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Recherche par genre: Société/économie/politique

1346 résultats. Page 59 sur 68.

Durée:1h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22878
Résumé: Régis Debray, pour qui la République est aussi une idée abstraite, une transcendance immanente ayant besoin d'emblèmes, d'apparat et de rites, croise le fer avec la société du spectacle, plus proche de l'ambiance peep-show que du forum raisonné. On savait le pouvoir des images, et la démocratie d'aujourd'hui n'empêche pas le pain sec des crédulités, du tape-à-l'œil, du take it easy. La fatigue culturelle conduit du Général-micro au Président-photo. Comble : ni la politique « béhachélisée » ni la démocratie ne jouent plus leur rôle. Un rôle symbolique et non diabolique, d'union et non de division, de distance et non de frénésie. Alors macabre, brute et émotionnelle, obscène, plate et naïve, hors du temps est la nouvelle donne d'une société pénétrée jusqu'à la moelle par le souci économique du va-t-en-guerre pour une place. Pour le médiologue Debray, et c'est tout l'objet de son opuscule aux accents valériens, force est à redonner aux réalités liant métaphysiquement les hommes pour en faire des citoyens.
Lu par:
Durée:10h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25296
Résumé: Liberté, égalité, fraternité : «Les trois marches du perron suprême», disait Victor Hugo. Peut-on encore accéder à la marche d'en haut sans retomber dans la terreur ou dans la niaiserie ? Comment, au royaume morcelé du moi-je, retrouver le sens et la force du nous ? C'est ce défi, peut-être le plus crucial de notre temps, que Régis Debray s'emploie à relever dans ce livre.
Durée:12h. 31min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26740
Résumé: [Préface de Xavier Raufer] 13000 vols, 2000 agressions, 200 viols. En France. Toutes les 24 heures. Voici l'enquête la plus aboutie à ce jour sur un sujet tabou : l'ensauvagement d'une nation. Faits divers monstrueux passés sous silence, témoignages accablants de victimes, de policiers et de magistrats déchirent enfin la loi du silence.
Lu par:Joël Guesdon
Durée:7h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:27892
Résumé: S. Hessel témoigne ici du parcours de sa vie, et tout particulièrement des deux dernières décennies à travers les grands thèmes qui structurent la pensée contemporaine : l'indignation, la compassion, l'amour, l'admiration, l'engagement politique et la définition de la démocratie. Il incite à réfléchir sur le passé pour mieux prendre en main le destin futur.
Durée:1h. 41min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25620
Résumé: Cet ouvrage, dans la lignée d'Indignez-vous ! reprend et développe, sous la forme d'un entretien entre deux générations, le parcours singulier de S. Hessel présent sur tous les fronts. L'originalité de sa personnalité, la profondeur de ses engagements, ainsi que les pistes pour agir et s'engager sont présentées.
Durée:5h. 25min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21787
Résumé: Dans un avion qui le ramène de La Réunion, Jospin confie ce qu'il pense réellement de Chirac. Rapporté, le propos suscite la stupeur de celui qui vient de le proférer : " C'était off. " Les qualificatifs désobligeants appartenaient à cette litanie de confidences que les journalistes écoutent mais ne doivent pas répéter. " Off " les guérillas entre ministres, Ferry contre Darcos, Mer contre Lambert. " Off " Michel Rocard, l'homme du " parler vrai " caché dans le jardin de l'Élysée. " Off " aussi les journalistes qui prêtent leur plume à l'un ou à l'autre et qui cornaquaient Noir ou Tapie. Au fil de sa carrière de journaliste politique à La Voix du Nord, La Croix, Le Monde et Le Nouvel Observateur, Daniel Carton a relevé nombre d'exemples de cette connivence intéressée qui voit le silence des uns payé par les services des autres : un logement, des voyages, des places à l'Opéra ou à la Comédie-Française... Cette complicité faite de bronzage en commun sous le commode prétexte d'"universités d'été ", voire plus si affinités, et d'une subtile pratique du tutoiement scelle le pacte qui unit " la France d'en haut ". Daniel Carton, pour sa part, a choisi de se situer délibérément du côté de cette " France d'en bas " sans cesse manipulée et qui n'a pas le droit de savoir ce qui se chuchote " off ". La politique comme on ne la raconte pas.
