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Six excentriques

Résumé
«Livré aux seuls gens normaux, le monde n'aurait pas un grand avenir. Cela devrait nous enseigner la tolérance et l'écoute la plus attentive à l'égard des excentriques de toute sorte, inestimables insensés, nos frères, nos semblables. Car c'est aussi par eux, qui se tiennent vaillamment sur les crêtes de la raison, que nous avons tous, peut-être, une chance d'atteindre un jour à l'essentiel.» Ces six excentriques sont : Raymond Roussel, Pierre Loti, Salvador Dali, Rosa Bonheur, Bobby Fischer et Sarah Winchester.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 1h. 38min.
Édition: Paris, Gallimard, 2003
Numéro du livre: 19346
ISBN: 9782070768684
CDU: 844

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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70369
Résumé: Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Homme aux talents multiples - éditeur, journaliste et activiste, encyclopédiste, essayiste, traducteur, romancier -, Bertil Galland, né en 1931, a transformé le paysage littéraire de la Suisse romande. Mais son plus haut mérite est d'avoir revivifié la littérature romande, dès 1960. Homme aux talents multiples - éditeur, journaliste et activiste, encyclopédiste, essayiste, traducteur, romancier -, Bertil Galland, né en 1931, a transformé le paysage littéraire de la Suisse romande tout en se faisant le témoin de cinquante ans d'Histoire, globale et locale. Vaudois par son père, Suédois par sa mère, il a arpenté tant le globe que la Suisse, imaginé deux collections à visée encyclopédiques, publié des Ecrits en huit volumes. Mais son plus haut mérite est d'avoir revivifié la littérature romande, dès 1960. Editeur de génie fédérant ses auteurs en un réseau amical, il a fait éclater dans la francophonie des talents restés dans l'ombre (Corinna Bille, Maurice Chappaz) et nombre d'écrivaines et écrivains découverts par sa revue Ecriture. Jacques Chessex lui doit le Goncourt, Georges Borgeaud le Renaudot, Ella Maillart la renommée grâce à ses rééditions.
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Résumé: Qu'est-ce que le faux en art ? On pourrait le définir comme « le travail volontairement trompeur de personnages habiles visant à faire passer pour authentiques des imitations d'objets réels afin d'en tirer profit ». Ainsi, serait faussaire le copiste qui tenterait de faire passer son travail pour une oeuvre réelle d'un maître... Mais ce serait un peu trop simple et un peu court : que dire, en effet, d'un peintre qui signerait des faux qu'on lui attribue, par complicité ou par étourderie, parce qu'il y trouve avantage ou ne se souvient plus de ce qu'il a fait des années plus tôt ? Ou qui signe des feuilles vierges, comme Dali ? Que dire d'un faussaire qui n'imite pas des oeuvres existantes, mais en crée, comme Van Meegeren et ses Vermeer inconnus ? Ou des artisans russes qui, dans la banlieue parisienne, au milieu des années 1980, inventèrent de toutes pièces un mouvement pictural néo-impressionniste, l'École de Vladimir, que le régime communiste aurait occulté ? Surtout, au fond, est-ce le faussaire qui trompe le public ou le public qui ne demande qu'à être trompé ? D'autant plus que les faussaires sont des gens quelquefois sympathiques et souvent très divertissants...
Durée:4h. 52min.
