Des taureaux et des femmes
Résumé
Quatrième de couverture: Lorsque la faiblesse des uns croise la folie des autres, lorsque la vengeance donne lieu à une imagination morbide, que reste-t-il de la tendresse des hommes? Sans donner de réponse, l'auteure explore le côté sombre des individus. Dans un même temps, et c'est peut-être ce qui fait la force de ce recueil, on est ému par des personnages qui sont heureux dans l'instant ; celui du désir, de la chair, du présent à vivre ici et maintenant, sans se préoccuper de ce qui pourrait se passer après...
Lu par :
Marianne Pernet
Genre littéraire:
Nouvelle
Mots-clés:
Littérature suisse
/
Nouvelle
Durée:
6h. 35min.
Édition:
Lausanne, Plaisir de lire, 2010
Numéro du livre:
17739
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782883870666
Documents similaires
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18005
Résumé:Ce volume, intitulé "Histoires",contient: Un document, La prise de Jéricho, Le Hardi chez les Vaudois, Scènes de la Révolution et autres histoires. "Passons maintenant au conteur, tout d'abord à celui de cette énorme Prise de Jéricho ou de ces bouffonnes et horrifiques pages du Hardi chez les Vaudois. Il est bien possible que la virtuosité verbale de Budry lui ait ici joué un tour. Il s'en amuse, en use et parfois en abuse par un bondissement, un jaillissement, un extrême foisonnement d'images, de tournures, comparaisons, métaphores. C'est une cascade, un feu d'artifice. S'ajoutent à cela les jeux de l'anachronisme, un guerrier de Josué ou un défenseur de Morat ressemblant comme un frère à quelque honnête Vaudois accomplissant son cours de répétition. Vient couronner le tout, tempérée par une savoureuse bonhomie et par de joyeux clins d'oeil, la terrible et sanglante cruauté de ces soudards, Confédérés ou hommes du Téméraire. Toutefois, par-ci, par-là, pour nous reposer des massacres, viols, pendaisons, pillages et autres manières malhonnêtes, voici le chant suave du rossignol ou l'exquise peinture d'une ville heureuse, assise au bord de son lac." Géo-H. Blanc
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 31min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18044
Résumé:Une vieille dame qui s'apprête à partir avec ses secrets, dans le calme d'une piscine. Un fils qui s'interroge sur un père qu'il n'a pas connu ou presque. Un veuf qui enterre méthodiquement sa richesse. Les conséquences d'une fausse annonce. Un lecteur dans une bibliothèque numérique, par temps de panne électrique. Dans chacun des neuf récits qui composent ce livre, des bribes de passé se dévoilent, et une interrogation se pose, sur le futur et ce qu'il convient de lui transmettre ou non. Que retient-on d'une vie ? De sa propre vie ? Qu'en restera-t-il ? Quelles traces laisser ? Comment infléchir le destin ? Dans un monde qui change, où la continuité est peut-être une illusion qui fait naufrage, les personnages inventés par l'auteur essaient de faire le point (comme on dit aussi d'une caméra). Pas forcément pour y voir clair. Mais pour garder les yeux ouverts, avant la nuit, et dans la nuit.
Lu par : Colette Audeoud
Durée : 2h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 4075
Résumé:
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 1h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15593
Résumé:Dans ces quatorze textes au style laconique et caustique, pétillant d'humour et de méchanceté, Martin Suter livre des tableaux instantanés de la vie de bureau : faux travailleurs de force laissant des traces ostentatoires de leur passage pour faire croire qu'ils ont travaillé toute la nuit, célébrations glaciales de fêtes d'entreprise où l'on oublie jusqu'au nom des employés que l'on voulait célébrer, rapports féodaux entre les dirigeants et leur personnel invité par erreur à une fête privée, petites hypocrisies et mortifications quotidiennes alimentent ces brefs récits au ton grinçant.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 11547
Résumé:Onze nouvelles composent Le Maître des couleurs, qui entre elles se répondent, en tissant de multiples correspondances. Ainsi "Vue sur la mer" et "À la vie à la mort" (sans doute la plus bouleversante du recueil) sont-elles deux lettres adressées à la mère, qui intervient ici comme la première interlocutrice (et, peut-être, le dernier recours). Ainsi "Swiss Parade" qui raconte les déboires d'une délégation d'écrivains suisses à la Foire du Livre de Francfort, "À côté de chez nous" qui restitue très bien l'atmosphère de mesquinerie, de délation et de voyeurisme qui peut régner dans une Cité nouvelle, et "Fax Fluo", satire - à notre avis trop tendre ! - de la bêtise télévisuelle (on reconnaîtra facilement l'animatrice peroxydée et bredouillante qui "verrouille tout ce qu'elle veut" dans son émission culturelle). Ainsi "Fils du vent", qui aborde avec beaucoup d'intelligence et d'acuité l'univers virtuel d'un Fou du Net, et "L'Enfant du Nil", qui ressuscite le fantôme d'un pharaon observant, à quelques millénaires de distance, un couple de touristes amoureux.
