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La mort de Maximilien Lepage, acteur: roman

Résumé
Seul dans sa chambre à la clinique, et se sachant condamné, un vieil acteur, qui fut essentiellement un tragédien, revoit - " revit " - à la fois les moments marquants de sa vie, l'enfance, son hostilité encres son père, sa tendresse envers sa mère, ses liaisons et les rôles majeurs dans lesquels il lui semble tout à tour s'incarner, de Dom Juan aux principaux héros des drames de Shakespeare, comme si chacun pouvait lui souffler comment mourir lui-même. Cela ne l'empêche nullement, toutefois, de laisser libre cours à ses fantasmes, de se déchaîner, jusqu'à la plus burlesque satire, contre de récentes mises en scène par lui jugées abusives, contre l'art de masse et, sans parler de la " sous-culture " américaine, il n'est pas jusqu'au cinéma, malgré certaines admirations, et à la photographie même, à quoi il ne s'en prenne ! Ainsi l'émotion, l'interrogation portée aux grands textes sont-elles constamment accompagnées d'une verve touchant au comique, et d'une mise en cause ambiguë, finalement, du Paradoxe sur le comédien.
Durée: 5h. 40min.
Édition: Paris, Gallimard, 2000
Numéro du livre: 19174
ISBN: 9782070760466

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Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23250
Résumé:«Le 29 septembre 1990, une vingtaine de descendants de René Coty se retrouvèrent à l'Élysée. Chez les petites-filles du Président, d'ordinaire si ardentes à rompre avec le passé, cette perspective suscita un brin d'amusement. Tout le monde avait oublié le nom de Coty - sauf pour le confondre avec celui d'un parfumeur. L'époque présidentielle ne représentait plus une menace avec ses privilèges. Rien ne pouvait désormais entraver le triomphe de cette vie normale vers laquelle ma famille inclinait depuis trente ans."
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22889
Résumé:Bienvenue à Town Park, le centre historique d'une capitale de la vieille Europe ! Monuments, rues médiévales, jardins et immeubles, tout a été racheté par la Compagnie, un groupe de loisirs. Les touristes affluent. Les habitants vivent au milieu d'une fête permanente. En échange de certains avantages, ils doivent porter des costumes d'époque : peintres impressionnistes, belles dames du temps jadis... Longtemps réfractaire à la privatisation de sa ville, le héros de La Cité heureuse a pourtant fini, comme les autres, par céder aux sirènes du changement. Figurant résigné du spectacle touristique, il écrit des scénarios pour la télévision et mène une existence tranquille à Town Park. Mais son bonheur est fragile. Dans sa vie comme dans sa ville, tout commence à se déliter. Après La Petite Fille et la cigarette, traduit dans de nombreux pays, Benoît Duteurtre nous offre une fable grinçante et visionnaire. Ce roman, riche en histoires finement articulées, emploie l'arme du rire face à la folie d'un monde (en tout point semblable au nôtre) où son narrateur aimerait trouver un peu de sens.
Lu par : Eline Roess
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14495
Résumé:Présentation de l'éditeur : La cinquantaine séduisante, Florence dirige une agence de communication. Sa vie s'organise entre Paris et un village de montagne, où elle dispose d'une maison perdue. Chaque week-end, elle s'y rend par le train. Attentive à l'évolution de la SNCF - ses tarifs modulables, ses systèmes aberrants de réservation, ses lignes secondaires en décrépitude -, elle y voit le reflet des transformations de l'époque. Un soir de novembre, elle découvre un grand réverbère tout neuf, planté à l'embranchement de son chemin. Elle déteste aussitôt cet éclairage cru, qui marque l'irruption de la " modernité " dans un paysage épargné. L'irrésistible appel du progrès réjouit les villageois. Florence, elle, se désole. Quelques semaines plus tard, trois rutilantes poubelles de tri sélectif, installées au pied du réverbère, signent l'intrusion de l'écologie bureaucratique dans la vie rurale. Attachée à ses souvenirs bucoliques, prise dans les contradictions de sa double vie, Florence sent que le monde lui échappe.
