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Le fils: récit

Résumé
Le Fils est mort. Méningite foudroyante. Et rien ne prédispose à la mort d'un enfant. Tout est perdu, d'un seul coup. Tout s'éteint. On traque le moindre signe, une odeur, une image ; on décortique le moindre souvenir. Cette expérience tragique, Michel Rostain en a fait un livre. Et prête sa plume, sa voix, son "je" à celui qui n'en a plus. Celui qui voit tout, sait tout. Qui sait la douleur et les pleurs, le vide, l'immense chagrin de ceux qui restent. Et raconte sa vie, sa courte vie de jeune homme. Avec tendresse, amour, pudeur, humour, le Père se coule dans les habits du fils, relit, réécrit leur vie commune, de l'autre côté du voile. Et lui redonne un souffle. Du deuil à la lumière...
Durée: 5h. 21min.
Édition: Paris, Pocket, 2011
Numéro du livre: 19796
ISBN: 9782266216326
Collection(s): Pocket

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Résumé: "Chacun a son histoire de maladie et de mort, chacun a ses pertes, ses images aux noires ramifications et qui ne pâlissent pas. Les morts ne sont jamais morts, ils ont leur place dans les premières phrases d'une rencontre, d'une discussion, ils sont assis dans les jardins, aux tables, devant les soupières, les corbeilles de pain blanc tranché, ils ordonnent, allons, parlez de moi à présent, ne baissez pas les bras, n'arrêtez pas de parler de moi". Zsuzsa Bánk passe un dernier été auprès de son père qui va mourir. Histoires intime et politique se mêlent. A la fois infiniment pudique et très cru, d'une grande tendresse et d'une violence inouïe, un texte lumineux et bouleversant dont les effets rappellent ceux de "L'Année de la pensée magique" de Joan Didion.
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Résumé: " On traverse des foules toute sa vie, pour ne pas se perdre ou perdre des morceaux de soi. Je traverse la foule comme on traverse la vie, je contourne. " Un jour comme un autre de décembre, Dorthée se confronte à l'indicible : le suicide de son mari, qui la laisse seule avec deux petites filles face à un gouffre d'incompréhension. Tout ce qui entoure la mort est pénible, long, compliqué. Il faut attendre, répondre à des questions. Mais le deuil donne aussi le droit de s'affranchir des conventions. Dorothée veut qu'il éclate à la face du monde, elle veut rester qui elle est, une femme qui jouit. Pas seulement une veuve et une mère, mais une femme libre avec son imaginaire et son grain de folie. Alors, passés le choc, la colère et la doueur, elle prend ses émotions et ses enfants sous le bras, qui l'épuisent et la comblent. Les fantômes, elle les brûle. Ecrit dans l'urgence de la peine avec la grâce des âmes sensibles, Traverser la foule balance entre le réalisme, le rock et la poésie.