Durée:1h. 19min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22157
Résumé: Un petit livre d'initiation à l'antiracisme, réellement adressé aux enfants, par l'intermédiaire de la fille de l'auteur. On verra que les questions sont simples mais qu'elles permettent, de fil en aiguille, d'aller au fond des choses. Qu'est-ce que le racisme ? Qu'est-ce qu'un étranger ? Pourquoi n'accepte-t-on pas facilement la «différence» ? Le raciste a-t-il peur, et de quoi ? Etc. En définitive - et c'est le propre de ces petits livres d'initiation - les réponses de Tahar Ben Jelloun s'adressent tout autant aux adultes qui liront ce livre sous couvert d'apprentissage pédagogique ; comme ils ont lu Le Monde de Sophie sous couvert de révisions philosophiques.
Lu par:Nina Pantic
Durée:2h. 33min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26023
Résumé: A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de "l'amitié entre les peuples".
Durée:3h. 40min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26062
Résumé: Les images des militants de Reporters sans frontières perturbant la cérémonie d'allumage de la flamme olympique ont fait le tour du monde. En quelques semaines, de Paris à Nagano, la petite organisation de défense de la liberté de la presse aura réussi à faire descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes. Son fondateur, Robert Ménard, est ainsi devenu la bête noire des autorités chinoises, le cauchemar du Comité international olympique, la cible d'une gauche radicale indulgente pour les régimes communistes et la mauvaise conscience de nombreux hommes politiques. Comment s'est préparée l'opération d'Olympie ? Pourquoi décide-t-on d'escalader Notre-Dame ? Quelle bataille s'est jouée derrière le rideau ? D'où viennent les pressions, les menaces subies par ses militants ? Qui se cache derrière les mises en cause de Reporters sans frontières ? Avec ce livre, Robert Ménard nous donne un aperçu passionnant des coulisses et un récit inédit des négociations secrètes.
Durée:2h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26054
Résumé: Depuis 2001, Reporters sans frontières fait campagne contre l'attribution des jeux Olympiques 2008 à la Chine.
Durée:7h. 20min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21240
Résumé: Il n'y aura pas d'empire américain. Le monde est trop vaste, trop divers, trop dynamique pour accepter la prédominance d'une seule puissance. L'examen des forces démographiques et culturelles, industrielles et monétaires, idéologiques et militaires qui transforment la planète ne confirme pas la vision aujourd'hui banale d'une Amérique invulnérable. Emmanuel Todd trace ici le tableau plus réaliste d'une très grande nation dont la puissance a été incontestable, mais dont le déclin relatif parait irréversible. Les Etats-Unis étaient indispensables à l'équilibre du monde ; ils ne peuvent aujourd'hui maintenir leur niveau de vie sans les subsides du monde. L'Amérique, par son activisme militaire de théâtre dirigé contre des Etats insignifiants, tente de masquer son reflux. La lutte contre le terrorisme, l'Irak et l'"axe du mal" ne sont plus que des prétextes. Parce qu'elle n'a plus la force de contrôler les acteurs économiques et stratégiques majeurs que sont l'Europe et la Russie, le Japon et la Chine, l'Amérique perdra cette dernière partie pour la maîtrise du monde. Elle redeviendra une grande puissance parmi d'autres.
