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Dans la cage de l'ours

Résumé
"M. Jacques Abouchar , soi-disant journaliste d'Antenne 2, accompagné d'une bande armée contre-révolutionnaire, est entré en République d'Afghanistan d'une façon illégale et a été arrêté avec ses équipements pour filmer et photographier. Il a été interrogé et condamné à 18 ans de prison par le tribunal spécial révolutionnaire..." C'est en ces termes que les autorités afghanes ont résumé l'affaire Abouchar. Discret , réservé, le héros involontaire de cette affaire la raconte pour la première fois en détails.
Durée: 9h. 11min.
Édition: Paris, Balland, 1985
Numéro du livre: 3243
ISBN: 9782715805316
CDU: 920

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Durée : 9h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70944
Résumé:Au pouvoir depuis vingt ans, Vladimir Poutine a ouvertement annoncé son intention de replacer la Russie au centre de la politique mondiale. Sa stratégie : perturber les règles du jeu partout où il le pourra. C’est ce que montre cette enquête passionnante. Isolée par son intervention en Ukraine, la Russie s’est servie du conflit syrien comme d’un tremplin pour revenir en puissance dans les affaires internationales. Le chef du Kremlin use, sans complexe, de méthodes de déstabilisation hors-champ et recourt à ses réseaux de l’ombre en Europe, aux États-Unis, dans l’espace postsoviétique, en Afrique, en Asie, et jusque dans le Grand Nord. Tous les moyens sont bons : ingérence dans des élections, élimination d’opposants, pressions politiques, économiques et énergétiques, cyber-attaques, interventions militaires… Face à cette offensive globale, les Occidentaux, divisés, hésitants, voire bienveillants, semblent incapables de trouver une parade efficace. Moscou façonne pourtant un monde plus dur, instable et conflictuel. Un monde où le rapport de force s’impose sur la coopération, où les droits de l’homme s’effacent, où la démocratie cède devant l’autocratie. Un monde favorable aux ambitions du Kremlin que Vladimir Poutine impose par sa stratégie du désordre.
Durée : 13h. 17min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71525
Résumé:En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îless’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le veganisme en donne la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d’« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms). À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l’élection présidentielle de 2017 et les suites que l’on sait…
Durée : 3h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68787
Résumé:La politique est passée de l’âge de la joute à celui de l’interactif. L’homme d’État apparaît de moins en moins comme une figure d’autorité, une instance productrice de normes et de plus en plus comme quelque chose à consommer. C’est là le résultat d’une certaine impuissance à exercer le pouvoir, sous l’effet conjugué du néolibéralisme et des nouvelles technologies. L'Etat est désormais désacralisé, profané par les médias, ridiculisé par les marchés, soumis à la tutelle des institutions internationales et des agences de notation. Aussi la com’ politique ne vise-t-elle plus seulement à formater le langage (storytelling), mais à capter et à plonger les esprits dans cet univers spectral dont les hommes politiques sont à la fois les performers et les victimes.
Durée : 14h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69769
Résumé:« À compter du 16 mai 2007, j’étais seul. Bien sûr, il y avait le peuple français, mais sa force collective ne s’exprime pas dans le quotidien des décisions à prendre, ou des nominations à effectuer. J’avais une équipe, des conseillers, des amis, des visiteurs du soir, mais j’étais seul à prendre et à assumer la décision finale. C’est le premier sentiment qui m’a envahi après avoir raccompagné Jacques Chirac à sa voiture et être remonté dans le bureau présidentiel qui était devenu le mien pour les cinq années à venir. Je l’avais voulu, espéré, rêvé. Maintenant j’y étais. Comment ne pas décevoir tous les Français qui venaient de me faire confiance ? Qu’est ce qui m’attendait ? J’ai fermé les yeux. Tout d’un coup, la gravité et, surtout, la solitude propre à la fonction me tombaient sur les épaules. C’était plus brutal que je ne l’avais imaginé. Soudain, mon passé avait disparu comme s’il n’avait jamais existé, seuls comptaient désormais le présent et l’avenir. C’était vertigineux, tellement fort que cela ne provoquait bizarrement aucune excitation intérieure. J’étais tout à la fois calme et parfaitement conscient d’être au bord d’un précipice. »
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 3h. 18min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66711
Résumé:Ahmet Altan est romancier, essayiste et journaliste, il était aussi rédacteur en chef du quotidien Taraf jusqu’au 15 juillet 2016. À cette date, la Turquie s’en?amme, des milliers de personnes descendent dans la rue à Istanbul et à Ankara suite à une tentative de putsch. Le lendemain commence une vague d’arrestations parmi les fonctionnaires, les enseignants, l’armée et les journalistes. Ahmet Altan fait partie de ceux-là, il sera condamné à perpétuité, accusé d’avoir appelé au renversement du gouvernement de l’AKP. Ahmet Altan a 69 ans. Ces textes sont écrits du fond de sa geôle. Poignants, remarquablement maîtrisés, ces allers-retours entre ré?exions, méditations et sensations expriment le quotidien du prisonnier mais ils disent aussi combien l’écriture est pour lui salvatrice. Tel un credo il s’en remet à son imagination, à la force des mots qui seule lui permet de survivre et de franchir les murs. Un livre de résilience exemplaire.
