Contenu

La tête à l'ombre: roman

Résumé
Elle était enseignante à Lausanne. À soixante ans, la voici enfin retraitée, abordant non sans émotion cette ultime phase de son existence qui la fascine et la tourmente. Divorcée, se sentant encore jeune et terriblement vivante mais déjà quelque peu marginalisée, Marie découvre la délectation morose de s'appartenir dans l'éparpillement d'un bonheur fragile à réinventer chaque jour. Mais sans cesse, le présent la rattrape, la remet en question. Pendant trois ans, de 1996 à 1999, Marie note sans complaisance, avec un humour intact, les moments significatifs de cette quête enivrante, à travers sketches, poèmes en prose, essais ou esquisses qui forment autant de chapitres du livre.
Durée: 8h. 5min.
Édition: Paris, Thélès, 2007
Numéro du livre: 15253
ISBN: 9782847768152

Documents similaires

Lu par : Madiana Roy
Durée : 5h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20459
Résumé:Vue du petit écran, la guerre fait écran aux émotions, aux sensations, à la torpeur vécues par les populations. Contée par un auteur tchadien et suisse, les mots ont suffisamment mûri dans sa chair et pris du recul, pour donner le frisson, donner envie de courir très vite, loin, très loin du théâtre du drame ourdi par les dictateurs et les vendeurs d'armes internationaux. Cependant on lit, même tétanisé, on lit. Car la plume de Nétonon Noël Ndjékéry est délicieuse, alerte, élégante, pleine d'humour et d'humanisme. La vie est là, habillée d'une once d'espoir, qui permet de poursuivre la route, au-delà du pire. Mots contre les maux, des nouvelles à lire et à faire lire ciselées dans l'art du récit et la majesté d'une écriture dont la justesse n'a d'égale que la justice, dont est éperdument épris l'auteur.
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20092
Résumé:En équilibre au bord de notre vie quotidienne, les nouvelles de Catherine Cherix Favre nous plongent dans un monde à part, où tout pourtant semble aller de soi. Deux hommes cherchent régulièrement à acquérir des sentiments positifs dans de grandes surfaces ou dans des Salons. Ils ne seront pas à l'abri des mauvaises surprises... Une honnête mère de famille rentre de vacances et tente de passer la frontière en dissimulant un souvenir illicite. Il écrit des romans et connaît un succès fulgurant qui étonne ses confrères ? L'enquêteur chargé de découvrir ses secrets fera les frais des procédés étonnants de ce « brasseur de mots » Des petits contes au quotidien qui nous bercent dans une réalité légèrement décalée. Par la grâce de la poésie et à travers un regard plein d'humanité, Catherine Cherix Favre réussit à enchanter le lecteur tout en lui offrant des pistes de réflexion profondes.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 6h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15978
Résumé:Né en 1911, mort en 1991, écrivain suisse d'expression allemande, Max Frisch a traversé le siècle en commençant par exercer le métier d'architecte avant de devenir écrivain. Walter Faber, le héros d'Homo Faber, est-il le portrait jumeau de son auteur ? Ingénieur au service de l'Unesco, Faber entreprend de raconter sa vie dans une langue sèche, précise, rigoureuse et parfaitement désincarnée. Mais comment parler de sa vie ainsi ? Si la langue technique est exemplaire et adéquate pour rendre compte des lois de la nature, que peut-elle exprimer de notre intériorité ? Rien ou pas grand-chose. C'est le constat que fait Walter Faber à ses dépens, lui qui s'est efforcé de parcourir le monde et s'est épuisé à vouloir l'analyser et le retranscrire en formule, mais qui jamais ne s'est découvert lui-même.
Durée : 4h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14451
Résumé:Thomas Clarin, jeune avocat spécialisé dans les affaires matrimoniales, se réjouit à l'idée de passer le week-end de la Pentecôte au calme, dans sa résidence secondaire du Tessin. A la terrasse de l'hôtel Bellavista, il fait la connaissance d'un homme entre deux âges nommé Loos, un individu étrange, peut-être un fou. Autour d'un repas, puis pendant quelques promenades, leur conversation s'enflamme, tournant très vite autour des femmes, du mariage, de l'amour, de l'érotisme, de la fidélité...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32870
