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Notes de Hiroshima

Résumé
Dans ce bouleversant recueil d'observations, de réflexions et de témoignages entendus lors de différents reportages à Hiroshima, le Prix Nobel de littérature Kenzaburô Ôé s'interroge sur ce que nous avons réellement retenu, su et peut-être trop vite conclu du bombardement nucléaire. Il s'interroge, mais n'apporte pas de réponse. Il ne se pose pas en moralisateur, mais en simple rapporteur, en témoin humaniste et universel d'une catastrophe trop vite oubliée. C'est lors d'un reportage sur la neuvième conférence mondiale contre les armes nucléaires que Kenzaburô Ôé croise ces hommes et ces femmes, agonisants, défigurés, rescapés de ce funeste 6 août, écartelés entre "devoir de mémoire et droit de se taire". Il ira à leur rencontre, mais à celle aussi des médecins qui luttent courageusement contre le "syndrome des atomisés". C'est à tous ces héros silencieux qu'il rend ici un hommage poignant et digne.
Lu par: Jean Frey
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 7h. 53min.
Édition: Paris, Gallimard, 1996
Numéro du livre: 18789
ISBN: 9782070742776
Collection(s): Arcades
CDU: 952

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Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:69865
Résumé: Deux drames marquent ces quatre nouvelles : la guerre - Kenzaburô Oé avait dix ans en 1945 -, et la naissance, en 1964, de son fils anormal qui lui a révélé le véritable chemin de la vie. Si les récits de Kenzaburô Oé ne sont jamais totalement autobiographiques, tous en revanche prennent naissance dans son expérience personnelle. Dans Gibier d'élevage, l'auteur décrit l'impact sur les esprits, dans un village montagnard, de la présence d'un prisonnier noir américain. Dans Dites-nous comment survivre à notre folie, nous sont contés les efforts d'un père pour nouer avec son fils handicapé mental, des relations aussi étroites et fines que possible. La dernière nouvelle est l'un des textes les plus déconcertants et les plus complexes de ce romancier qui fut couronné par le prix Nobel en 1994.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Les trois nouvelles qui composent Le faste des morts appartiennent à la première période littéraire de Kenzaburô Ôé. Il avait alors une vingtaine d'années, et était à peine plus âgé que les personnages qu'il met en scène. Ces jeunes, et moins jeunes, antihéros, confrontés à une situation extrême, réelle ou métaphorique, subissent la violence sous ses diverses formes : la mort, la nausée, la mauvaise foi, la manipulation, la culpabilité. Dans une morgue, une maison de redressement, une famille en décomposition, un lycée ou un groupuscule d'extrême droite, les rapports de force, l'humiliation, la fascination et la domination sexuelle et politique règnent et brouillent l'univers mental des jeunes antihéros. Ces textes de Kenzaburô Ôé donnent à voir l'oeuvre à venir, dans sa richesse, et sa cohérence. Il n'a alors que vingt-deux ans et fait preuve d'une maîtrise surprenante, associée à une véritable vision du monde.
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