Lu par : Urrejela Arantza
Durée : 4h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22143
Résumé:Dans un monde qui ressemble à ce que sera bientôt le nôtre, un quadragénaire essaie de survivre. Il remonte une avenue du Président-Bush. Son chien s'appelle Sarko. La monnaie qu'il utilise est l'eurollar. La ville, plombée par une pollution folle, est le territoire des cyclistes et des piétons écolos. Dans la rue, l'homme n'ose plus sourire aux enfants, les vrais maîtres, de peur d'être pris pour un pervers. Au bureau, il se cache aux toilettes pour fumer une cigarette prohibée. Aux prises avec cet univers, l'individu se révolte à sa manière, dérisoire. Il n'y résistera pas. La fable, dans la lignée de Swift ou de Kafka, humour compris, prend la défense d'une créature menacée, l'homme. Au moindre faux pas, le voilà devenu un monstre, chargé d'expier plusieurs siècles de péchés. La nouvelle Inquisition lui collera tout sur le dos, dans l'antichambre des bûchers.
Durée : 6h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23526
Résumé:En me penchant sur cet épisode des "ballets roses", j'ai suivi un itinéraire à la fois historique, anecdotique et personnel, jusqu'à ce moment du xxe siècle où se croisent trois figures : le héros légendaire (Charles de Gaulle), le bourgeois modéré (René Coty) et l'ambitieux humilié (André Le Troquer). J'ai ainsi plongé dans ces "années cinquante" qui précédèrent ma naissance et qui me fascinent comme l'ultime parade d'une France disparue. Sur les pas d'André Le Troquer, j'ai rencontré des starlettes et des modistes devenues reines de Paris, une fausse comtesse roumaine, des politiciens grivois traînant dans les coulisses de l'Opéra, une République encore accrochée à son Empire, une justice paternaliste, des rues sombres et des maisons closes, des music-halls rive-droite où Maurice Chevalier et Damia chantaient encore, des cabarets rive-gauche où Brassens et Ferré chantaient déjà , bref, ce monde en noir et blanc, si proche et si lointain, juste avant les bouleversements de notre modernité. "
Lu par : Viviane Bonjour
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13593
Résumé:Quatrième de couverture : Elle rendait les hommes fous. Elle avait des yeux d'un noir vif, un petit nez sensuel, un rire éclatant, des rondeurs de femme orientale. Elle ne se plaisait pas. Elle a teint ses cheveux, a changé la couleur de ses yeux. Et puis un jour, elle a commencé à se faire opérer. Aujourd'hui , sa soeur la regarde mais ne la reconnaît pas...
Durée : 3h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20338
Résumé:Comment peut-on aimer quand le monde entier vous désire ? De Paris à Rome à la fin des années 60, une histoire aussi brève que solaire entre « Bri », la plus belle fille du monde, l'une des plus célèbres aussi, et un jeune homme dont elle aura été le professeur d'amour. « Le 29 mai 67, tu as noué dans tes cheveux un foulard à motif jaune et bleu et une mèche de tes cheveux s'est échappée de ce chignon retenu par un foulard. Le sais-tu, toi, que ce jour-là une mèche blonde a glissé de ce tissu serré jaune et bleu ? Je découvre et j'admire tout, ce foulard jaune et bleu, un grain de beauté plat et clair sur ta joue gauche, cette manière que tu as de te tenir debout dans un léger déhanchement, l'odeur mentholée de la lotion que tu appliques sur tes jambes après les avoir exposées au soleil. Ces mots "dégoûtant", "rigolo" qui étaient si nouveaux et qui ne le sont plus, la première télévision couleur, les premiers cinémas d'art et d'essai, les premières pilules contraceptives, tes jupes beaucoup trop courtes, la chanson "Summer of Love" que l'on écoutait à la radio, tout cela est toujours présent. Tu me conduis, ce printemps-là, vers la modernité. »
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15990
Résumé:Est-ce qu on me pardonnera d' avoir été aimée à ce point ? se demande la narratrice. Est-ce qu on lui pardonnera la chance inouïe d avoir passé les vingt-trois premières années de sa vie au « Val de Grâce » ? Comment oublier 200 mètres carrés dans un immeuble haussmanien, rue du Val de Grâce, au coeur de la capitale ? Comment oublier les odeurs, le toucher d un appartement dont on connaît le moindre recoin, la moindre érafl ure ? Les nombreux meubles, l'accumulation des objets, l originalité des décors, le papier doré et argenté des murs ? Comment oublier l enfance heureuse, préservée, qui donne droit à tout : aux confi series et à la boulangerie à compte ouvert ; à la patience de Madame Jacqueline ; aux rêves de princesse de contes de fées ?
