Contenu

Rescapée du goulag chinois

Résumé
Pendant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d'heures d'interrogatoire, la torture, la faim, la violence policière, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les nuits sous le néon d'une cellule, les mécanismes de la destruction humaine. Née dans le Xinjiang, la province des Ouïghours en Chine, Gulbahar vivait en France depuis de longues années quand, un matin de novembre 2016, sa vie a basculé au cours d'un voyage dans sa terre d'origine. Ce qu'elle a vu, entendu, vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois est terrifiant. Aujourd'hui, plus d'un million de Ouïghours a été déporté dans des camps de " rééducation " par le Parti communiste chinois, qui prétend lutter contre " le terrorisme, l'infiltration et le séparatisme ". Les Xinjiang Papers, révélés par le New York Times en novembre 2019, dénoncent une répression s'appuyant sur une détention de masse, la plus foudroyante depuis l'ère Mao. Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l'URSS. Les Ouïghours subissent un génocide : nous ne pourrons pas dire, cette fois, que nous nous ne savions pas. Sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du quai d'Orsay, Gulbahar est la première rescapée des camps chinois à témoigner. Sa voix est essentielle. En publiant ce livre, elle prend des risques terribles pour elle et sa famille restée au Xinjiang. Un récit de vie brûlant, historique, auquel l'Occident ne peut rester insensible.
Durée: 7h.
Édition: Sainte-Marguerite-sur-Mer (Seine-Maritime), Ed. des Equateurs, 2021
Numéro du livre: 70172
ISBN: 9782849908235
CDU: 951