Lu par : Martine Nicollerat
Durée : 2h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19188
Résumé:Ces nouvelles inquiétantes, parfois même délirantes, se proposent toutes d'explorer la dérive de la «normalité» à la folie, le point de rupture, tant au niveau individuel que sociétal.Tandis qu'un couple sombre dans la dépendance, mais reste bien accroché à son déni, une femme d'alcoolique trouve, elle, le courage de rompre sans cesser d'aimer. Il y a aussi ces humains réduits à devoir suppléer la disparition des abeilles, ce gourou passé maître dans l'art d'exploiter les synergies de désespoir, un trajet en bus qui vire au cauchemar philosophique, un psychopathe qui applique une conception bien personnelle de l'écologie, un élitiste qui a vite fait de rechuter dans l'abrutissement des masses populaires, un auteur dissident qui consacre tout son temps d'antenne à faire la promotion du roman stéréotype. Et la mort bien sûr, qui frappe toujours trop tôt, mais peut aussi se laisser amadouer...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 34775
Résumé:En quelques nouvelles, poétiques et douloureuses, un tableau impitoyable d'une humanité abandonnée, rejetée dans les périphéries de la Suisse moderne ou d'autres sociétés. Un étudiant fils de migrants passe un examen. Il sent la petitesse vulgaire de son examinateur, avant d'aller fêter sa réussite avec des amis lorsque le drame se profile. Une femme veut voir la mer et tout son passé resurgit. Un professeur rencontre un adolescent perdu qui a été son élève. Un jeune homosexuel s'installe dans un chalet isolé pour travailler en attendant son ami. Il parle avec un voisin et découvre l'hostilité d'un environnement qu'il croyait accueillant. Un garçon un peu simple et persécuté prend conscience de la rareté des relations sincères et généreuses. Le monde que décrit Jean-François Haas est menacé par les forces du mal. L'écrivain offre des réponses généreuses à ces tragédies cachées ou visibles, minuscules ou désastreuses que l'on veut parfois enfouir dans un oubli facile qui prend la forme de drogues, de stéréotypes, de préjugés sexistes ou xénophobes. Jean-François Haas est suisse. Après cinq romans (Dans la gueule de la baleine guerre, J'ai avancé comme la nuit vient, Le Chemin sauvage, Panthère noire dans un jardin, L'homme qui voulut acheter une ville), tous remarqués et dont plusieurs ont été couronnés de prix, il poursuit ici son oeuvre par des nouvelles.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 66493
Résumé:Jacques Chessex fut un de nos très grands écrivains, travaillé par la question du mal, du désir, du salut – que les paysages et montagnes vaudoises ne purent jamais enserrer ou résoudre. Dix ans après sa mort, nous publions ce recueil de magnifiques nouvelles inédites, toutes teintées d'érotisme et de mysticisme. Plusieurs d'entre elles se déroulent dans un espace clos : hôpital psychiatrique ou pensionnat, qui ne sont pas sans rappeler le monde de l’enfance de Chessex – approché autrefois dans L’économie du ciel et dans Monsieur. Ainsi la première, Le Portier, met en scène des jeunes filles, livrées, ou plutôt se livrant, aux attouchements du portier. Celui-ci, égaré, voit en elles des brebis, dont il est le berger et le consolateur. Dans Innocenti, les pensionnaires d'un établissement religieux sont abusées par des religieuses et une infirmière. Chez Chessex, le monde de dieu n’est jamais loin, mais inatteignable – et son calvinisme austère toujours transgressé : toute laideur peut devenir grâce, quand l’écriture et l’envie s’en mêlent. Il y a dans ces pages une vitalité, un goût pour l’extase, pour l’amour en toutes ses formes, et une écriture sublime, provocante et tendre, que n’oubliera jamais le lecteur – familier ou découvrant cette œuvre.
