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Laura Antonelli n’existe plus

Résumé
Qu’est-ce que la gloire sinon, comme le disait Pasolini, l’autre face de la persécution ? De Sunset Boulevard à la Dolce Vita romaine, Philippe Brunel livre ici un roman plein de grâce et d’ombre, dans la lignée de Patrick Modiano, sur l’histoire légendaire de la femme la plus belle du monde devenue un monstre.
Durée: 3h. 59min.
Édition: Paris, Grasset, 2021
Numéro du livre: 71185
ISBN: 9782246811985

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Durée:12h. 15min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:37470
Résumé: Cette biographie romancée retrace le parcours d'E. Manet, chef de file du mouvement impressionniste, dont les toiles ont ouvert la voie à la peinture moderne. C'est aussi une plongée dans un Paris bouleversé par la guerre de 1870.
Lu par:Jean Piat
Durée:1h. 32min.
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Numéro du livre:17444
Résumé:
Durée:18h. 11min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:36242
Résumé: Il s'agit d'abord de l'un des meilleurs livres de Stendhal : la richesse des anecdotes fait revivre toute l'Italie lyrique, la nostalgie de la musique baigne le texte, la confession personnelle enchanterait même si l'on ne s'intéressait pas au compositeur. Il s'agit aussi du meilleur livre dont on dispose en français sur Rossini, quelquefois imité, jamais égalé. Une mine de renseignements de première main, une biographie légère, vive et tendre comme son sujet, ont fait la célébrité de cette Vie de Rossini. (Source : éditeur)
Durée:14h. 13min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:36718
Résumé: Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s'élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d'ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu'en mai 2011 le dernier symbole vivant de "l'amour fou". Une vie comme un roman pour la "Fiancée du vent" de Max Ernst, qui place l'art au centre de ce monde et l'aimera jusqu'à la folie : celle qui passe par l'expérience d'un établissement psychiatrique plutôt que l'aliénation goûtée par les surréalistes. L'odyssée de Leonora, tout en fuites, tant géographiques que mentales, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l'irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l'Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l'art peut transformer les consciences. A tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Eluard, Ernst, Bunuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York... On s'attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature. Source : Payot]
Durée:10h. 30min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67800
Résumé: Amrita Sher-Gil est à l’Inde ce que Frida Kahlo est au Mexique. Artiste de génie, femme libre à la vie fabuleuse et tourmentée, elle a marqué l’histoire de la peinture indienne avant de disparaître brutalement à l’âge de vingt-huit ans. Lorsque Iris achète un de ses tableaux, elle se lance, fascinée par son destin, sur les traces de cette artiste audacieuse, mi-hongroise, mi-indienne, espérant retrouver dans cette quête le goût de peindre qui l’a quittée depuis des années. De subtils échos se répondent entre les deux femmes dont l’existence est étroitement liée à la création, à l’amour de la peinture et à ses ressorts secrets.
Durée:14h. 9min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:65035
Résumé: Un roman totalement inédit de la célèbre exploratrice Alexandra David-Néel. Un livre événement publié à l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance, dans une édition préfacée et commentée. "En pensant à ces choses il me semble que j'évoque le souvenir d'un rêve ou que je me rappelle le récit des aventures d'une étrangère... Est-ce bien moi qui ai vécu ces heures ? Est-ce moi qui, transie, l'âme vide, suis arrivée, ici, à la nuit tombée, dévisagée narquoisement par les servantes ? Moi qui, deux heures après, étais aux bras de cet homme, inconnu la veille, subissant passivement ses caresses, tellement brisée que, de ma chair, lasse jusqu'à l'anéantissement, ne monta même pas une protestation, un cri de révolte...". Se présentant comme le journal d'une actrice, Le Grand Art surprendra les admirateurs d'Alexandra David-Neel par sa sensualité et sa modernité. Achevé en 1902, à une époque où son auteure était encore inconnue mais déjà une femme déterminée de plus de trente ans, ce roman nous fait suivre la vie tourmentée d'une jeune comédienne et chanteuse lyrique, prise au piège entre sa passion pour l'art et la prédation sexuelle des hommes. Isolée, démunie, elle cherche les ressources pour défendre sa liberté..
