Peau morte
Résumé
Le 9 juillet de cette année-là, sa vie d'adolescente bascule. Au petit matin, elle est rouée de coups, molestée à la poitrine, frappée au ventre, violée par un homme tandis que deux autres la tiennent par les épaules, puis, une fois leur crime accompli, elle est laissée à terre. Elle sait que ces salauds ne seront jamais retrouvés. Ce n'est pas seulement son corps qu'ils ont souillé. Aussi un sentiment indicible l'envahit-il presqu'aussitôt: malheureusement ils ne l'ont pas tuée...
Lu par :
Anne-Lise Zambelli-Blanc
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature suisse
/
Récit
Durée:
1h. 7min.
Édition:
Vevey, Ed. de l'Aire, 2013
Numéro du livre:
19795
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782940478835
Documents similaires
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19890
Résumé:Quatrième de couverture : « Que l'on soit à la traite ou l'autre devant son établi, les heures pour eux sont fixes, les horaires immuables, les journées réglées, le temps alloué, celui d'une vie, découpée avec minutie avant même que d'être vécue, des jours pareils à ces images patiemment ciselées dans du papier noir, appliquées sur un fond blanc, qu'on envoie pour les fêtes ou qu'on suspend contre les carreaux d'une fenêtre qu'on veut coquette ; tableaux champêtres admirés non point pour la richesse du motif ou pour l'inventivité de l'auteur, mais bien pour la précision du coup des ciseau, la sûreté du trait, la propreté de l'exécution. »
Lu par : Simon Corthay
Durée : 6h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20944
Résumé:Tiré du site Internet d'Art & fiction: "Sans titre est un roman, ou plus exactement un récit dans le genre des témoignages dont regorge l'édition contemporaine, du type "ma vie est passionnante" ou "toute la vérité´ sur ce que j'ai vécu" ... Ce sont les souvenirs d'une œuvre d'art, un des chefs-d'œuvre du XXIe siècle. En se découvrant soudainement un don de parole, cet objet, exposé dans l'immense musée du Nouveau Louvre, décide de raconter son histoire à un visiteur, pour corriger les versions officielles qui lui semblent trop éloignées de la réalité. C'est le premier roman d'Hubert Renard, plus habitueé à faire des images qu'à écrire de la littérature. Il tente de décrire la fabrique de l'art, mais surtout d'inventer, à travers la naïveté d'une voix imaginaire, une façon de raconter, de mettre en image les rouages du système culturel, tout en s'éloignant des analyses structurelles qui ont déjà été faites. Il s'agit ici de chercher, à travers la voix fictive d'une œuvre, où se cache le mystère de l'art. Difficile de déterminer - mais est-ce important ? - si ce livre est à ranger du côté de la littérature ou du côté des arts plastiques ... Né en 1965 à Lyon, Hubert Renard vit et travaille à Paris. Il construit sa propre et possible carrière d'artiste, en accumulant une documentation constituée de catalogues d'exposition, d'articles de presse et de monographies."
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 49min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19356
Résumé:A l'exemple de Gorki, faut-il avoir subi toutes les misères et senti toutes les beautés du monde, pour oser s'attaquer aux souvenirs de l'enfance, exhumés de la mémoire avec la fulgurance de l'éclair ? Mémoires séquentielles qui expliquent l'amour de la liberté et de la justice mais aussi la violence, la tendresse, la rébellion que pimentent et adoucissent tout à la fois l'humour et la satire de soi-même. « "Ce sont les hommes qui amènent leurs fils à l'école le premier jour " : d'un geste inhabituel, mon père m'empoigne la main qu'il serre très fort à me faire mal. Je le regarde mais lui ne me voit pas. On dirait qu'il a hâte d'arriver ; j'ai de la peine à le suivre. Mon sac d'école ballotte dans mon dos ; on entend qu'il n'y a pas grand-chose dedans : une règle, une plume à bec, une boîte de crayons de couleur Caran d'Ache. Jeudi dernier, je suis allé avec ma mère aux Galeries Vaudoises. Le sac, c'est moi qui l'ai choisi : il est rouge avec des lanières blanches, aux couleurs de la Suisse. »
Lu par : Janick Quenet
Durée : 5h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18748
Résumé:Le père de l'auteur n'a jamais pu lire un de ses livres - il était à demi illettré -, mais il connaissait le langage des oiseaux et autres trésors de la nature. Gilberte Favre a dû attendre sa mort pour découvrir l'indicible de son enfance, clé de tant de mystères. Sur le chemin de l'écriture et de la vie, elle a cependant eu le privilège de compter sur un guide précieux, le « Père-Poète », Maurice Chappaz. De la Suisse au Hoggar, en passant par le Liban et le Kurdistan, son itinéraire est notamment éclairé par des personnalités aussi lumineuses qu'Andrée Chedid, Eleni Kazantzaki, Ghassan Tueni. Ce livre peut être considéré comme un chant d'amour et de reconnaissance à son père, à son père spirituel et à ses amis d'ici et d'ailleurs, mais il est aussi le récit émouvant d'une petite fille qui a trouvé son salut dans les livres.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20339
Résumé:Dix ans que le journaliste suisse Arnaud Robert parcourt Haïti. Pour Le Monde, Le Temps, la Radio Télévision Suisse et nombre d'autres médias, il a couvert la chute de Jean-Bertrand Aristide, les mouvements artistiques, la politique ordinaire, les séquelles du séisme, le quotidien d'une île qu'il aime profondément. A la demande du Nouvelliste, le seul quotidien d'Haïti, il a commencé à publier en 2012 une série de chroniques, baptisées «Journal d'un Blanc». Elles sont les visions extérieures, les questions posées, la lecture des travers minuscules, des forces identitaires et des proses rimées qui agitent un pays réduit en général, par les médias internationaux, à ses catastrophes. A ce recueil, s'ajoute un long texte, Les Lustres, qui dresse le bilan d'une décennie de rencontres paradoxales, celles d'un Suisse en Haïti, et qui questionne au fond notre regard sur l'autre.
