Gourrama: un roman de la Légion étrangère
Résumé
Un roman flamboyant qui se déroule dans le milieu de la Légion étrangère et dans le Maghreb. Un livre qui n'a pu être publié intégralement qu'en 1980, qui nous montre la brutalité du monde militaire, milieu où la tendresse n'a pas cours où les êtres ressortent au mieux broyés au pire morts. Un livre où l'homosexualité, le suicide et l'amour sont abordés sans tabou.
Lu par :
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature suisse
Durée:
11h. 42min.
Édition:
Paris, le Promeneur, 2002
Numéro du livre:
15520
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782070763115
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Résumé:Les Editions Zoé donnent aujourd'hui un reflet, dans la mesure où «La Légion étrangère» constitue un récit autobiographique. Glauser est né à Vienne en 1896. Il a fait partie des rares jeunes auteurs helvétiques à se frotter aux dadaïstes de Zurich. Le jeune homme est vite tombé dans la drogue, ce qui restait original à l'époque. D'où des larcins. Des emprisonnements. Des dépressions. Des tentatives de suicide. Un cycle infernal. Deux ans d'ennui. En 1921, Glauser entre à la Légion étrangère à Strasbourg. Le grand saut, ou ce qu'il croit tel. Il y passera deux ans. C'est la base d'un de ses romans, «Gourrama». «La Légion étrangère», qui restait inédit en français, en constitue l'envers biographique. Il n'y a rien là de sensationnel, alors même que la Légion faisait alors l'objet de multiples films d'aventures. La trame de ce livre très court, c'est l'ennui. Un ennui constant. Dispensé de marches pour raison de santé, l'Alémanique sera muté dans ce qu'on peut appeler l'administration. Il va y trafiquer sur les fournitures. On ne se refait pas. Glauser va parler des autres soldats, aussi dépourvus de pittoresque que lui. Son dernier chapitre s'intitule «Une fin peu romantique». Il se fait définitivement réformer. «On m'a démobilisé, avec cinq francs pour le voyage et un billet jusqu'à la frontière belge.» (http://www.tdg.ch)
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