Documents similaires

Lu par:Daniel Martin
Durée:12h. 51min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:75276
Résumé: Le mot ghetto signifie fonderie de cloches en dialecte vénitien. C'est en effet dans le quartier des fondeurs de Venise qu'en 1516, et pour la première fois, les juifs ont reçu l'ordre de se rassembler pour vivre dans un quartier séparé. Cette histoire est retracée, de la naissance du quartier jusqu'à la déportation de ses habitants durant la Seconde Guerre mondiale.
Lu par:Pascale Dubot
Durée:4h. 56min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74937
Résumé: Un guide d'autodéfense destiné aux personnes confrontées au racisme, au sexisme, à l'homophobie, ou encore à la grossophobie dans le cadre du travail. L'auteure fournit les clés légales et psychologiques pour surmonter les difficultés quotidiennes et livre un plaidoyer politique pour résister aux discriminations et transformer la société.
Lu par:Anne Fruchon
Durée:4h. 19min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:69752
Résumé: Quand il intègre les classes préparatoires littéraires, le narrateur de ce roman d’initiation ne soupçonne pas ce qui l’attend. Au programme : discriminations, intimidations et humiliations permanentes, jusqu’à briser corps et esprit. Bientôt, il découvre les rouages d’un système élitiste et violent qui encourage la compétition de chacun contre tous. Une institution qui fait de la culture classique un enjeu de pouvoir. Fort de son expérience, il se forge une conscience politique et s’éduque à la liberté. Une satire sociale féroce et salutaire.
Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 52min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:33753
Résumé: Quand l'Allemand Klaus Hirschkuh débarque à la gare de Leipzig, ce jour de novembre 1945, c'est une ville détruite qu'il redécouvre pas à pas. Le jeune homme qui marche dans ces décombres est lui-même en morceaux. Il vient de passer quatre ans à Buchenwald. Parce qu'il est homosexuel. A bout de forces, il est une ombre, un fantôme. Scandaleusement vivant pourtant. Et il n'a pas fini d'expier. Un garçon ordinaire, une différence ordinaire, une simple vie, un trajet : Klaus s'exile en France et y traverse une moitié de siècle - le travail, l'amitié, l'amour, l'espoir et les déceptions, les chagrins et la joie - pour s'entendre chasser, à l'aube des années 1990, d'une cérémonie du souvenir dans la province française aux cris de "les pédés aux fours !". Survivre : un miracle et une responsabilité dont la réalisation n'a pas à être spectaculaire mais qui relève d'un combat intime, tenace, insurmontable parfois, solitaire souvent, et toujours sans répit. Le roman de Daniel Arsand invente la langue digne de ce combat à poursuivre, mélange rigoureux et explosif de sécheresse, de rage et de lumière. Je suis en vie et tu ne m'entends pas est un texte crucial, qu'on voudrait confier personnellement à chacun de ses lecteurs, comme un viatique, un talisman, à la fois miracle et responsabilité.
Lu par:Anne Coubès
Durée:1h. 49min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73277
Résumé: Un essai consacré aux moyens permettant de mesurer le racisme et de lutter contre les discriminations en appliquant une politique sociale et économique fondée sur l'universalisme.
Durée:13h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73428
Résumé: A travers une enquête ethnographique menée durant trois ans dans le Perche, C. Stépanoff décrit la transformation des paysages par l'agriculture intensive, la disparition d'espèces au profit d'autres ainsi que l'essor des chasses commerciales. Explorant l'évolution du rapport de l'homme à la nature depuis le Moyen Age, il s'interroge sur les récents bouleversements éthiques et écologiques.
Durée:59min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73607
Résumé: Pour tout connaître des différents services de la police et pour suivre, à partir d'une scène de crime, toutes les enquêtes qui vont mener à l'assassin, en fonction des indices trouvés sur place. Un livre passionnant, abondamment illustré. Cette collection est une véritable encyclopédie pour les enfants. Elle privilégie des dessins réalistes et des textes courts mais précis, afin d'être accessibles aux jeunes lecteurs. Ils pourront ainsi approfondir leurs connaissances sur un thème et découvrir de nouveaux sujets qui les passionneront.
Lu par:Beuron Carole
Durée:6h. 57min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:72925
Résumé: Réflexion sur la manipulation numérique via les réseaux sociaux, qui représente une menace pour la démocratie. Le mathématicien propose des pistes pour résister à l'intoxication de l'opinion au plan individuel et pour protéger collectivement la démocratie en l'adaptant à la nouvelle donne numérique.
Durée:5h. 19min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:73211
Résumé: 10 juillet 2020. Trente ans jour pour jour après le sabotage du Rainbow Warrior par l'organisation écologiste Greenpeace, la DGSE voit pour la première fois de son histoire deux de ses anciens agents être condamnés par la justice française pour trahison au profit de la Chine. Au terme d'une enquête de deux ans, qui s'appuie sur de nombreux témoignages de maîtres-espions et des documents confidentiels, les auteurs retracent une infiltration de longue haleine au coeur du plus célèbre service de renseignement tricolore, entre Versailles, l'Ile Maurice ou Pékin. Cette plongée dans les coulisses et les secrets de famille du véritable Bureau des légendes accorde une large place au régime chinois, perçu par les responsables sécuritaires français comme la menace numéro un. De plus en plus offensifs, les espions chinois ne sont toutefois pas les seuls à tenter de retourner les agents de la DGSE et à mettre à mal la souveraineté de la France. Que ce soit la Russie de Vladimir Poutine qui a retrouvé un niveau d'agressivité proche de celui de la guerre froide ou le grand allié américain, les périls sont multiples pour le renseignement extérieur français, l'un des services secrets occidentaux les plus performants. Mieux qu'un roman d'espionnage, un document passionnant avec de nombreuses infos inédites.
Durée:15h. 46min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71794
Résumé:
Lu par:Agnès Hatt
Durée:13h. 47min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71007
Résumé: Pour les marxistes, les ouvriers qui manquaient de "conscience de classe" étaient aliénés, victimes de l'idéologie dominante. Grave aux intellectuels qui disposaient de la bonne théorie révolutionnaire, ils retrouveraient leur véritable identité. A l'opposé, Bourdieu défend l'idée que c'est en respectant l'autonomie de la science que le sociologue peut échapper aux travers de l'intellectuel engagé et la sociologie jouer un rôle utile dans la cité. Car produire des connaissances sur les acteurs du monde social, ce n'est pas parler à leur place, ni leur dire comment se comporter. Là où règnent les injustices, les inégalités et les discriminations, c'est avant tout à mettre en lumière ces vérités que la science sociale doit s'attacher. La "question raciale" occupe désormais la place publique. Les auteurs de ce livre ont voulu sortir de l'agenda médiatique et politique et mettre le débat sur le terrain de l'autonomie des sciences sociales. Ils reviennent sur l'histoire des enjeux politiques et savants qui se sont noués au XIXe siècle autour de la notion de race, pour éclairer les débats actuels et les inscrire dans la continuité de la science sociale telle que la concevaient Durkheim, Weber et Bourdieu. Pour ne pas s'en tenir à des visions trop générales ou théoriques, ils proposent aussi l'analyse d'un "scandale racial " particulier, celui des "quotas" dans le football.
Durée:11h. 57min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69174
Résumé: La chute du Mur a laissé les gauches européennes en plein désarroi. Sur le champ de bataille des idées, le progrès, la liberté et l'universel ont cédé la place à une nouvelle triade directement importée des USA : le genre, l'identité et la race. On se battait hier au nom du prolétariat, du Tiers-monde et des damnés de la terre ; on condamne aujourd’hui l'homme blanc, coupable du colonialisme, de l’esclavage et de la domination des femmes. Trois discours – néo-féministe, antiraciste et décolonial - le désignent comme l’ennemi commun de l’humanité. Il est devenu le nouveau Satan, celui que son anatomie même désigne comme violeur ontologique, sa couleur de peau comme raciste, sa puissance comme exploiteur de tous les « dominés » et « racisés ». Tout l'enjeu de cet essai est d'analyser comment, sous l'impulsion d’une américanisation caricaturale de l’Europe, la lutte des genres et celle des races sont en train de remplacer la lutte des classes, de balayer la méritocratie et de détruire l’idée d’humanité commune. Faire de l'homme blanc le bouc émissaire par excellence, ce n’est jamais que remplacer un racisme par un autre ; avec, comme horizon funeste, des sociétés tribalisées, crispées sur leur trésor identitaire et en proie à la guerre de tous contre tous.