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Pour rendre la vie plus légère: les livres, les femmes, les manières

Résumé
Ce volume contient les principales émissions faites par Mona Ozouf à « Répliques », sous la direction d’Alain Finkielkraut : sur les femmes et la singularité de leur écriture ; sur les livres comme « patrie » ; sur la galanterie française ; sur la civilité ; sur le Panthéon ; sur la Révolution française ; sur Henry James ; sur George Eliot. Les partenaires avec lesquels elle dialogue ici sont Diane de Margerie, Claude Habib, Pierre Manent, Geneviève Brisac, Philippe Belaval, Philippe Raynaud, Patrice Gueniffey. C’est tout un parcours intellectuel qui est ici dessiné, depuis ses travaux fondateurs sur la Révolution française jusqu’à ce qu’elle appelle ses « échappées belles » en littérature.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 7h. 22min.
Édition: Paris, Stock, 2020
Numéro du livre: 67784
ISBN: 9782234088184

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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69583
Résumé:«Ce livre raconte une rencontre, annoncée, tout au long de la vie, par divers signes énigmatiques. Le plus explicite m’est venu de mon professeur de troisième, Renée Guilloux. À ses élèves adolescentes elle recommandait chaleureusement la fréquentation d’une romancière anglaise, George Eliot, et de ses héroïnes. J’ai mis longtemps à transformer ce conseil en livre. Celui-ci n’est pas une biographie. Mais une promenade dans la forêt des romans, en compagnie d’une femme supérieurement intelligente, assez brave aussi pour affronter, dans la société victorienne, l’ostracisme social que lui vaut sa liberté de mœurs et d’esprit. En gardant, présente à la mémoire, celle qui avait emprunté des chemins parallèles : une George encore, Sand, à laquelle Eliot vouait une affection passionnée. Ce voyage buissonnier m’a réservé la surprise de retrouver les questions qui font toujours le vif de nos débats du jour : Que dit la morale dans un monde déserté par l’intervention divine? Comment, entre appartenances et liberté, se construit une identité? Et peut-on, quand on est une femme, à la fois revendiquer l’égalité et chérir la dissemblance? Ce sont de grandes interrogations. La merveille est qu’en cheminant avec l’autre George, elles n’ont plus rien d’intimidant. Elles portent des noms, elles ont des visages. Elles font entendre des voix, et celles-ci, toutes discordantes qu’elles puissent être, aident à mieux déchiffrer la vie.»
Lu par : Alain Majesté
Durée : 25h. 58min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 66209
Résumé:L'essentiel des textes consacrés à l'histoire de France parus dans le Dictionnaire critique de la Révolution française, L'homme régénéré, L'école de la France et Les lieux de mémoire. Cette synthèse met en lumière les décalages entre la France réelle et celle pensée par les théoriciens politiques. M. Ozouf a reçu le Prix de la langue française 2015 pour l'ensemble de son oeuvre.
Lu par : Alain Majesté
Durée : 23h. 18min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 66217
Résumé:L'essentiel des textes consacrés à l'histoire de France parus dans le Dictionnaire critique de la Révolution française, L'homme régénéré, L'école de la France et Les lieux de mémoire. Cette synthèse met en lumière les décalages entre la France réelle et celle pensée par les théoriciens politiques. M. Ozouf a reçu le Prix de la langue française 2015 pour l'ensemble de son oeuvre.
Lu par : Alain Majesté
Durée : 23h. 30min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 66216
Résumé:L'essentiel des textes consacrés à l'histoire de France parus dans le Dictionnaire critique de la Révolution française, L'homme régénéré, L'école de la France et Les lieux de mémoire. Cette synthèse met en lumière les décalages entre la France réelle et celle pensée par les théoriciens politiques. M. Ozouf a reçu le Prix de la langue française 2015 pour l'ensemble de son oeuvre.
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Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21832
Résumé:L'équipée de Varennes ne figure pas dans le canon des "journées révolutionnaires" : ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. À Varennes, un roi s'en est venu, un roi s'en est allé, avant de retrouver une capitale sans voix et une Assemblée nationale appliquée à gommer la portée de l'événement. Autant dire une journée blanche. Et pourtant, ce voyage apparemment sans conséquence fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les cours l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI ; met en scène le divorce entre la royauté et la nation ; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine ; et, pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu. Le livre de Mona Ozouf reconstitue cette histoire à la fois énigmatique et rebattue. Il en éclaire les zones obscures, pénètre les intentions des acteurs et observe le démenti que leur inflige la fatalité ; avant d'interroger les lendemains politiques d'une crise qui contraint les révolutionnaires à "réviser" la Révolution. Réapparaissent ainsi des questions aujourd'hui encore irrésolues : y a-t-il une politique distincte du roi et de la reine ? Peut-on faire de Varennes l'origine de la Terreur ? Quelle figure de république voit-on se dessiner dans le chaos des passions du jour ? Ce moment tourmenté, écrit l'auteur, ouvre une vraie fracture dans l'histoire de France. Il allonge déjà sur le théâtre national l'ombre tragique de l'échafaud. Dix-huit mois avant la mort de Louis XVI, Varennes consomme l'extinction de la royauté.