Lu par : André Cortessis
Durée : 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69179
Résumé:Quelle voix donner à la douleur ? Quelle voix donner à cet invisible qui met le corps au supplice, qui transforme les nuits et les jours en un brasier immense, consumant toute force, toute envie ? Du cri jusqu'au murmure, dans l'urgence d'une respiration nouvelle, l'auteur lui donne ici une voix dont l'écho fait battre le coeur : celle de l'espoir.
Lu par : Catherine Bellot
Durée : 5h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 78189
Résumé:Henri, Annette et leurs trois filles évoluent dans un univers tiraillé entre cimes et abîmes, vertigineux de beauté et d’exigences. Les frottements entre villageois et hôtes de passage redessinent quotidiennement la tradition, la foi, les habitudes et l’usage des mots. L’arrivée d’une jeune Française dans cette maison bouleversée par une tragédie brisera cette mutique intranquillité. Escarpées invite à s’asseoir à la table d’une famille le temps de quatre saisons à la montagne, dans les années 1990. Il s’y goûte un quotidien rythmé par la nature, le souffle des bêtes et les fêtes villageoises. L’essentiel est souvent passé sous un silence ourlé de maladresses, d’excès, de gros mots et d’amour, surtout.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18980
Résumé:En août 1994, le père de Benoît Damon et d'Yves Laplace est touché par une encéphalite, qui vient «pincer» les coeurs alentour et «réfuter» sa vie. Dans les jours, les semaines, les mois qui suivent, au fil de l'hospitalisation et du rétablissement aléatoire, les deux fils écrivent «sur» leur père (et sur leurs enfances) Le Coeur pincé et La Réfutation. Ces deux récits allaient connaître un certain retentissement. Seize ans plus tard, Benoît Damon et Yves Laplace ont revu leurs livres. Augmentés de photographies, de post-scriptum inédits et de préfaces croisées, ils prennent ainsi - avec leur publication simultanée à l'Aire bleue - un visage et un sens nouveaux.
Lu par : André Cortessis
Durée : 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76048
Résumé:Deux soeurs prisonnières du fracas des bombes, et au-dessus d'elles, comme une fenêtre ouverte sur le printemps, la musique d'un violoncelle. Que faire face à la violence du monde ? Marie décide de rester alors que Clémence part, migrante désormais, vers l'autre rive. Dans ces lieux de chaos, restent l'amour et la solidarité que Marie trouve aux côtés de Sarah ; elles décident de rejoindre Clémence. De l'atelier du luthier, l'espoir d'une harmonie nouvelle à travers le son d'un violoncelle.
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18156
Résumé:Un village connu pour ses miracles, Canindé, État du Cearà dans le Nordeste au Brésil. Un étranger portant une valise légère descend de l'autobus. Il ne restera pas longtemps. Il sait qu'ici les morts ne sont pas enterrés dans un cercueil, mais dans le hamac dans lequel ils ont dormi toutes les nuits de leur vie. Le cortège funèbre auquel il assistera va le surprendre. Dans une caissette blanche au bord du trottoir gît une petite fille entourée de ses parents qui posent pour la dernière photographie. À partir de cette rencontre insolite, démarre le voyage réel et imaginaire de l'étranger qui aide la petite Fatima à sortir du linceul pour l'accompagner le long du parcours de sa vie non vécue. Hugo Loetscher pénètre dans un monde de misère et de résignation, de fantaisie miraculeuse et de traditions ancestrales.
Lu par : Colette Audeoud
Durée : 5h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 4325
Résumé:La perte de la mère et le pouvoir salvateur de l'écriture.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18550
Résumé:... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?