu par : Alain Guillaume
Durée : 19h. 46min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24358
Résumé:Rien ne prédisposait Jean-Baptiste Colbert, né en 1619, à une carrière politique : il aurait dû prendre la succession de son père Nicolas, riche marchand drapier originaire de Reims, qui vend ses marchandises dans toute l'Europe. Et pourtant. A vingt-quatre ans, Jean-Baptiste entre comme commis au service du puissant Le Tellier, secrétaire d'Etat à la Guerre de Richelieu. A trente-deux ans, il est l'intendant privé de la fortune de Mazarin qui gouverne la France pendant la minorité de Louis XIV. Dix ans plus tard, il est le plus proche conseiller de Louis XIV qui le fait entrer au Conseil d'en-haut comme ministre d'Etat, le nomme surintendant des Bâtiments (1664), contrôleur général des Finances (1665). A sa mort en 1683, seules la Guerre et les Affaires étrangères lui auront échappé, encore s'en sera-t-il occupé en sous-main, se faisant de solides inimitiés avec les titulaires de ces postes, Louvois en particulier. Et pendant plus de vingt ans, il aura incarné l'Etat aux côtés du Roi-Soleil. On connaît l'image consensuelle et convenue de Colbert telle qu'elle a été complaisamment forgée et véhiculée par les historiens de la IIIe République : le ministre mesuré, austère, intègre, pragmatique, serviteur jusqu'au sacrifice personnel de son roi, de l'Etat, du royaume. Au fil de ces pages, celui que Mme de Sévigné appelait "le Nord", craignant "la glace qui l'attendait" juste avant d'entrer en audience avec lui, apparaît tel qu'en lui-même : prêt à tout pour conquérir puis conserver le pouvoir, d'une rare violence devant les obstacles, retors, machiavélique et manipulateur - les épisodes de sa lutte contre Fouquet, le surintendant des Finances qu'il finira par abattre, sont là pour le démontrer -, ne pensant qu'à placer les membres de sa famille aux plus hauts postes et à accroître sa fortune par tous les moyens, même frauduleux.
Lu par : Hubert Charly
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23143
Résumé:Durant tout l'Ancien Régime, la Galerie des Glaces de Versailles, passage couvert reliant le Grand Appartement du Roi à celui de la Reine, et entièrement dédié à la gloire du Roi-Soleil, sert également de salle du trône pour les réceptions d'ambassadeurs et de salle de bal pour les mariages de la famille royale. Dès 1681, le Mercure galant exprime son admiration devant la beauté des peintures de la voûte et, jusqu'en 1773, tout au long des règnes de Louis XIV et de Louis XV, il entretiendra ses lecteurs des fêtes et des cérémonies grandioses qui s'y déroulent. La presse, au service de la propagande royale, inaugure ainsi le reportage mondain, avec ses relations sur les fastes de la vie de la cour, très prisées du public.
Lu par : Muriel Dennefeld
Durée : 11h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24443
Résumé:En 2009, les grandes grèves qui ont secoué la Guadeloupe et la Martinique ont surpris journalistes comme politiques en métropole, révélant ainsi la méconnaissance de ces îles. Tenues à l’écart de l’histoire coloniale, ces anciennes colonies sucrières ont pourtant eu un destin très singulier dans l’empire français. En 1848, avec l’abolition de l’esclavage, les Antillais sont déclarés citoyens français, mais l’acquisition de la liberté ne change en rien leur quotidien. À partir du retour de la République en 1870, c’est la revendication de l’égalité qui scande l’histoire des Antilles françaises. Elle est portée par une bourgeoisie de couleur qui souhaite se conformer au modèle de civilisation incarné par la mère patrie. Cette quête paraît aboutir en 1946, quand la Guadeloupe et la Martinique deviennent des départements français. Pourtant, la véritable égalité, notamment sociale et économique, est sans cesse différée. Les solutions proposées, souvent perçues comme discriminantes, renforcent le sentiment des Antillais d’être des laissés-pour-compte de la République. En se fondant sur un travail d’archives considérable et sur la connaissance intime qu’il a de ces îles, Jacques Dumont montre comment les revendications politiques se sont peu à peu déplacées sur le terrain de l’identité culturelle, creusant encore le malentendu entre les Antilles et la métropole. En retraçant la montée des désillusions, tout au long du XXe siècle, en Guadeloupe et en Martinique, il comble une lacune majeure de notre histoire.
Lu par : Poutrel
Durée : 9h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24357
Résumé:Tour à tour légendes, clichés ou contre-vérités, les idées reçues sont puissantes... et nombreuses ! Insidieuses, dérangeantes, elles forment ce bastion des connaissances communément admises, sans même que l'on prenne la peine de les interroger tant l'évidence de leur fondement s'impose à nous. Vous pensez que c'est Christophe Colomb qui a découvert l'Amérique ? Que Jeanne d'Arc était bergère ? Que Néron a incendié Rome ? Que Charlemagne a inventé l'école ? Que Molière est mort sur scène ? Que le mariage des prêtres a toujours été interdit ? Que la carmagnole est une danse ? Qu'on ne s'est pas battu en juin 1940 ? Eh bien, détrompez-vous : tout cela est FAUX ! Sous la plume aiguisée et si bien documentée des historiens écrivant pour la revue Historia, chacune de ces étonnantes notices rétablit une vérité historique... insoupçonnée. De l'Antiquité à nos jours, chaque époque est passée au crible d'une série de postulats éclectiques, efficacement déconstruits. Laissez-vous surprendre à votre tour et découvrez la vérité sur 150 idées reçues sur l'histoire.
Lu par : Josselyne Daul
Durée : 19h. 25min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 25513
Résumé:L'Inde fait aujourd'hui irruption sur la scène internationale à la faveur de la globalisation économique, forte de son nouveau statut de puissance nucléaire et en vertu d'une formidable dynamique culturelle dont la littérature et le cinéma sont les meilleurs symboles. Cette montée en puissance est le fouit de ce qu'elle a semé au lendemain de l'indépendance de 1947, point de départ de cet ouvrage qui décrit la trajectoire singulière de l'Inde contemporaine, tant au plan politique que diplomatique, économique, social et artistique. Le non-alignement des années 1950 a ainsi fait place à un rapprochement avec l'URSS avant de céder le pas à la convergence indo-américaine des années 2000 ; l'intervention de l'Etat dans l'économie a été remise en cause dans les années 1990, la libéralisation donnant naissance à une nouvelle classe moyenne et creusant les écarts entre les régions ; l'urbanisation s'est poursuivie au rythme de la croissance démographique sans que l'exode rural ne vide pour autant les campagnes, toujours majoritaires ; les castes ne s'agencent plus suivant un ordre aussi hiérarchique que dans le passé, mais si elles s'organisent en groupes d'intérêt en compétition pour le pouvoir et l'obtention d'une meilleure part du gâteau, leur rôle dans la société ne faiblit pas. La dimension culturelle informe également tout l'ouvrage, non seulement parce qu'on ne comprend pas l'Inde en dehors de ses catégories propres, mais aussi parce que ce pays, riche en arts, est porteur d'une grande civilisation. Celle-ci souffre toutefois de tensions religieuses qui opposent notamment les hindous aux musulmans, un phénomène indissociable du contentieux indo-pakistanais à l'origine de trois guerres en cinquante ans. Cette nouvelle édition, augmentée de sept nouveaux chapitres et entièrement mise à jour, permet d'appréhender pleinement l'Inde dans sa complexité.