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533: le livre des jours

Résumé
Sur 533 jours, entre le 1er août 2014 et le 15 janvier 2016, Cees Nooteboom, romancier, essayiste, poète, passe le monde au crible de son écriture, dans la plus totale liberté. Pensées, voyages, souvenirs, (re)décou-vertes littéraires, musicales, botaniques, actualité internationale tumultueuse et souvent confondante — de l'île de Minorque, où il séjourne chaque année à la belle saison, au sud-est de l'Allemagne, où il s'installe l'hiver, l'auteur arpente le monde avec une curiosité et un engagement sans cesse renouvelés, un recul qui n'est jamais détachement. Au fil de fragments qui composent un mouvement d'ouverture d'une grande fluidité, ce Lin des jours arrime paysages intimes et horizons du monde, convoque la beauté de la nature et de la littérature, observe la mue d'un jardin et dit le temps qui passe. C'est dans l'écriture que vient ici s'inscrire la permanence des êtres et des choses. "La migration des âmes n'a pas lieu après, mais pendant la vie" écrivait l'auteur dans Autoportrait d'un autre. Un recueil étincelant d'intelligence et de verve, qui porte l'empreinte des Essais de Montaigne et inspire le ravissement de l'érudition et du dépaysement.
Lu par : Jean Frey
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 9h. 7min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2019
Numéro du livre: 66053
ISBN: 9782330120689
CDU: 844

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Résumé:Le protagoniste du Jour des Morts, Arthur Daane, est un réalisateur de documentaires télévisés âgé de quarante-cinq ans. Ce n'est pas un hasard s'il vit à Berlin, cette ville dont chaque pierre est mémoire. Depuis des années, au gré de ses impulsions, il filme, en secret, sur les sites les plus étranges, des images, a priori sans rapport entre elles, d'un monde en lambeaux - inerte, introspectif, dépourvu d'anecdotique-, fragments destinés à s'assembler un jour pour former une véritable somme. Le tout est à l'image de la vie même de Daane. Depuis que celui-ci a perdu sa femme et son enfant dans un accident d'avion, il ne se sent guère plus qu'un spectacteur sur la touche, solitaire, et mélancolique. Pour échapper à cette douleur profonde et cuisante, il ne cesse d'arpenter la planète, en proie au mal-être, partout dans son élément, partout déraciné. Il cherche à s'évader dans la pensée, comme d'autres se consolent dans l'alcool ou la musique. Il observe, philosophe, médite et discute - de la vie et de la mort, de l'éphémère et de l'éternel, de l'art et de la philosophie, des présents et des absents, d'un royaume peuplé de disparus et de morts. Dans de longues conversations nocturnes défilent les thèmes chers à Nooteboom : le souhait irréalisable d'arrêter le temps, la stratification du passé, les traces invisibles de jours envolés, de même que le désir de relier par la philosophie les différentes strates de l'histoire. De loin en loin, la narration est interrompue par un choeur omniscient : des voix de morts qui, à leur tour, commentent les réflexions de Daane.
Lu par : Suzanne Bettens
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Tout écrivain se doit de lire ce petit livre qui, par le biais d'une inquiétante fiction, pose le problème de l'essence romanesque. Deux romanciers (l'un, c'est l'auteur, et l'autre on peut le nommer pourvu qu'on connaisse bien les lettres néerlandaises) confrontent leurs conceptions. Pour le second, qui a la conscience d'autant plus limpide que le succès couronne ses entreprises, il n'importe que de conduire la fiction dans l'ordre naturel, laissant aux gens de laboratoire les interrogations sur l'écriture. Pour le premier, la fiction s'apparente à la dévoration car elle mange la vie, s'en nourrit. Et, précisément, trois personnages bulgares du siècle dernier, qu'il a mis en scène (la belle Laura Ficev, son médecin de mari et un colonel qui s'éprend d'elle), s'introduisent dans son existence par le biais de leur intrigue. C'est à Rome que, par le travers d'un siècle, ils se rencontrent et que le dénouement arrive. Un régal.
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Résumé:«Tandis qu'elle dormait, perdue dans un isolement qu'il n'avait jamais vu chez personne d'autre, il resta longuement étendu à la regarder, s'interrogeant sur son avenir. Il aurait aimé la photographier, mais n'osait pas. La lueur des torches qui vacillait au-dehors caressait son visage comme si elle avait voulu l'éveiller de nouveau à la vie. Doucement, il couvrit les épaules rondes et luisantes et se détourna. Quelque chose venait de commencer qui l'occuperait sa vie durant.»
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Lu par : Bertrand Baumann
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Résumé:Qu'y a-t-il de commun entre des livres de cuisine, une scène érotique méconnue de la littérature du XVIIIe siècle, les plaisirs du tabac, l'art de placer l'e muet, Venise, l'usage astucieux des maladies, le goût du champagne, Stendhal et les curieux pouvoirs esthétiques de l'ennui ? Un regard. Le regard, paradoxal, capricieux, érudit et inattendu de l'auteur de ces essais. C'est tout un monde qu'ils font défiler sous nos yeux, intérieur et pourtant ouvert aux plaisirs de la vie, terrestres comme spirituels. Et c'est à un voyage surprenant et délicieux qu'ils nous convient.
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Le 26 février 1767, on peut lire, sous la plume de Voltaire, dans une lettre adressée à l'avocat général James Marriott : « La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié est le paradis ». Relations de voyages, aventures glaciologiques et alpestres, récits de la conquête des sommets, rencontres insolites, histoires pittoresques, critiques pleines d'humour d'une nation pas aussi simple qu'elle en a l'air : entre regards bienveillants et plumes acérées, le chaudron helvète fait bouillir le monde des lettres depuis plusieurs siècles. Louis Aragon, Nicolas Bouvier, Lord George Gordon Byron, Blaise Cendrars, Caïus Julius César, Jacques Chessex, Alexandre Dumas, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Johann Wolfgang von Goethe, Victor Hugo, Thomas Mann, Charles Ferdinand Ramuz, Jean-Jacques Rousseau ou Fritz Zorn ont eu, pour la raconter, des mots d'une justesse, d'une force et d'une poésie peu communes.
Lu par : Henri Duboule
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Résumé:"Je suis né dans un monde, un siècle et un milieu où les premiers objets que je perçus , quand je fus assez grand pour le faire, furent des Bugatti, et non des diligences, des avions Caudron et Bréguet et non des montgolfières. Ces engins me parurent toujours familiers, je dirai même naturels et je me rendis compte en les voyant que la Beauté n'avait nullement déserté ce siècle mécanique, qu'Elle aussi pouvait habiter le métal, le verre ou le béton. Il m'apparaît de plus en plus que ce monde moderne a un génie à lui, des inventions irremplaçables et des trouvailles qui auraient sûrement plu -ou n'auraient pas déplu- à Balzac ou Baudelaire. De ces trouvailles, ces inventions, et ces beautés, j'ai voulu rendre compte en ce livre, cahier de rédaction, de lecture pour le temps présent et recueil des morceaux choisis de ma modernité."