Lu par : Emilie Berger
Durée : 2h. 11min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72515
Résumé:Selon un excellent dictionnaire des synonymes, borné, commun, conformiste, conventionnel, égoïste, étriqué, formaliste, grossier, lourd, moyen, pantouflard, philistin, médiocre, singe, trivial, vulgaire, c’est la même chose. Les bourgeois sont malheureux et c’est leur faute. Ils sont là, à geindre avec leurs problèmes de riches, leurs dépressions, leurs régimes, les travaux dans leur appartement, la poussière, leurs domestiques, la queue aux télésièges. Quant aux bourgeoises ? Grimaçons ! Un truc étriqué, mal baisé, maigre, pas tendre, la peau trop tendue, les pieds serrés dans des escarpins. Esther et Héloïse se sont rencontrées en sixième, elles sont dans la même classe à l’école Alsacienne, une école privée parisienne, une école pour bourgeois libéraux, les pires, ceux qui ont toutes les chances, sans les règles. Elles sont donc des filles à papa, des gosses de riches, la cuillère en argent dans la bouche, pendant longtemps elles ne connaîtront rien d’autre, des visières sur les yeux, leurs pistons, leurs vacances, les meilleures places dans le train. Qu’elles souffrent comme tout le monde, qu’on les enferme, qu’elles subissent ce que toutes les petites filles, les adolescentes, les femmes du monde subissent ! Il n’y a pas de raison qu’elles échappent, parce qu’elles sont nées dans les bons quartiers, au sort qui leur est réservé.
Durée : 7h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19878
Résumé:Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Blanche n'aime pas ça : les coups de fil au petit matin n'annoncent jamais rien de bon. Cette fois, pourtant, c'est une bonne nouvelle : Violette a accouché dans la nuit d'un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire... Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, le trac au cœur, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette où, remontant le temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu'elle peut lui dire d'elles. Mais Violette l'attend-elle encore au bout de ce chemin à la fois heureux et cabossé ? Portés par une écriture ultrasensible, où sous l'apparente douceur du cocon familial gronde la violence des sentiments, on est entraînés dans l'histoire de Blanche, celle de quatre générations de femmes, des années 1950 à nos jours. De la minuscule bicoque d'un petit village des Pyrénées aux ateliers de la maison Balaguère, haute couture, à Toulouse, Blanche recrée ce petit monde que les accidents de la vie, et certains choix, ont rendu presque exclusivement féminin...
Lu par : Edgard Raeber
Durée : 2h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13270
Résumé:" Rien de plus difficile en littérature que l'art du portrait. Le voici renouvelé à soixante-dix reprises, par un écrivain qui varie ses attaques et soigne ses chutes, qui se montre attentif à un geste, à la couleur d'un regard, à un rire, à la carnation d'un visage, au volume d'une chevelure, à la grâce d'un mouvement ou d'une pose. Une à deux pages lui suffisent à chaque fois pour peindre ces jeunes nymphes qu'il veut perpétuer. " Journal de Genève, 17 avril 1993
Lu par : Tessa Poutrel
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24286
Résumé:Munich, 1918. Hermine Moos, costumière de théâtre, reçoit du peintre Oskar Kokoschka une étrange commande : fabriquer une poupée grandeur nature à l’image exacte d’Alma Malher, sa maîtresse perdue. Tandis que la marionnette prend corps, sa conceptrice note dans un cahier le trouble que lui inspire cette folle entreprise. D’autant que les exigences du « maître » ne semblent connaître aucune limite… Mais au fil de ce journal intime, l’obsédante créature de chiffon cède bientôt la place à l’autoportrait d’une artiste bohème dans une société allemande entre débâcle et révolution. Et la jeune femme qui se dessine alors, modeste et iconoclaste, solitaire et émancipée, nous entraîne dans le libre dédale de ses désirs les plus insoupçonnés. S’inspirant d’une histoire authentique, La poupée de Kokoschka réinvente sa version secrètement féminine au moyen d’une langue émotive et concrète. Une fiction qui interroge, dans l’acte de création comme dans le pacte amoureux, la monstruosité de tout fantasme de possession.