Les Suisses et les nazis: le rapport Bergier pour tous
Résumé
Ce livre est un trait d’union. Le trait d’union qui manquait entre le grand public et les 11 000 pages des travaux de la commission Bergier sur la Suisse et la Seconde Guerre mondiale. De quoi rebuter les meilleures volontés ! Si bien que beaucoup en étaient restés aux comptes rendus des médias lors de la polémique sur la Suisse face au nazisme. Grâce à Les Suisses et les nazis, chacun a désormais accès aux points principaux étudiés par les historiens : comment la Suisse s’est-elle comportée pendant la Seconde Guerre mondiale avec les réfugiés et avec les fonds placés dans les banques ? Que savait-on du sort qui attendait les Juifs refoulés aux frontières ? Quel rôle jouait la place financière suisse ? Qu’en était-il du transit ferroviaire et du travail forcé en Allemagne pour le compte d’entreprises suisses ? Cet ouvrage livre enfin au grand public les réponses proposées par la Commission indépendante d’experts.
Lu par:
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Histoire/géographie
Mots-clés:
Deuxième Guerre mondiale
/
Nazisme
/
Suisse - Histoire
Durée:
6h. 14min.
Édition:
Carouge-Genève, Ed. Zoé, 2010
Numéro du livre:
39487
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782881826788
Collection(s):
Zoé poche
CDU:
949.4
Documents similaires
Lu par:Françoise Sellem
Durée:5h. 21min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:74398
Résumé: Le 16 avril 1942, un marchand de bétail, juif, disparaît lors de la foire de Payerne. On le retrouve, découpé en morceaux, dans des « boilles » immergées dans le lac de Neuchâtel. Arthur Bloch a été assassiné par un groupe de nazis dont le chef voulait ainsi témoigner son attachement à l’Allemagne hitlérienne qui menaçait d’envahir la Suisse. Comment le virus du nazisme a-t-il pu s’infiltrer au cœur d’une si paisible bourgade, dans ce pays préservé de la guerre ? Comment a pu naître l’idée de ce crime atroce, amorce de « solution finale » suisse? Que s’est-il passé dans le cœur et dans la tête des hommes simples qui commirent ce forfait ? Ce livre, basé sur des témoignages recueillis trente-cinq ans après les faits, laisse entrevoir ce qu’aurait été une Suisse occupée par les armées hitlériennes.
Migrations, relations internationales et seconde guerre mondiale: contributions à une histoire de la Suisse au xxe siècle
Perrenoud, Marc
Lu par:Jean Perrenoud
Durée:23h. 19min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:71940
Résumé: Historien fécond, aux curiosités multiples, Marc Perrenoud est l’auteur d’une centaine d’articles, d’une thèse remarquable consacrée à la place financière suisse durant la période nazie, et d’une multitude de contributions à une bonne dizaine d’ouvrages. Bref, une oeuvre originale et critique sur l’histoire de la Suisse au cours du xxe siècle. Six thèmes structurent la présentation de cette oeuvre : la migration, les relations financières internationales, les relations économiques et commerciales, les réfugiés, la Suisse et l’Outre-mer, et le mouvement ouvrier. Outre la rigueur et le talent de cet historien atypique, c’est la priorité donnée à ceux d’en bas, ces hommes et ces femmes « sans histoire », qui caractérise ces écrits. Marc a le mérite d’avoir sorti des archives quantité de dossiers qui éclairent et documentent le fonctionnement du capitalisme helvétique, notamment durant la Deuxième Guerre mondiale. L’un des meilleurs connaisseurs de cette période, selon Jean-François Bergier, le regretté président de la Commission d’experts sur la Suisse durant le nazisme.
Lu par:Christiane May-Sudan
Durée:4h. 43min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:72167
Résumé: Juin 1944. Heinrich Himmler, chef de la SS, ordonne le transfert de la Tapisserie de Bayeux à Paris. L'insurrection de la capitale, en août 1944, sauve ce chef-d'oeuvre d'un départ pour l'Allemagne. Premier récit complet digne d'un roman d'aventure ! La Tapisserie de Bayeux est en réalité une broderie. Oeuvre majeure de l'art occidental, elle relate, par ses nombreux détails et sur une longueur d'environ 68 mètres, les préparatifs de l'invasion de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie (v 1027-1087) et sa victoire à Hastings (1066), qui lui permettra de monter sur le trône d'Angleterre et d'entrer dans l'Histoire sous le nom de Guillaume le Conquérant. Très intéressé par cette oeuvre monumentale, Heinrich Himmler souhaite l'étudier afin d'y trouver des preuves supplémentaires de la supériorité de la "race nordique", les Nazis se considérant comme les descendants des Vikings. Le professeur Herbert Jankuhn, de l'institut scienti que de recherche allemand l'Ahnenerbe ("Héritage des ancêtres"), dépendant de la SS, est l'homme chargé de l'analyser. Le 8 juin 1941, il arrive à Bayeux accompagné d'un spécialiste des broderies médiévales, d'un peintre et d'un photographe. A travers de nombreuses péripéties, Jean-Charles Stasi nous conte à tambour battant l'histoire de cette miraculée de la guerre, à laquelle la ville de Bayeux doit sa notoriété internationale depuis plusieurs siècles.