Durée : 6h. 28min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 65601
Résumé:Le Palais fédéral est une jungle. Une jungle dominée par quatre espèces : les élus, les fonctionnaires, les journalistes, et les lobbyistes. Dans les couloirs du Palais, ce petit monde se fréquente intensément, se parle beaucoup, et s’écoute un peu. Ou pas. On se tutoie, on boit des verres, on s’embrasse. Et plus, si entente. Parfois même sans entente. Bref, c’est un vaudeville en vase clos, voire à huis clos : les lobbyistes conseillent des élus qui font des lois dont parlent les journalistes dans des articles que lisent les fonctionnaires. En bougonnant. Car, en général, les fonctionnaires n’aiment ni les journalistes, ni les lobbyistes, et encore moins les parlementaires : derrière son apparente obséquiosité, l’administration n’oublie jamais qu’elle seule comprend vraiment les lois, et que c’est elle qui commande, au final. Bien que les fonctionnaires ne puissent rien faire sans des élus qui existent grâce aux journalistes et aux lobbyistes. Qui, eux, se nourrissent de la jungle. Et ainsi de suite. Bref, c’est un ménage à quatre légèrement incestueux, avec ses petits secrets, ses querelles, ses coups bas… mais qui finit toujours par s’entendre. En général. Car tout n’est pas toujours si simple : parfois, des politiciens français s’en mêlent…
Lu par : François Goy
Durée : 1h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 35875
Résumé:Un portrait de F. Mitterrand à l'adolescence qui permet de découvrir ses racines provinciales et catholiques dans une France de droite, entre 1916 et 1930. ©Electre 2017
Lu par : Amine Gemayel
Durée : 1h. 18min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 17367
Résumé:
Lu par : Laurence Bardin
Durée : 9h. 24min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26658
Résumé:Il n'y a pas d'homme moins « normal » qu'un président de la République. On n'accède pas à l'Élysée par sa normalité. Quel homme normal sacrifierait ses jours et ses nuits pour y parvenir, puis exercer un pouvoir aussi difficile, presque impossible par ces temps de crise ? Ses amis disent de François Hollande qu'il est un galet : dur à l'intérieur, lisse à l'extérieur, résistant au flux et au reflux. L'histoire racontée dans ce livre, celle des débuts de son quinquennat, commence bien. Pourtant, à l'automne, la frontière entre le « rose » et le « gris » est devenue on ne peut plus imprécise. Reprenant la riche formule de ses Cahiers secrets de la Ve République, Michèle Cotta raconte les premiers mois du nouveau quinquennat grâce à plus d'une cinquantaine d'entretiens avec ceux qui, à gauche comme à droite, en ont été les observateurs les mieux renseignés ou les principaux acteurs, à commencer par le président de la République et son Premier ministre.
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66330
Résumé:Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?
Lu par : Jacqueline Grau
Durée : 7h. 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30811
Résumé:Portrait de Patrick Buisson, journaliste et idéologue proche de l'extrême droite, et retour sur ses années passées auprès de N. Sarkozy. Abordant son emprise sur les médias, les reporters du Monde révèlent des anecdotes mettant en lumière le rôle joué par cet homme de l'ombre dans les campagnes présidentielles ainsi que son influence sur l'ancien président.
Lu par : Nina Pantic
Durée : 2h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26023
Résumé:A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de "l'amitié entre les peuples".