Durée:33h. 55min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22511
Résumé: « Les femmes sont leur propre espoir, elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour changer la société. Chaque fois que nous faisons progresser nos droits à toutes, l'humanité fait un pas vers un monde plus juste. A travers ce livre, cette photographie de la condition des femmes aujourd'hui, chacune d'entre nous a l'occasion d'apprendre ce qu'elle ignore, de découvrir ce qu'elle ne peut pas ou ne veut pas voir, et de participer au combat pour un monde meilleur. » Christine Ockrent Le Livre noir de la condition des femmes nous offre, pour la première fois, la photographie de la condition des femmes dans le monde, aujourd'hui. En préambule de sa Déclaration de 1993, l'ONU proclame l'urgence de l'application aux femmes des droits et principes du genre humain : SECURITE, INTEGRITE, LIBERTE, DIGNITE, EGALITE. Cinq mots pour résumer ce qui devrait être garanti aux femmes, en ce début de troisième millénaire. C'est autour de ces mots que Christine Ockrent et Sandrine Treiner ont sélectionné des sujets dont elles ont confié le développement (sous forme d'articles, d'analyses transversales, de reportages mais aussi de portraits d'hommes et de femmes opérant sur le terrain) à quarante auteurs - experts mondialement connus, chercheurs, praticien, militants, journalistes, venus de tous les horizons. Dans cette recherche, elles ont bénéficié du concours de Françoise Gaspard, sociologue à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, qui représente la France au Comité CEDAW des Nations Unies, dont le rôle est de surveiller l'application de la Convention contre toutes les discriminations à l'égard des femmes. C'est ainsi que pendant deux ans, autour de leur trio, s'est constituée une communauté de travail internationale, passionnée, enthousiaste.
Durée:10h. 46min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:27370
Résumé: L'argent joue dans la crise que nous traversons un rôle central : l'hypertrophie de la finance a fait que l'économie financière a pris la place de l'économie productive. De grandes puissances comme les Etats-Unis et la Grande-Bretagne se sont spécialisées dans le service financier, c'est-à-dire dans la manipulation de l'argent. Il est ainsi devenu durant la deuxième moitié du XXe siècle la principale marchandise faisant l'objet d'un commerce ! Alors que la crise financière progressait, des sommes gigantesques sont parties en fumée. La surprise fut générale : ceux qui plaçaient leur argent s'étaient faits à l'idée que d'autres produiraient de la richesse à l'aide de ces sommes, que l'argent non seulement reviendrait vers les prêteurs, mais aussi qu'il rapporterait, comme par une sorte de loi naturelle... Est-il possible d'assigner à l'argent une place plus " juste "? Et si l'argent, au lieu d'aller en priorité et majoritairement à ceux qui le possèdent déjà, investisseurs ou " capitalistes ", prêteurs d'argent qu'ils ont en trop en échange d'intérêts ou de dividendes, revenait vers les authentiques créateurs de richesses? Voici quelques-unes des nombreuses questions que pose L'Argent, mode d'emploi. En proposant un regard véritablement neuf et concret sur l'argent, Paul Jorion analyse en profondeur l'évolution du rapport que l'homme a entretenu avec lui et refonde d'autres perspectives pour l'avenir.
Durée:10h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21137
Résumé: Ils s'appelaient autrefois Wendel, Schneider, Rothschild, plus tard Michelin, Renault, Citroën, Boussac ou Dassault. Aujourd'hui, ils se nomment Ernest-Antoine Seillière, Bernard Arnault, François Pinault, Claude Bébéar ou Jean-Luc Lagardère. Ils étaient, ils sont toujours quelques dizaines de grands patrons, maîtres du pouvoir économique, et bien décidés à peser de tout leur poids sur les destinées de la société française. Depuis que la République s'est installée en France, cette élite patronale n'a jamais cessé d'exercer une influence souvent décisive sur le fonctionnement de la démocratie. C'est à une poignée de grands hommes d'affaires libéraux que l'on doit la stabilisation financière du régime républicain dans les années 1870. C'est grâce à la mobilisation de quelques grands industriels de la métallurgie ou de l'automobile que la France a pu se lancer dans l'effort de guerre en 1914. C'est avec un certain nombre d'entre eux que le régime de Vichy est entré dans la voie de