Lu par : Annie Séjourné
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Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23514
Résumé:La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la «composition française» ?
Lu par : Carine Guivier
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Numéro du livre : 28761
Résumé:Il fut l'homme le plus haï de la vie politique française. Mais son oeuvre, comme législateur et comme penseur de la République, continue à tisser nos vies. Son idée de la France procède d'un constat douloureux : l'impossibilité de la République, depuis la Révolution française, à s'enraciner dans un pays perpétuellement divisé et à vaincre l'épreuve de la durée. Il faut donner aux Français une vision pacifiée de leur passé pour leur dessiner un avenir commun. Tâche immense. Grâce à l'École et au suffrage local, la politique doit pouvoir irriguer le plus chétif des villages ; avec l'aventure coloniale, la République comme civilisation doit pouvoir rayonner sur le vaste monde. C'est ce qui s'appelle refaire la France. La singularité de Jules Ferry ? C'est d'incarner tout à la fois l'autorité de l'État et l'autonomie de l'individu, l'accomplissement de la promesse républicaine et la critique du maximalisme républicain. Il veut faire vivre conjointement la nation comme héritage et la nation comme volonté - la tradition et la liberté.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 30709
Résumé:Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n'a suscité un pareil flot d'ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie. Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j'entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n'enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ? Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d'âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s'essayait à vivre selon la nature. Dire adieu à Montaigne serait troquer l'humanisme qui s'attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l'humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l'univers, sans limites à sa toute-puissance. C'est ce qui se joue au-delà des Essais.
Durée : 2h. 13min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14225
Résumé:Giono s'intéresse depuis longtemps à l'institution judiciaire (...) Il pense qu'une des missions de l'écrivain est de traquer l'injustice (...) Aussi accepte-t-il quand André Parinaud, directeur de l'hebdomadaire Arts, lui demande de couvrir le procès, qui va s'ouvrir aux Assises de Dignes (...) L'affaire Dominici, dans la trajectoire de Giono, se situe sur la ligne qui va d'Un roi sans divertissement à Ennemonde: celle d'un univers où la réalité est tout naturellement monstrueuse. (Pierre Citron. Giono. Éditions du Seuil, 1990, p.489-491)
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18303
Résumé:Mystérieusement, Bratislava attirait toujours mon regard. Si les quatre syllabes rocailleuses, baignées d'eaux danubiennes et de songes slaves, ne m'avaient pas ainsi fasciné, ce livre n'eût sans doute pas existé. Ma vie en eût été changée, comme est détourné le cours d'un ruisseau : serais-je allé là-bas, en 1947, fêter mes vingt ans ? Y serais-je retourné, la cinquantaine bien entamée, à la poursuite d'images presque effacées mais douées de la patiente insistance des songes ou de l'oubli ? François Nourissier
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 6h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 9024
Résumé:Un texte est quelque chose d'unique, de non répétable, mais contenant également d'autres textes, offrant une série de traces qui peuvent être développées selon de nombreuses directions. En ce sens, chaque oeuvre littéraire est un « roman noir » dont la solution est toujours ailleurs, dans la capacité de déduction du lecteur-enquêteur. Les grands livres sont, à l'évidence, ceux qui autorisent les chasses au trésor les plus gourmandes. "Pinocchio" possède, justement, une charge symbolique, énigmatique et allégorique inépuisable : il dit « beaucoup plus que l'intrigue serrée de la fable le laisse supposer ». Giorgio Manganello a reparcouru Pinocchio, le « livre parallèle » qui en est résulté n'est pas seulement une prestidigitation d'écrivain origninal à l'excès qui, armé d'imaginatifs paradoxes, parvient toujours à saisir la réalité et les conventions en tout genre. Dans ces pages, il n'est pas seulement question de la marionnette, de Geppetto et de la petite Fée, mais de nous-mêmes, aujourd'hui, travestis et masqués, protagonistes d'un ballet de transgressions, de ruses et de bonnes intentions.
Durée : 37min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 12792
Résumé:Texte donné en conférence publique le 31 janvier 2003 à Lausanne dans le cadre de la première saison des Manifestations culturelles mises sur pied par la Bibliothèque cantonale et universitaire. Il a été repris le 14 novembre 2003 à La Chaux-de-Fonds, en conférence d'ouverture lors des 13e Journées d'Arole, placées sous le thème "Eloge de la lecture?", à l'occasion du 50e anniversaire de la Bibliothèque des Jeunes et du 20e anniversaire d'Arole