Résumé:Vincent König est le dépositaire des archives de l'écrivaine suisse Esther Montandon. En ouvrant par hasard une chemise classée "factures", il découvre des dizaines de pages noircies, qui composent un récit intime. Esther a donc tenu un "journal de deuil", dans lequel elle a pour la première fois évoqué la mort de sa fille Louise et l'aberrante "vie d'après". Les souvenirs comme les différents visages de la douleur s'y trouvent déclinés avec une incroyable justesse. Ces carnets seront publiés sous le titre Vivre près des tilleuls. Roman sur l'impossible deuil d'une mère, porté par une écriture d'une rare sensibilité, Vivre près des tilleuls est aussi une déclaration d'amour à la littérature : ce récit d'Esther Montandon est en réalité l'oeuvre d'un collectif littéraire suisse, l'AJAR. Ces dix-huit jeunes auteur-e-s savent que la fiction n'est pas le contraire du réel et que si "je est un autre ", "je" peut aussi bien être quinze seize, dix-huit personnes.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12955
Résumé:Il y a bien des raisons pour lesquelles "l'enfant cuisait dans la polenta". Un Dieu cruel le punit et parfois le dévore. Mais, à lire Aglaja Veteranyi, on en vient à se dire qu'il est peut-être mieux, là, bien au chaud, que dans le monde cruel où se déroule l'enfance évoquée dans ce récit largement autobiographique. La petite fille se projette dans ce conte, que lui racontait sa grand-mère, pour échapper au réel. Et de la marmite s'échappent aussi les bonnes odeurs de la cuisine maternelle, toute la nostalgie d'un monde perdu et idéalisé. Aglaja Veteranyi arrive en Suisse à l'âge de cinq ans, avec ses parents, des artistes de cirque qui ont fui la Roumanie de Ceausescu. Depuis l'âge de trois ans, l'enfant participe aux numéros de son père, un homme violent, incestueux - "mon père, de toute façon, il ne veut que ma soeur" - qui ment, triche et finit par disparaître. Tous les soirs, la fillette tremble pour sa mère, "la femme aux cheveux d'acier", dont la carrière se brise d'ailleurs à cause d'un accident. Aglaja, à peine adolescente, devra faire la danseuse de cabaret sous le regard jaloux de cette femme délirante, qui désire à la fois la vendre et la garder intacte... Isabelle Rüf, Le Temps, mars 2004
Lu par : Jocelyne Corbaz
Durée : 7h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13786
Résumé:... Cette histoire, Judith l'a vraiment vécue. Ecrite comme un roman par une Janine Grand qui ne tombe jamais dans le piège de celle qui voudrait juger les uns ou les autres, cette histoire montre le monde valaisan et vaudois de la première moitié du XXe siècle...
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70371
Résumé:Après une enfance solitaire au bord d’une mare en compagnie des oiseaux, la narratrice, à peine adolescente, part main dans la main avec sa mère à la recherche de son frère inconnu. Ensemble, elles passeront quatre années à vagabonder sur les chemins, à dormir dans les champs et les forêts, à travailler dans les fermes ou les usines. Quand la fille découvre l’amour, il est temps pour sa mère et elle de s’éloigner l’une de l’autre, une séparation aussi libératrice que douloureuse. Les Printemps sauvages raconte de manière puissante la nature et la surprise du sexe. Odeurs, matières, couleurs, tous les sens sont aux aguets pour saisir la beauté du monde. Et sa fragilité : il y a urgence à inventer de nouveaux rapports au vivant
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69425
Résumé:"Lucie Miller a quitté le collège une année et demie avant le bac. Disparue sans laisser d'adresse. Du jour au lendemain. Je n'ai pas fait d'enquête, ni cherché à retrouver sa trace. Disparaître, c'était ce qu'elle faisait de mieux dans la vie. Pendant longtemps, j'ai murmuré son prénom à mi-voix, comme une obscénité joyeuse. C'était une sorte de mantra, de sésame aux souvenirs. Une boîte de Pandore. J'aimais cette vibration dans mes mâchoires, ces deux syllabes lumineuses et liquides entre mes dents serrées : Lu-cie" (Jean-Michel Olivier).
Lu par : Anik Friederich
Durée : 9h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17182
Résumé:Un étranger, allemand, s'installe dans le hameau de Courtillon, perdu dans la campagne française, pour se remettre d'un chagrin d'amour. Dans ce petit village, il observe les habitants et est rapidement mis au fait des drames du passé et du présent.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 2h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20797
Résumé:« Depuis le jour du départ de P, j'ai comme un bourdon dans la tête. Un bourdon, cette note tenue qui ne s'arrête jamais. Comme dans la chanson de Camille. Parfois étouffée par d'autres sons au point de devenir inaudible. Mais toujours là. » Dans la douleur d'une séparation amoureuse, la narratrice retrouve un article qu'elle avait écrit sur une nouvelle de Balzac. Au récit intime, auquel s'ajoute une enquête sur l'écriture de soi, vient alors se nouer l'analyse littéraire, dans un rapport de quasi nécessité. Récit, enquête, analyse s'enrichissent, se soutiennent, s'expliquent. Car à chaque fois il est question d'image, d'images volées, envolées, brisées.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20978
Résumé:Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo