De la connerie
Résumé
L'obsession de Flaubert, les virulences de Rimbaud, de Léon Bloy, de Dada dénonçant la bêtise bourgeoise font partie de l'histoire littéraire et de celle des mentalités? Mais la connerie ? Le sujet reste bizarrement sous-exploité. Par une sorte de fausse pudeur, on le cantonne dans les départements périphériques et bas de l'esprit. Réfléchir sur la connerie, peut-être, mais à condition de mettre des gants et de s'essuyer les pieds en sortant. Pourtant la connerie est un sujet profond, multiforme et universel, indissociable de la condition tragique et dérisoire de l'espèce humaine. Il ne relève qu'accessoirement de la plaisanterie et de la polémique, que ce petit essai, du reste, ne cherche pas à éviter. Il y a ce qu'il faut de rire et de mauvaise foi dans ces pages pour dérouter les tâcherons du discours en trois points. Car, à l'encontre de ce qui st généralement admis, l'auteur soutient que la Raison n'est pas l'ennemie jusrée de la connerie, qu'il existe entre elles une connivence, que la Raison est conne, au moins dans un certain usage grossier de ses pouvoirs. Contrairement à la bêtise, cette marche loupée de l'intelligence, la connerie déborde notre pouvoir de lucidité. Monsieur Teste pouvait prétendre : la bêtise n'est pas mon fort ; il n'aurait pas pu en dire autant de la connerie.
Lu par :
Nelly Reymond
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Essai
Durée:
2h. 7min.
Édition:
Paris, Corti/Les massicotés, 2004
Numéro du livre:
13140
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782714308726
Collection(s):
Rien de commun
CDU:
844
Documents similaires
Lu par : Simon Corthay
Durée : 2h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18712
Résumé:C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Lu par : Henri Duboule
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14431
Résumé:"Je suis né dans un monde, un siècle et un milieu où les premiers objets que je perçus , quand je fus assez grand pour le faire, furent des Bugatti, et non des diligences, des avions Caudron et Bréguet et non des montgolfières. Ces engins me parurent toujours familiers, je dirai même naturels et je me rendis compte en les voyant que la Beauté n'avait nullement déserté ce siècle mécanique, qu'Elle aussi pouvait habiter le métal, le verre ou le béton. Il m'apparaît de plus en plus que ce monde moderne a un génie à lui, des inventions irremplaçables et des trouvailles qui auraient sûrement plu -ou n'auraient pas déplu- à Balzac ou Baudelaire. De ces trouvailles, ces inventions, et ces beautés, j'ai voulu rendre compte en ce livre, cahier de rédaction, de lecture pour le temps présent et recueil des morceaux choisis de ma modernité."
Lu par : Manon
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33529
Résumé:Lu par Manon Après son licenciement, l'ancienne directrice adjointe de L'Obs et de Marianne pointe les failles du système médiatique français, la décadence d'un métier et l'instauration d'une police intellectuelle. Elle dénonce la dislocation de la gauche française, appelle à une refonte du Parti socialiste et plaide pour une réelle liberté de la presse. Prix Renaudot essai 2016. ©Electre 2016
Lu par : Marie-France Javet
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 15596
Résumé:"Il me semble souvent que j'écris des romans comme le ferait un cinéaste, et j'ai eu le sentiment très net de réaliser mon film, Il y a longtemps que je t'aime, comme un écrivain compose un roman.
Lu par : Denis Corminboeuf
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19266
Résumé:Le 26 février 1767, on peut lire, sous la plume de Voltaire, dans une lettre adressée à l'avocat général James Marriott : « La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié est le paradis ». Relations de voyages, aventures glaciologiques et alpestres, récits de la conquête des sommets, rencontres insolites, histoires pittoresques, critiques pleines d'humour d'une nation pas aussi simple qu'elle en a l'air : entre regards bienveillants et plumes acérées, le chaudron helvète fait bouillir le monde des lettres depuis plusieurs siècles. Louis Aragon, Nicolas Bouvier, Lord George Gordon Byron, Blaise Cendrars, Caïus Julius César, Jacques Chessex, Alexandre Dumas, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Johann Wolfgang von Goethe, Victor Hugo, Thomas Mann, Charles Ferdinand Ramuz, Jean-Jacques Rousseau ou Fritz Zorn ont eu, pour la raconter, des mots d'une justesse, d'une force et d'une poésie peu communes.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16027
Résumé:Présentation de l'éditeur : Toute sa vie, François Cheng a été habité par l'errance orientale de Victor Segalen, étrangement semblable à son propre périple occidental. C'est même par le cycle chinois de l'oeuvre de Segalen, lui aussi poète, romancier et critique d'art, que Cheng a d'abord visité de façon imaginaire une Chine qu'il avait quittée jeune. François Cheng dit ici l'intime proximité spirituelle qui le relie à Victor Segalen. Comme lui, la surface ne l'intéresse pas : il est allé voir " ailleurs " pour mieux voir au-dedans. Non pour se fuir mais pour se chercher. Les deux poètes " exotes ", selon l'expression de Victor Segalen, nous invitent à une trajectoire croisée qui voit la meilleure part des deux traditions s'amalgamer en un trésor unique, donnant naissance à une parole qui ouvre sur l'universel.
