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Scènes de ma vie

Quatrième de couverture
Rien ne destinait Franz Michael Felder (1839-1869) à laisser une trace de sa brève existence. Paysan pauvre d'une vallée perdue d'Autriche occidentale, il eut à vaincre mille obstacles, à commencer par les préjugés de son milieu, pour accéder à la littérature et à la poésie, objets précoces de son ambition. Auteur de romans, de poèmes, d'essais et d'une ample correspondance, il laisse surtout un chef-d'œuvre, publié au lendemain de sa mort : son autobiographie. S'il faut lire ce livre, ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit probablement de la toute première fois où s'éleva, dans l'empire autrichien (et même en Europe), une voix venue des profondeurs de ce monde rural que tant de romanciers idéalisaient alors sans le connaître. En effet, voir dans les Scènes de ma vie un document sur la paysannerie, ce serait passer à côté du génie de Felder. Ce qui sidère le lecteur d'aujourd'hui, c'est l'évidence de sa vocation littéraire. Dans la langue exceptionnellement fidèle, riche et imagée de la traduction d'Olivier Le Lay, Felder parvient à rendre intensément présentes toutes les situations qu'il décrit. Dès les premières lignes du livre, il est là, en chair et en os, qui entreprend de raconter les « vies minuscules » de ses compatriotes et la sienne, sans apitoiement : simplement pour en dégager la vérité universelle.
Durée: 10h. 20min.
Édition: Paris, Verdier, 2014
N° de notice: 32885
ISBN: 9782864327516

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