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La maison de Matriona ; suivi de Incident à la gare de Kretchétovka: récits

Résumé
Un professeur à la recherche d'une Russie profonde idéalisée, un adjoint de chef de gare, exalté par la cause communiste, un collège victime de la bureaucratie ; trois contextes différents qui, chacun à leur manière font briller une facette de l'âme slave si chère à Alexandre Soljenitsyne. Le petit peuple, obtu et misérable ; le communiste, tellement dévoré par son idéal et son sens du devoir que toute sa vie se résume à cette foi aveugle dans le communisme ; l'immobilisme et les injustices de la bureaucratie mêlée de copinage. Soljenitsyne fait vivre cette Russie profonde qu'il regarde avec beaucoup de bienveillance mais dont il sait aussi nous montrer les limites, les faiblesses, les lâchetés et l'aveuglement.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 4h. 14min.
Édition: Paris, Fayard, 2007
Numéro du livre: 16221
ISBN: 9782213633152

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Durée : 1h. 24min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 120
Résumé:L'auteur-narrateur raconte une de ses randonnées à bicyclette, en compagnie de sa femme, en quête de l'histoire russe. Les voici qui arrivent à Koulikovo, où le prince Dimitri défit la Horde en 1380. Et voici le monument érigé en 1865. Le mémorial vieux d'un siècle est à l'abandon, mais tient encore le coup. Il n'y a personne, sauf que surgit tout à coup une énorme silhouette de preux, le gardien du monument, mélange de brigand et de paysan costaud... Dans ce court récit, comme dans les cinq autres qui composent ce recueil (Pour le bien de la cause, Études et miniatures, la Main droite, Quel dommage, la Procession pascale), Alexandre Soljénitsyne, poète des « miniatures » de l'existence, ne se départit jamais ni d'une ironie toujours présente en sourdine ni d'un léger souffle lyrique qui change l'insignifiant en symbolique.
Lu par : Suzanne Gauthier
Durée : 24h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16040
Résumé:Choukhov (M-854) a été condamné à la déportation en camp de travail pour « trahison de la patrie » (accusation forcée d'espionnage) car il a été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands. Bien qu'il ait été condamné à 10 ans, Choukhov sait qu'à l'instar des autres bagnards, il ne quittera vraisemblablement pas le camp vivant. Le livre s'ouvre sur le réveil de Choukhov, malade. Pour avoir rejoint les autres en retard, il est contraint de nettoyer le sol du corps de garde. Sa punition effectuée, il se rend au dispensaire pour y chercher des soins. Le médecin ne peut pas l'exempter car il a déjà dépassé son quota quotidien d'arrêts de travail, et renvoie Choukhov au travail. Choukhov appartient au 104e peloton de travailleurs, composé de 23 hommes et d'un chef à qui les prisonniers doivent une totale obéissance.
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15914
Résumé:Présentation de l'éditeur : " Dans cet essai publié en 1980, l'auteur de L'Archipel du Goulag rappelle que le communisme est un mal universel et s'interroge que ce qui conduit les milieux influents, en Occident, à laisser croire que communisme et Russie ne font qu'un, que l'idéologie et le système communistes sont une spécificité russe, comme les zakouskis ou les ballets du Bolchoï. Qui sont les propagateurs de cette vision du monde où la Russie ferait figure de seul et unique foyer d'infection répandant la pandémie communiste de par le monde ? "
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13248
Résumé:"Depuis dix ans déjà et avec le soin d'un scribe du temps d'Hammourabi, Aleksandrs Papïrs consignait dans les livres de comptes de M. Kufiels Sprungins, tailleur, des nombres à cinq, six, voire sept chiffres. Assis tout le jour, parmi les manteaux et les vestes, parmi les rouleaux de toile noire, brune, bleue ou grise, il avait tout de la grosse mite qui suffoque peu à peu sous la naphtaline." Dans sa prose, Ädamsons se consacre à l'observation minutieuse d'événements provoqués par des êtres aux nerfs parfois à vif, mais profondément humains. L'intrigue ne s'inscrit jamais dans une problématique sociale. Les sujets, même conventionnels, prennent vite une orientation psychologique qui déjoue les attentes. Ils s'inspirent de situations réellement vécues mais la fantaisie de l'auteur a tôt fait d'emporter le lecteur vers des rivages inconnus. (Electre)