Durée:7h. 32min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:34372
Résumé: Margarita Cansino commence sa carrière de danseuse dans la troupe de son père. Remarquée par le vice-président de la Fox, elle quitte les casinos mexicains pour les studios d'Hollywood où elle devient le sex-symbol des années 40, la star de la Columbia. On la surnomme la "Déesse de l'Amour". Immortalisée dans Gilda, puis La Dame de Shanghai, l'actrice devient une légende vivante, et on donnera même son nom à une bombe atomique ! Mais derrière la flamboyante crinière rousse et le regard sensuel se cache une jeune fille brisée par un père violent, une femme sensible et passionnée, amoureuse tour à tour d'un génie puis d'un prince, Orson Welles et Ali Khan. Ils lui donneront chacun un enfant, mais pas le bonheur familial auquel elle aspire tant. Et la maladie d'Alzheimer fera le reste...
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71660
Résumé: Une femme décrit ses efforts pour comprendre le talent de son fils, mais également pour le soutenir et l'aider lorsqu'il connaît des internements répétés en hôpital psychiatrique où il subit des électrochocs. Le journal fictif de la mère d'Antonin Artaud, né en 1896 à Marseille.
Durée:5h. 5min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Voici un éloge de la lenteur et de la liberté, un roman sur un frère et une sœur qui vivent depuis toujours sous le même toit et qui ont conclu ensemble un pacte tacite. Madeleine fume le cigare, se passionne pour la conquête spatiale, tient le ménage de la maison et, surtout, protège son frère. Gustave, lui, s’acharne à inventorier le monde et ce qui va disparaître, en marchant, photographiant, écrivant. C’est que la paysannerie se transforme, ses rituels et ses objets aussi, et, avec eux, la nature. Bruno Pellegrino saisit avec talent ce couple frère-sœur et le cocon qu’ils ont tissé au creux de leur environnement, entre autarcie et symbiose. Le rythme qu’il insuffle à ses phrases nous projette dans un monde bruissant de couleurs et de sensations, l’univers rural des années 1960, si proche car revisité avec les mots du XXIe siècle . Ce premier roman s'inspire librement de la vie du poète Gustave Roud et de sa sœur Madeleine.
Durée:3h. 59min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66022
Résumé: L’histoire est connue et l’affaire insolite. Un matin d’été de l’année 1911 à Paris, un vol est déclaré au Louvre : celui du portrait de La Joconde. Tandis que la police ratisse la capitale pour retrouver le coupable, un certain Géry Pieret, voleur et fanfaron, déclare dans Paris-journal être l’auteur du crime et ne pas en être à son premier. Il aurait aussi volé au même musée d’autres œuvres, dont deux têtes ibériques datant du Vème siècle avant Jésus Christ, qu’il aurait revendu à un peintre parisien. Or si l’audacieux ne donne pas de nom, quiconque sait que Pieret fut un temps le secrétaire de Guillaume Apollinaire pourra déduire que le dit peintre n’est autre que Pablo Picasso. Voilà le peintre mouillé, alerté par son ami poète, et le décor planté. Le roman peut commencer. Imaginez à présent Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso en cavale dans Paris, une valise en carton à la main, passant de lieu en lieu pour essayer de se débarrasser des deux têtes qui inspirèrent les célèbres Demoiselles d’Avignon et qui manquèrent de les envoyer en prison, ou pire, de les faire expulser de France. Après avoir renoncé à les jeter sous le pont Mirabeau, et déclamé quelques vers, ils se rendent chez Le Douanier Rousseau, trop occupé à jouer à cache-cache avec un lion pour que lui soient confiés les trésors. Les deux compères repartent vers La Rotonde. Et nous voilà avec eux embarqués dans une balade imaginaire à travers Paris, où l’on croise tour à tour Utrillo, Max Jacob, Soutine, Modigliani, Marie Laurencin ou Chagall, où l’on rend visite à Matisse, Jarry ou Gertrude Stein,
Durée:7h. 42min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:68316
Résumé: "Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse". Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple. Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. Briser le quotidien pour inventer le féérique. Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ? "J'aime l'imaginaire comme un moine peut aimer Dieu".
Durée:3h. 50min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66593
Résumé: Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.