Lu par : Michel Joyet
Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14390
Résumé:Philippe Dubath appartient à trois familles. La première, c'est la sienne qu'il aime inconditionnellement. La deuxième est, celle des clowns, c'est la profession de son épouse et des poètes qui lui ont donné le goût de l'innocence et des mots. La troisième est celle du ballon rond dont Zidane est aujourd'hui le principal ambassadeur ou plutôt le principal artiste. En effet, Zidane a élevé le football au niveau des Beaux-Arts. Des amours qu'il faut partager. Des vies qui se recoupent dans l'emploi du temps, qu'il faut marier avec les mots. Avec ce livre, Zidane et moi dont le sous-titre requiert une importance singulière: Lettre d'un footballeur à sa femme, l'auteur tisse un fil d'Ariane entre le devoir et le plaisir. Nonante minutes de lecture qui constituent le concentré de ses amours où les vies se confondent pour n'en former qu'une seule. Le but est atteint.
Lu par : Françoise Le Breton
Durée : 6h. 8min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 68252
Résumé:Œuvre en extraits longs, avec une traduction en français moderne par Guy de Pernon, suivie d’une anthologie sur le thème de la question de l’homme. En lien avec les deux objets d’étude « La question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours » et « Vers un espace culturel européen : Renaissance et humanisme » du programme de français en première (1re). Le texte • « Seul livre au monde de son espèce » selon son auteur, les Essais de Michel de Montaigne offrent un art de vivre et de penser « à sauts et gambades » qui nous rend proches des hommes de la Renaissance. • Cette édition fait le choix des essais les plus centrés sur la question de l’homme. Ceux-ci sont suivis d’une anthologie illustrant la thématique humaniste à travers des textes du XVIe siècle à nos jours.L’édition Classiques & Cie lycée Une édition annotée et commentée par Nancy Oddo, maître de conférences et spécialiste des littératures des XVIe et XVIIe siècles. Le texte est associé à un dossier critique, qui comprend : • des repères historiques et biographiques ; • des fiches permettant de dégager les principaux axes de lecture de l’œuvre ; 1. L’invention des Essais, « seul livre au monde de son espèce ». 2. Que sais-je ? La sagesse de Montaigne. 3. L’homme, cet inconstant dans une « branloire perenne ». • deux groupements thématiques composés de textes complémentaires et de documents iconographiques en couleurs ; • des sujets de type bac, pour l’écrit et pour l’oral.
Lu par : Jacques Frot
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74642
Résumé:Au gré d'une promenade poétique au coeur du métro parisien, l'auteure évoque l'histoire de ce réseau de transport urbain. Elle livre ses observations sur cet univers souterrain, ses couleurs, les événements qui s'y déroulent ou encore ses usagers.
Lu par : Nathalie Desmonts
Durée : 1h. 41min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 8155
Résumé:"J'ai bien des fois rêvé d'écrire sur Paris un livre qui fût comme une grande promenade sans but où l'on ne trouve rien de ce qu'on cherche, mais bien des choses qu'on ne cherchait pas. C'est même la seule façon dont je me sente capable d'aborder un sujet qui me décourage autant qu'il m'attire. (...) La ville, en effet, ne sourit qu'à ceux qui l'approchent et flânent dans ses rues; à ceux-là, elle parle un langage rassurant et familier, mais l'âme de Paris ne se révèle que de loin et de haut, et c'est dans le silence du ciel que s'entend le grand cri pathétique d'orgueil et de foi qu'elle élève à travers les nuages. " Julien Green.
Lu par : Hervé Guignard
Durée : 10h. 58min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19089
Résumé:L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.
Lu par : Delphine Horst
Durée : 1h. 40min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13874
Résumé:Publiée en 1953 aux Éditions de Minuit, La Fausse Parole ne donne à découvrir qu'une partie de son oeuvre, celle consacrée aux investigations radiophoniques. Cette réédition s'enrichit de deux textes ayant trait au travail de l'écoute, et de quelques bulletins ronéotypés, tels qu'il les distribuait à ses abonnés (parmi lesquels figurait l'Élysée). La Fausse Parole peut être tenue pour la lecture théorique et critique que Robin formule après dix ans de pratique sur son propre travail, qui visait à obtenir des renseignements inédits et à tenter de prévoir l'événement (par exemple la dénonciation du culte de la personnalité après la mort de Staline en 1953 et la tension des relations sino-soviétiques).