la collaboration et ce sont eux qui se sont lancés dans la bataille de la reconstruction. C'est un peu à cause d'eux que les espérances de la gauche se sont brisées, au moment du Cartel des gauches, du Front populaire, et se sont infléchies après 1981. Ce sont eux qui ont gagné le combat de l'économie de marché. Qui sont ces hommes, qui sont ces maîtres de l'économie, assez puissants pour influencer les princes qui nous gouvernent ? Que valent les mythes qui les accompagnent, depuis le complot des banques juives jusqu'aux nouvelles deux cents familles ? Comment cette oligarchie patronale s'est-elle renouvelée, organisée depuis un siècle ? Qui sont ses alliés, ses confidents, ses serviteurs ? Quelles sont leurs armes pour convaincre, pour protester, pour imposer, et quels sont leurs réseaux d'influence ? Qui ont-ils fréquenté, qui ont-ils financé, qui ont-ils corrompu pour parvenir à leurs fins ? En somme, peut-on vraiment les considérer comme un " cinquième pouvoir " ? Pour répondre à ces questions, Jean Garrigues a remonté le fil de notre histoire contemporaine, depuis les années de fondation de la IIIe République jusqu'à nos jours. Il a épluché les archives et retracé le parcours comme les idées des acteurs de ce grand jeu. Sans a priori mais sans tabou, sans diabolisation mais sans complaisance, voici l'histoire de ces hommes d'influence, qui ont joué un rôle de premier plan dans la vie politique de la France contemporaine.
Durée:3h. 22min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:24523
Résumé: Le terrorisme moderne n'est pas né d'une perversion absolue. C'est même le premier pays démocratique, la France de la 1re République, qui a inventé le terrorisme politique en 1793-1794. Et de nos jours encore, les démocraties jouent un rôle essentiel dans la propagation du terrorisme à l'échelle mondiale, ne serait-ce qu'à travers leurs médias et certaines actions de leurs services secrets. Cet ouvrage propose un grand nombre de déclarations et de documents dont beaucoup sont inédits en français. Des Tupamaros uruguayens jusqu'à Ben Laden et aux Brigades rouges italiennes, les documents reproduits ici apportent de véritables arguments à une critique de fond des politiques terroristes. En commençant par les distinguer : Terreur révolutionnaire, terrorisme d'Etat, terrorisme de libération nationale, terrorisme fondamentaliste... Pour éradiquer le terrorisme, il va falloir livrer non pas une guerre, comme l'a voulu George W. Bush, mais un combat politique, incluant l'économie, le social, l'éthique même. Les armes seules n'y pourront rien.
Durée:11h. 47min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26739
Résumé: Qu'il s'agisse d'inégalités de traitement en fonction du sexe, de la race, de la sexualité, de la religion, de l'origine, des handicaps, de la santé, les discriminations sont aujourd'hui perçues et combattues comme la figure centrale des injustices. S'il est indispensable de les décrire et de les mesurer, il faut aussi que l'on sache mieux comment elles sont vécues par celles et ceux qui les subissent. L'écart est grand, en effet, entre les inégalités objectives et la manière dont les personnes les ressentent et, surtout, dont elles les tiennent pour justes ou injustes. Pourquoi moi ? s'efforce de rendre compte de ce vécu plus divers qu'il n'y paraît. De l'"expérience totale" qui fait de la discrimination le coeur de l'identité et du rapport au monde des individus à la distanciation que d'autres parviennent à installer grâce à un ensemble de stratégies et de tactiques, se déploie un espace de discriminations ressenties de façon plus ou moins intense. Ces expériences sont déterminées par le jeu complexe des conditions sociales. Ainsi les plus discriminés ne sont pas nécessairement ceux qui éprouvent les sentiments d'inégalité les plus aigus. La comparaison entre l'école et l'hôpital montre que les discriminations sont perçues de façon très différente dans ces institutions pour lesquelles la diversité des cultures et des personnes ne constitue pas le même enjeu. Les discriminations et les luttes qu'elles entraînent révèlent de profondes transformations de notre vie sociale et de nos subjectivités ; non seulement elles dévoilent des injustices intolérables, mais elles montrent comment les individus essaient de se construire comme les sujets de leur liberté et de leur identité quand l'ordre social perd de son unité et de son ancienne légitimité.
