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Maurice à la poule

Résumé
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un destin. Maurice, écrivain public en mal de clients, se trouve insignifiant, terne, inintéressant. Il vivote sans élan dans le quartier nord-est de Berlin, repaire délabré de tous les cabossés et autres spécimens du malheur de l'existence, et quand ce solitaire paresseux ne passe pas son temps boulonné à son bureau, à ne rien faire, il pioche des nouvelles dans le journal, écrit à un ami de Genève, cherche des mots dans le dictionnaire, se met à la fenêtre où son regard - à l'instar de son âme, tout aussi vacante et disponible - peut dériver à loisir dans le vide et se perdre de façon tout aussi aléatoire dans son environnement immédiat.
Durée: 8h. 34min.
Édition: Carouge-Genève, Éd. Zoé, 2009
Numéro du livre: 16611
ISBN: 9782881826405

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Lu par : Yette Perrin
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 4550
Résumé:"Max est devenu acteur. Mais il ne l'est plus depuis longtemps. Le théâtre est un pays froid. D'innombrables fois, il a tenté de le quitter. Il se tenait à l'arrière de cet iceberg, à moitié dans l'eau, car pour quitter l'esquif, il faut se tenir au bord. Du regard, il cherchait des possibilités plus aimables, et quand quelque chose apparaissait dans le lointain, il fléchissait les genoux, prêt à sauter, plein d'espoir, mais ça n'en valait jamais la peine car les autres icebergs étaient très ressemblants, et ainsi il tendait, il détendait, tendait, et entre-temps il attrapa un sérieux rhume."
Durée : 8h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17811
Résumé:Amman, Budapest, Baden-Baden, Saint-Luc, New York, et en entrée, Berlin. De la ville omniprésente dans son oeuvre, Matthias Zschokke nous entraîne dans le vaste monde. Fidèle à son sens de l'observation et à son regard plein d'humour et d'empathie, il se propose de nous guider, au gré de ses pérégrinations, de mégapoles en coins perdus, sautant de l'un à l'autre tout en prenant le soin de relier, par les mots et la mémoire, des endroits qu'à priori tout oppose. Plus que le voyage, c'est le génie des lieux qui l'intéresse, comme des personnages qui se révèlent peu à peu. Et même si le lecteur peut puiser dans cet ouvrage quelques bonnes adresses, il s'agit avant tout ici de littérature. La subjectivité et la poésie qui habitent cette mosaïque de petits récits ne laissent aucun doute sur la nature de cette invitation au voyage d'un genre très particulier.
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Berlin, début des années 1990. Le héros de Matthias Zschokke, un gros poète débonnaire, croit devoir écrire le grand roman de la capitale allemande réunifiée. Mais ce n'est pas son registre. Il préfère quand rien ne se passe, les histoires ordinaires qui révèlent nos failles et celles de la société. Pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, pour obéir à un petit elfe insatiable qui le supplie de lui raconter "quelque chose de beau", il convoque des souvenirs d'enfance, décrit son travail vain et quotidien, s'inquiète du temps qui file. Puis, il en meurt, sans faire de bruit. Dans ce roman paru il y a 25 ans perce déjà la profonde mélancolie de Matthias Zschokke. À sa manière incomparable, élégante et allusive, il interroge le roman engagé, la réussite sociale, le couple, la sexualité enfantine, tous thèmes dont l'actualité n'est pas à démontrer.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 57min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20115
Résumé:Matthias Zschokke : berlin, l'éternel faubourg Berlin, l'éternel faubourg est le premier des trois récits contenus dans cet ouvrage. Il pourrait constituer une réponse, en pied de nez, aux critiques littéraires ayant exprimé leur désir de lire enfin le roman du siècle sur Berlin. Car si ce texte concerne bien cette ville, il le fait avec une irrévérente légèreté, et glisse, l'air de rien, sur les sujets sensibles de l'actualité berlinoise. C'est que Matthias Zschokke, écrivain, dramaturge et cinéaste, Berlinois depuis plus de vingt ans, n'est pas porté sur les grands thèmes à la mode. Mais il sait enchanter le lecteur avec ses mélanges de profondeur et de légèreté, teintés d'une mélancolique espièglerie.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:C'est à l'ambassade de Suisse à Paris que Damien Maistre, comédien, rencontre Leslie Nott, journaliste américaine. Début d'une histoire d'amour. Un enfant naît de l'union. Mais la carrière de Damien s'enlise. Quant à l'élection de Donald Trump, elle entraîne la rupture du couple. Les deux amoureux se séparent et se partagent la garde de l'enfant. Damien devient dès lors un père du dimanche. Qui parfois s'adonne aux amours tarifés, notamment d'une Selma. Or une nuit où il sort de chez elle, il est attiré par les cris qui sortent d'une cave, se trouve confronté à deux dealers agonisant qui abandonnent à Damien un sac de sport bourré de billets de banque. Un jour de la Fête des Pères, Damien ramène son enfant chez sa mère, qui n'est pas là. Il décide alors de partir à l'aventure avec l'enfant. S'ensuit une longue équipée qui les mène jusqu'à l'île d'Aran, sur les traces de Nicolas Bouvier, ami et écrivain qu'il vénère et a chanté la beauté rude de l'île.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 9h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35748