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
Durée : 2h. 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18381
Résumé:Hélène Richard-Favre a choisi, pour donner des nouvelles du monde comme il est, comme il va, le petit, le gris, le banal ; elle en a fait des lieux privilégiés où découvrir, entendre, capter la rumeur humaine, en saisir, dans l'étroitesse même, les aspérités, les failles, les abîmes. La composition du recueil qui regroupe savamment une galerie de vingt-cinq portraits est souple, alternant voix féminines, plus rares, et voix masculines, variant violence et résignation, clichés et étrangetés, folie et raison. Brièveté, économie de moyens, resserrement du dramatique et du pathétique par la transposition de l'oral dans l'écrit, composition précise de l'histoire jusque dans sa chute inattendue, l'art grinçant d'Hélène Richard-Favre est un minimalisme capable de mettre en question la vie à sa source et les détournements de la parole.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19282
Résumé:Par ma fenêtre, le vert profond du pré ; plus loin un enchevêtrement gris de troncs et de branchages. Le ciel est plombé. Par une feuille encore, dans le bosquet qui sépare ma maison du vaste plateau des Granges. La radio, tout à l'heure, annonçait de possible chutes de neige jusqu'à mille mètre d'altitude. Tout pourrait être à nouveau blanc, demain matin. Je sais qu'en bas, en Plaine, du côté d'Yverdon ou de Lausanne, les pommiers et les cerisiers sont déjà couverts de fleurs, la sève impérieuse charrie ses flots, riches de sucre, entre bois et écorce. Les champs de colza étalent leur jaune pétant à côté des pousses de blé tendre, les marroniers et les tilleurs défroissent leur feuillage pour l'offrir à la caresse du soleil. En bas, la chaleur, les parfums entêtants, la joie du renouveau, l'herbe grasse.
Lu par : Grégoire Geninasca
Durée : 52min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 78497
Résumé:On trouve dans les trois récits rassemblés ici la plupart des traits qui ont fait connaître le jeune romancier et l’ont fait aimer : des blessures d’adolescence, mal cicatrisées, jamais oubliées ; des révoltes latentes, promises à de soudaines explosions ; une violence qui se trame au fond secret des relations les plus aimantes ; de fragiles rédemptions amoureuses, dont la rareté fait le prix. Surtout on retrouve la langue jaillissante, volcanique et rythmée qui donne à toutes ces expériences leur vigueur
Lu par : Camille Luscher
Durée : 1h. 42min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 66057
Résumé:Chacune des très courtes proses qui composent ce recueil met en scène un personnage « différent ». Une enfant attardée lors de la rentrée des classes. Une jeune femme dont les parents ont obtenu la garde de sa fille. Un vieil homme dans un hospice. Un SDF. Tous sont ce que l’on pourrait nommer des êtres dérangés, radicalement autres, des « inaptes à la vie » dont le seul maintien dans le monde qui les entoure tient du défi permanent ou du miracle. Grolo voulait acheter des cartouches pour son stylo à encre, mais le mot « cartouche » ne lui revenait pas à l’esprit, aussi écrivait-il au stylo à bille. En une page, une page et demi, rarement plus, Adelheid Duvanel parvient à nous enserrer dans ces vies bancales et à nous les rendre proches. Et, en nous permettant de percevoir l’équilibre fragile qui les rend malgré tout possibles, elle nous renvoie subtilement à nos propres tâtonnements. Maîtresse incontestée de la forme courte, elle est parvenue à conjuguer dans un même écrin l’extraordinaire originalité du regard « différent » (qu’il soit celui de l’enfant, du « dérangé » ou du rêveur) et la rigueur pointilliste d’une conteuse hors pair. C’est étonnant comme un mouvement de paupières efface le monde entier. Chacune de ces histoires forme un monde en soi. Une monade. Tout y est. Rien n’y manque. Elles sont comme des petits cercles dessinés à la main. Des petits cercles hésitants, délicats, qui entourent quelque chose. On ne sait pas toujours bien quoi. On sait juste que c’est infiniment précieux.