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Fils de Berbères

Résumé
"Tout mon être était d'Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C'est à quarante-cinq ans passés que j'ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d'amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d'entreprendre le voyage, j'ai voulu récapituler ce que je savais. J'ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n'avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m'avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots." C'est effectivement à un "beau voyage" que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s'en amuse l'historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d'où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l'Afrique noire, de l'Inde aux contrées nordiques... De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, Eric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l'argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés... Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu'il a racontée dans ses deux ouvrages L'homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Biographie
Durée: 2h. 9min.
Édition: Paris, P. Rey, 2014
Numéro du livre: 68212
ISBN: 9782848764290
Collection(s): Fugues
CDU: 8

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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Felix Maresco, la quarantaine classique, est assureur avenue des Gobelins à Paris. Son travail est sans surprise, ses sorties sont calculées. Un incendie lui remémore la fin tragique de son propre fils, Colin, écrasé par un chauffard. La mère du petit garçon le lui a abandonné dès sa naissance, comme il était prévu. Parce qu'il ne trouve pas de meilleure réponse aux attentes de son enfant, Félix lui invente une famille, aidé par les ombres chinoises des murs de l'appartement et les pierres tombales du cimetière du père Lachaise. Lui-même se travestit en femme, pour donner à Colin une maman : perruque, épilation des jambes et des sourcils, rouge à lèvres 'caresse'... L'ambiguïté est totale, et l'amour du père pour son fils absolu.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13420
Résumé: Moi, François Signorelli, docteur à Palerme, je me souviens de tout. Du vrai et du faux. De plus de gens et d'histoires que je n'en ai connu. Mille ans d'incertitude, tel est mon âge : ma mémoire prolifère et s'invente à mesure qu'elle se détruit, c'est un trouble neurologique désigné comme le syndrome de Korsakov. Je le sais, j'en suis l'un des spécialistes. Korsakov est mon mal intime, je le tutoie. Il me ronge et me délivre en même temps. D'abord, d'un passé noir comme l'abandon. D'une enfance triste à Bordeaux dans les années soixante, de l'absence d'un père de sang. De la folie de toute une famille où ma mère n'a pu tenir debout que par l'amour de Marcel Signorelli. Lui nous a donné son nom, celui de son propre père, Fosco, le cavalier magnifique du désert tunisien, dont les récits m'ont fait voler dans la lumière. Un coup de soleil pour la vie, que souhaiter de mieux quand celle-ci se dérobe ? Me voici enfant et ancêtre, par la grâce de Korsakov.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16298
Résumé: " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil. " Car ce livre est le dialogue qui n'a pas eu lieu entre un père, Michel Fottorino, et un fils, Éric - ou plutôt qui a eu lieu, mais sans passer par les mots. Michel Fottorino, apparu dans la vie d'Éric quand il avait neuf ans, n'était pas son père biologique. Il fut mieux que cela : un père adoptif, qui donnera jusqu'à son nom à ce petit garçon en quête d'identité comme l'était alors l'auteur, en même temps qu'un père adopté par l'enfant. Entre cet homme pudique, renfermé, mais joyeux, et le gamin, la complicité, immédiate, s'exprimera surtout par les gestes, les activités partagées, comme la passion commune et communicative, du cyclisme.