Lu par : Michel Joyet
Durée : 10h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17246
Résumé:Ce recueil, publié en 1843 en langue originale, contient des oeuvres de la première période de Nikolaï Vassilievitch Gogol (1809-1852), avant que celui-ci, l'esprit obscurci par les fumées de la religion la plus stricte, ne décide d'éradiquer toute raillerie de ses écrits de jeunesse et ne fasse passer ses textes sous le rabot du plus plat moralisme. Les Nouvelles de Pétersbourg contiennent donc quelques-uns des récits les plus mordants de Gogol sur une ville qui allait provoquer, lorsqu'il la découvrit en 1829, une profonde déception. Fausseté, superficialité, artifice, font de cette ville bâtie ex nihilo sur les ordres de Pierre le Grand une grimace effrayante de la modernité russe. Gogol dira cette désillusion au travers de nouvelles qui donnent leur nom au recueil, Poviesti, sans que soit mentionné le nom de Pétersbourg, qui apparaîtra plus tard sous la main d'éditeurs désireux de souligner l'unité géographique et thématique du livre.
Lu par : Annie Hutton
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Durée : 17h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 33599
Résumé:Mieux que quiconque, Andreiev a su incarner l'angoisse inhérente à la fin d'une époque, et prévoir l'avènement d'un temps barbare. Profondément marqué par Schopenhauer, Dostoïevski et Nietzsche, Andreiev est hanté par des thèmes récurrents : l'oppression des villes, l'absurdité d'un monde sans Dieu, la folie, le désespoir, la solitude de l'homme confronté au néant, au gouffre de ténèbres qui le guette de l'intérieur et le menace, alentour. Constat lucide où la précision du trait n 'exclut pas le regard poétique et même tendre qu'il pose sur ses personnages et leur environnement dans une nature dépeinte avec sensualité. Andreiev connaît l'âme, ses idéaux et ses entraves et s'il s'inspire, dans ses premiers récits, d'expériences vécues, ses personnages et leur vie quotidienne intéressent tout autant qu'ils percutent par une sorte d'exotisme de proximité. Si Léonid Andreiev n'est pas un inconnu pour le public français -certains de ses récits comme La Pensée, Le mensonge, Le Rire rouge ou Le Gouverneur, ont pu être redécouverts récemment grâce à quelques éditeurs, après la longue période d'oubli- la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction n'ont d'autre finalité que de montrer l'incroyable constance d'un auteur dont chaque histoire renouvelle le sentiment qu'on vient de trouver la meilleure.
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 35067
Résumé:Une vieille mendiante ou de brillants intellectuels, de petites gens ou des privilégiés - Ludmila Oulitskaïa nous brosse un tableau extraordinaire de la vie moscovite d'après-guerre à travers neuf nouvelles d'une rare qualité littéraire. Héritière de Tchekhov, elle peint des tableaux de famille, met en scène des personnages dont les enjeux, apparemment étrangers à nos préoccupations, nous touchent par une humanité quasiment palpable. Loin de la petite politique ou des beuveries d'arrière-cour, loin aussi des lancinantes réflexions philosophiques, ces textes lumineux, drôles parfois, nous plongent dans des univers étonnants et nous donnent à voir une vérité sur la société russe comme peu d'auteurs contemporains ont su l'exprimer jusqu'à présent.
Durée : 6h. 41min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15290
Résumé:
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 7h. 24min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 34554
Résumé:Né à Odessa en 1894, Isaac Babel entre en 1920 dans l'Armée rouge, la cavalerie de Boudienny qui se bat contre les Blancs et les Polonais. Il y a trouvé l'inspiration de ces contes qui font penser aux Désastres de la guerre de Goya : prisonniers fusillés, cadavres accrochés aux arbres, femmes éventrées. La truculence, la passion, le sombre humour de Babel remettent en question la condition humaine.