Résumé:Il avait compris que c’était au coeur de l’enfance – où se trament nos peurs et nos joies – qu’il devait retourner. C’était là qu’il retrouverait, dans les failles du temps, les souvenirs perdus le long du chemin, et les mots, les phrases qui leur rendraient un peu de leur éclat, réveilleraient en lui l’écho des jours anciens. Il se mit à la tâche, livré d’abord aux errances, aux tâtonnements, traquant des ombres, courant le pays, perdant et retrouvant ses chemins… On lui racontait des histoires qu’il essayait de relier entre elles. Parfois des lueurs perçaient la nuit, puis s’éteignaient : des bribes de vérités qui s’effritaient dans le vent. Il tirait sur le fil fragile des jours passés, espérant qu’il ne casserait pas. Il tentait de donner à sa vie l’allure d’une histoire, quelque chose qu’on pourrait raconter, une espèce de roman… Heureusement, il y avait Les Clairières ! RD
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:... Cette année-là, 1952, Carl Seelig fait deux longues promenades avec Robert Walser : le 6 avril et le jour de Noël. Le 6 avril, un train les emporte d'Herisau, où Robert Walser est interné, à Rorschach d'où ils prennent la route de Staad. " Le ciel, d'un gris sable qui annonce le printemps, et la terre se confondent au bord du lac de Constance. " De colline en colline ils atteignent le village de Buchen puis entrent dans la forêt. " Comme un chien divagant, Robert Walser file devant moi, sans manteau, zigzaguant entre sapins, hêtres et buissons, la tête et les épaules penchées vers l'avant, les bras battant le long du corps, les mains bleuies par le froid. " Ils arrivent à Wienachten-Tobel où ils dégustent du fromage d'Appenzell accompagné de café. Puis ils redescendent à Rorschach où ils déjeunent. Un train les emmène à Romanshorn puis à Saint-Gall. Retour à l'hospice où l'avait conduit sa soeur aînée Lisa vingt ans plus tôt. Le jour de Noël, " il ne neige pas fort mais continûment. Le ciel est couvert comme d'une fine pellicule de charbon ". Ils marchent dans Herisau, évoquent Anna Koch, une meurtrière exécutée en 1849, puis au buffet de la gare de Saint-Gall Rodion Raskolnikov. Ils grimpent sur une hauteur qui fait face au Rosenberg, " d'où l'on jouit, à travers un rideau ajouré de sapins et d'aulnes, d'une splendide vue sur la chaîne enneigée du Säntis et sur Vögelinsegg ", reprennent à Haggen le train pour Herisau
Lu par : Liliane Pierré
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16066
Résumé:L'histoire se passe à " la Za " un hameau posé sur la montagne fissurée où Zach s'est refugié. Il rencontre une petite fille qui lui pose beaucoup de questions, mais il y a aussi Greg. Les autres voisins et Mina, une jeune femme de la plaine. Ils vont partager un très singulier regard sur un monde végétal et mystérieux.
Lu par : Gilberte Raeber
Durée : 9h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 7403
Résumé:Drôle d'enfance que celle passée dans ces Années bleues, sous la menace d'une guerre mondiale, enfance condamnée à la précocité par la disparition mystérieuse du père ! et drôle d'enfant, ce Victor, petit génie en herbe du piano, refusant de grandir parce que le monde extérieur lui est hostile ! brimé par une mère possessive, qui reporte sur ce fils unique l'ensemble de ses aspirations déçues, le petit garçon se réfugie dans le fantasme et la musique. Le récit s'achève sur une victoire - celle de la paix sur l'Horreur - et sur une crise d'où l'enfant sortira métamorphosé, non plus jeune Mozart prodige encoconné dans les jupes maternelles, mais écolier, semblable à beaucoup d'autres, prêt à affronter la Vraie Vie. Emotion et humour éclairent cette plongée dans le monde de l'enfance et permettent d'en goûter, rétrospectivement, toutes les saveurs. Gilbert Pingeon, romancier et auteur dramatique, est né en 1941 à Neuchâtel. "Les Années bleues" constitue le premier volet d'une "trilogie de la mémoire" que complèteront "Leçon d'oubli" et "Le saut de l'ange".
Durée : 8h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18594
Résumé:En même temps qu'un retour vers l'enfance, perdue, puis retrouvée, L'Enfant prodigue retrace un chemin singulier, ressuscitant les chères ombres disparues (le père, la mère, le frère, les grands-parents mythiques) pour leur rendre, au centuple, ce qu'elles lui ont donné : la joie et la curiosité, le désir d'être libre et d'écrire... (http://jmolivier.blog.tdg.ch)
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77835
Résumé:Ce sont trois très vieilles dames restées très alertes de cœur et d'esprit. Il y a Clara la gardienne du foyer qui multiplie les activités positives en sorte de compenser un douloureux veuvage, Marieke la Hollandaise bohème aux curiosités inépuisables, et Lena la voyageuse qui a donné beaucoup de sa vie aux autres. Toutes trois, nées avant la Grande Guerre, à l'époque du poêle à bois et du bas de laine, ont traversé le Xxe siècle en s'adaptant vaille que vaille à ses mutations considérables, jusqu'à pratiquer le SMS et le vote démocratique par Internet. Aucune des trois ne s'est aigrie ni ratatinée malgré les tribulations et l'esseulement, toujours elles sont restées du côté de la vie, transmettant aux plus jeunes ce qu'elles-mêmes ont reçu et s'en trouvant revivifiées à leur tour. Ainsi, réunies par une dernière folie, se lancent-elles dans une équipée cocasse et touchante à la fois, des bords du Nil à la Vallée des Rois, où l'ombre des fins dernières les effleure dans la splendeur intemporelle de l'Egypte ancienne, avant que la vie rebondisse. De fait, c'est essentiellement " avec la vie " que ce roman tissé d'humour et de tendresse a été écrit, jusqu'à se fondre en temps réel dans la mélancolie des dernières heures, prélude à quelle reconnaissante remémoration.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20978
Résumé:Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo