Football, la bagatelle la plus sérieuse du monde
Résumé
« Si l'on se passionne tant pour cette histoire de pieds, de têtes, de torses, de buts, ce n'est pas seulement en raison de ses propriétés scéniques, de ses ressorts pathétiques, mais parce qu'elle met à nu, à la façon d'un drame caricatural, l'horizon symbolique de nos sociétés. » (C. B.) Pourquoi un match de football est-il aussi captivant à regarder qu'intéressant à commenter ? Ce qui se passe dans les gradins n'est-il pas aussi important que ce qui se déroule sur le terrain ? Ce divertissement apparemment « futile » met en scène des valeurs fondamentales et des enjeux majeurs de notre société : la place du mérite, de la chance, de la solidarité, de la justice sur le chemin de la réussite, la construction et la représentation des identités sexuelles, les processus d'indentification collective, le statut des émotions aujourd'hui. À partir d'enquêtes effectuées en France, en Italie et en Iran, Christian Bromberger, ethnologue, livre une réflexion originale et inattendue sur l'univers du football.
Lu par :
Dorys Pong
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Football -Aspect social
/
Ethnologie
/
Littérature française
Durée:
4h. 5min.
Édition:
Paris, Bayard éd., 2004
Numéro du livre:
12967
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782227137585
CDU:
796.3
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Durée : 2h. 6min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Vingt ans après, Paris s'abandonnait aux premières douceurs du mois de mai, tout de même soulagé d'avoir rempli les formalités de l'an 2000 et d'avoir franchi sans trop de peine cette douane mythologique. Cela n'avait pas été plus compliqué que d'aller de la rive droite à la rive gauche, par le métro aérien qui vous emmène de Passy à Bir-Hakeim, même si personne, excepté les meilleurs élèves des classes terminales, ne savait plus que cette dernière station portait le nom d'une bataille du printemps 1942, en Libye, dans le désert de Cyrénaïque, pas très loin de Tobrouk. C'est où Tobrouk, et c'est où la Cyrénaïque ? Antoine Duval descendit à La Motte-Picquet-Grenelle. Il se sentait allègre et disponible. Il y a des jours comme cela, où la vie ressemble à une musique légère. Ce vieux jeune homme se rendait à son déjeuner mensuel au restaurant La Gauloise, avec ses amis Georges et Olivier, journalistes comme lui. «Les journaux sont de grands navires qui veillent sur les villes», disait-il volontiers. Dans ses meilleurs moments, il essayait de se persuader que les journalistes étaient exemptés du malheur et même dispensés de mourir, puisque leur vocation était de raconter les malheurs et la mort des autres. Il voulait croire que les narrateurs échappaient à tous les désastres, tous les tremblements de terre, tous les raz-de-marée, et qu'ils continuaient de vivre pour témoigner. La mort était à leur programme comme une matière facultative. Ces repas entre amis se déroulaient selon le même ordre, la même liturgie presque. Après avoir commandé une bouteille de bordeaux (la réserve du patron), on parlait de littérature, de politique, de football... et, naturellement, des femmes. Les femmes mythologiques, les femmes quotidiennes, les femmes fatales, les femmes miséricordieuses, les femmes charmantes, les femmes charmeuses, les femmes de pouvoir et les dames de coeur...
Lu par : Louis Belon
Durée : 11h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25288
Résumé:L'éclatement actuel du champ des théories sociologiques ne renvoie pas seulement à l'histoire des idées ; il s'inscrit dans une mutation sociale profonde qui conduit à abandonner la représentation classique d'une société conçue comme un ordre, où l'on peut identifier l'action sociale aux " lois " du système. En fait, ce que l'on appelle " la société " n'est plus réductible à un système intégré, un mode de production et un Etat national. Dès lors, l'objet même de la sociologie change : elle doit décrire des expériences sociales, c'est-à-dire les conduites individuelles de chacun d'entre nous. Celles-ci combinent plusieurs rationalités et plusieurs logiques, elles se présentent comme la juxtaposition d'appartenances communautaires, des calculs du marché et des exigences d'une authenticité individuelle ; et le seul principe d'unité de l'expérience sociale est le travail sur lui-même que poursuit chacun de nous afin de se percevoir comme l'auteur de sa propre vie.