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Une femme

Résumé
Le lundi 7 avril 1986, la mère d'Annie Ernaux s'éteint dans une maison de retraite. En trois ans, une maladie cérébrale, qui détruit la mémoire, l'avait menée à la déchéance physique et intellectuelle. Frappée de stupeur par cette mort que, malgré l'état de sa mère, elle s'était refusé à imaginer, Annie Ernaux s'efforce de retrouver les différents visages et la vie de celle qui était l'image même de la force active et de l'ouverture au monde.
Durée: 2h. 1min.
Édition: Paris, Gallimard, 1987
Numéro du livre: 4111
ISBN: 9782070712007

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Lu par:Janick Quenet
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Résumé: Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon, entendre par hasard La Javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse. (A. E.) Annie Ernaux revient sur l'avortement qu'elle vécut en 1963, à une époque où cette pratique était encore illégale. Elle évoque les conditions sordides de l'avortement, la violence du regard social, la culpabilité liées à L'Evénement.
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Résumé: Est-ce que, moi, la petite fille de l'épicerie de la rue du Clos - des - Parts, immergée enfant et adolescente dans une langue parlée populaire, un monde populaire. je vais écrire, prendre mes modèles, dans la langue littéraire acquise, apprise, la langue que j'enseigne puisque je suis devenue professeur de lettres ? Est-ce que. sans me poser de questions, je vais écrire dans la langue littéraire où je suis entrée par effraction, " la langue de l'ennemi " comme disait Jean Genet, entendez l'ennemi de ma classe sociale ? Comment puis-je écrire, moi, en quelque sorte immigrée de l'intérieur ? Depuis le début j'ai été prise dans une tension, un déchirement même, entre la langue littéraire, celle que j'ai étudiée, aimée, et la langue d'origine. la langue de la maison, de mes parents, la langue des dominés. celle dont j'ai eu honte ensuite mais qui restera toujours en moi-même. Tout au fond la question est : comment en écrivant, ne pas trahir le monde dont je suis issue ?
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Résumé: Un dialogue au cours duquel la romancière A. Ernaux et la sociologue R.-M. Lagrave, issues de la même génération, se livrent à une réflexion sur leurs trajectoires sociales, sur leurs rapports au travail, à la reconnaissance et à la vieillesse, ou encore sur le féminisme. Elles évoquent autant leurs points communs que la manière différente dont elles se conçoivent en tant que transfuges de classe.