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Résumé: "Le sentier est étroit. Se rétrécit. Le brouillard s'épaissit et s'accroît mon sentiment d'urgence. Alors que ne l'éprouve plus mon compagnon qui avance en somnambule, sûr de son pas, au bord de l'abîme. Compagnon de route depuis soixante-deux ans. Cheminant ensemble, l'un soutenant l'autre, lorsque l'élan venait à faiblir sur le redoutable, l'éblouissant, le ténébreux, le luxuriant, le désertique chemin que fut le nôtre. Côte à côte ou l'un derrière l'autre qui le guidait. Pas à pas. À tâtons parfois, chacun poursuivant et découvrant au fur et à mesure de ce long cheminement son rêve intérieur en perpétuelle formation". Cécile Reims poursuit ici la méditation débutée avec Peut-être, interroge obstinément le sens d'une existence exceptionnelle, rude et belle, vouée à l'art en total partage avec l'écrivain et dessinateur Fred Deux, dans l'ombre comme dans la lumière. Quand lui a quitté les états ordinaires de la conscience, elle voudrait retenir quelques repères, un semblant de maîtrise sur l'ultime écoulement de la vie - dans la conscience, pourtant, la plus aiguë qui soit, du nécessaire et salutaire détachement.
Durée:5h. 34min.
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Résumé: Il n'y a pas d'équivalent actuel d'une telle célébrité. L'Europe entière connaissait son nom. Ses livres étaient tous des succès. Ses amis écrivaient l'Histoire. Elle fréquente Voltaire, Diderot, le tsar de Russie et le roi de Suède, Jefferson et Lord Byron. Elle dîne avec Juliette Récamier, Talleyrand, Lafayette ou Chateaubriand. Elle a comme amant Benjamin Constant. Intellectuelle visionnaire, elle met son immense fortune héritée de son père Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI, au service de ses idées libérales. En littérature, elle est la première à décrire les sentiments, les émotions, à pratiquer l'introspection. Avec Goethe, elle ouvre la voie du romantisme. Mère fusionnelle, elle fit tout pour garder auprès d'elle ses enfants, elle en a cinq de quatre pères différents, dans ses nombreux voyages et exils. Amoureuse transie, elle a de nombreux amants, osant toujours suivre les élans de son coeur, quitte à se perdre. C'est le portrait d'une femme en avance sur son temps, une femme puissante et attachante que dressent ces vingt-quatre journées dans la vie de Madame de Staël.
Durée:3h. 43min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Katherine Mansfield née en 1888 en Nouvelle-Zélande, morte en France en 1923, a écrit quelques-uns des plus beaux et des plus célèbres récits de ce siècle. Plus qu'un simple écrivain, elle est vite devenue comme Virginia Woolf ou Franz Kafka, un personnage fabuleux, une sorte de mythe moderne représentant exemplairement un destin de l'époque. Changeante, adorable, inquiète, fragile, têtue : voici une jeune fille soucieuse d'être belle, à la mode, amoureuse, qui s'enfuit, revient, tombe malade, meurt jeune ; mais aussi un écrivain de premier ordre, jamais dupe d'elle même, toujours en quête - dans la vie comme dans l'écriture - de quelque chose qui fuit éternellement regards et désirs humains.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Brooklyn : un quartier de New York qu’ont sublimé les plus grands écrivains, de Paul Auster à Truman Capote en passant par Norman Mailer. Dans Appelle-moi Brooklyn, Eduardo Lago donne lui aussi vie à ce microcosme urbain, avec un roman polyphonique où se confondent les personnages les plus extravagants. Tout commence quand Néstor Oliver-Chapman, journaliste, enterre au cimetière danois de Fenners Point son ami, Gal Ackerman, écrivain torturé et alcoolique notoire, qui n’a jamais réussi à terminer son roman, Brooklyn, éparpillé dans des centaines de notes et de carnets. Il va alors décider de le finir à sa place, reconstituant pour lui son histoire éclatée : sa biographie complexe liée à la guerre civile espagnole et son histoire d’amour avec la jeune Nadia Orlov – car ce roman est aussi une déclaration d’amour à Brooklyn, la fille qu’ils n’auront jamais. Eduardo Lago met ici en scène un couple excentrique, celui de l’écrivain et de son biographe. Entremêlant leurs voix à la fois sensuelles et décomposées, il ressuscite la mémoire tant individuelle que collective qui ne peut exister que dans ces chassés-croisés de consciences.