Durée:6h. 8min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25943
Résumé: Soudain, ils sont devenus riches. Très riches. Millionnaires. Et ce fut par le seul fait du hasard. Pour la première fois, la Française des Jeux a permis à des sociologues d'entrer en contact avec des « grands gagnants » du jeu Loto®. Pour la première fois aussi, ces gagnants ont accepté de participer à des entretiens approfondis. Ce qu'ils disent, c'est une vie bouleversée, c'est la joie, mais ce sont aussi de multiples questions touchant à la famille et aux amis, au travail, à l'argent, aux rêves à réaliser, avec en toile de fond ce paradoxe : parce que leur éducation ne les y a pas préparés, la plupart des gagnants doivent surtout apprendre à être riches ! Comment apprivoiser la richesse subite : tel est finalement l'un des principaux thèmes de cet essai qui, au-delà des magnifiques portraits de gagnants qu'il propose, est le premier à analyser en profondeur et à mettre en perspective cette forme de richesse.
Lu par:Nicole Roche
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26429
Résumé: Facebook est entré discrètement dans nos vies. Et les a profondément changées. Les réseaux sociaux, Google et consorts ont modifié nos rapports aux autres. Les frontières du public et du privé se sont brouillées. Ce qui ne semblait être que des logiciels geek pour étudiants marginaux est à l'origine d'un changement de norme social. Plus encore, ils peuvent devenir une arme, révolutionnaire, ou d'ordre personnel. Tous connectés, amis, nous voilà réduits à des lignes de code dans un vaste réseau nébuleux. Et d'un clic, on disparaît ! Ou presque... Alors, vous « likez » ?
Durée:11h. 3min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21170
Résumé: "La propagation généralisée de la misère et de l'indigence est un scandale social évidemment inadmissible, surtout dans des sociétés parfaitement à même de l'éviter, constate Majid Rahnema. Et la révolte viscérale qu'elle suscite en chacun de nous est tout à fait compréhensible et justifiée. Mais ce n'est pas en augmentant la puissance de la machine à créer des biens et des produits matériels que ce scandale prendra fin, car la machine mise en action à cet effet est la même qui fabrique systématiquement la misère. Il s'agit aujourd'hui de chercher à comprendre les raisons multiples et profondes du scandale. C'est cette recherche qui m'amène aujourd'hui à montrer combien une transformation radicale de nos modes de vie, notamment une réinvention de la pauvreté choisie, est désormais devenue la condition sine qua non de toute lutte sérieuse contre les nouvelles formes de production de la misère."
Durée:10h. 34min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:24548
Résumé: En proposant une définition de l'artisanat beaucoup plus large que celle de " travail manuel spécialisé ", Richard Sennett soutient que le programmateur informatique, l'artiste, et même le simple parent ou le citoyen font oeuvre d'artisan. Ainsi pensé, l'artisanat désigne la tendance foncière de tout homme à soigner son travail et implique une lente acquisition de talents où l'essentiel est de se concentrer sur sa tâche plutôt que sur soi-même. Dans ce livre stimulant, Richard Sennett aborde l'expertise sous toutes ses déclinaisons - depuis les exigences de la technique jusqu'à l'énergie inlassable que nécessite tout bon travail. Nous voyageons ainsi à travers le temps et l'espace, des tailleurs de pierre de la Rome antique aux orfèvres de la Renaissance, des presses du Paris des Lumières aux fabriques du Londres industriel ; nous observons les expériences de l'informaticien, de l'infirmière, du médecin, du musicien ou du cuisinier. Face à la dégradation actuelle des formes de travail, l'auteur met en valeur le savoir-faire de l'artisan, coeur, source et moteur d'une société où primeraient l'intérêt général et la coopération. Et tandis que l'histoire a dressé à tort des frontières entre la tête et la main, la pratique et la théorie, l'artisan et l'artiste, et que notre société souffre de cet héritage, Richard Sennett prouve que " Faire, c'est penser ".