Lu par:Bertrand Baumann
Durée:13h. 19min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70484
Résumé: Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine.
Lu par:Françoise Dufour
Durée:17h. 35min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:71203
Résumé: Les douze salopards Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.
Lu par:Danielle Schwartz
Durée:6h. 55min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70431
Résumé: En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes
Lu par:Françoise Dufour
Durée:18h. 14min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:39486
Résumé: Au printemps 1939, une organisation top secret est fondée à Londres, surnommée " l'armée secrète de Churchill " : elle a pour objectif de détruire la machine de guerre d'Hitler, au moyen d'actes de sabotage spectaculaires. La guérilla s'avéra aussi extraordinaire que les six gentlemen qui dirigèrent les opérations. Churchill les avait choisis pour leur créativité et leur mépris des convenances. L'un d'eux, Cecil Clarke, était un ingénieur fou qui avait passé les années 1930 à inventer des caravanes futuristes. Son talent fut employé dans un but bien plus dangereux : c'est lui qui construisit la bombe destinée à assassiner le favori d'Hitler, Reinard Heydrich. Un autre membre de l'organisation, William Fairbairn, était un retraité corpulent à la passion peu commune : il était le spécialiste mondial des techniques d'assassinat sans bruit. Sa mission consistait à entraîner les hommes parachutés derrière les lignes ennemies. Dirigés par Colin Gubbins, un pimpant Ecossais, les six hommes formaient un cercle secret qui planifia les sabotages les plus audacieux de la Deuxième Guerre mondiale. Winston Churchill les appelait " son ministère de la Guerre sale ". Les six " ministres ", assistés d'un groupe de femmes formidables, furent si efficaces qu'ils changèrent le cours de la guerre. Raconté sur le ton d'un récit d'aventure, avec la verve remarquable de Giles Milton et son subtil sens du détail, Les Saboteurs de l'ombre se base sur de vastes recherches historiques et sur des archives inédites jusqu'ici.
Lu par:Françoise Dufour
Durée:20h. 28min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:68459
Résumé: Commandant du camp d’extermination de Treblinka où furent gazés près de 900 000 Juifs, Franz Stangl illustre, au même titre qu’Adolf Eichmann, la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Franz Stangl est jugé en Allemagne en 1970. C’est alors qu’il s’entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d’entretien, celui que Himmler surnommait « notre meilleur commandant » se livre sans fard, tente d’expliquer ses actes, en trichant et dissimulant parfois. Sans céder à la facilité, Gitta Sereny nous fait pénétrer dans l’esprit d’un des plus grands meurtriers de l’histoire de l’humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd’hui encore, un document hors du commun.
Lu par:Christiane May-Sudan
Durée:13h. 1min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:69850
Résumé: Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l’élite hitlérienne, devenant notamment, après l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l’extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l’une des principales filières d’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud...
Lu par:Monique Gay
Durée:8h. 50min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:67884
Résumé: Sous la forme d'un dialogue avec un historien, un jeune adulte prend connaissance des grands épisodes de l'histoire suisse de 1291 à nos jours. Organisé autour de trois grandes périodes (Moyen Age et Ancien Régime ; XIXe siècle ; XXe siècle), ce livre donne la possibilité d'aborder l'histoire nationale de la Suisse de manière critique et autonome. Destinée à un public curieux qui souhaite dépasser les récits mythologiques, cette enquête dans le passé intègre les apports récents de la recherche scientifique. A l'encontre des idées reçues, cette histoire économique et sociale ouvre des perspectives nouvelles sur les préoccupations actuelles et les connaissances historiques du grand public.
Lu par:Danielle Schwartz
Durée:13h. 8min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:36247
Résumé: La «nation» suisse a beau exister depuis 1848, date à laquelle une vingtaine de petites républiques s'unissent en un Etat fédératif, l'unité de base de cette confédération demeure la commune. Aux yeux du citoyen helvétique, elle seule incarne sa vraie patrie. Difficile, de ce fait, d'éclairer de l'intérieur l'histoire suisse sans faire usage de ce projecteur que constitue l'histoire locale.L'étude que voici jette son dévolu sur Château-d'Œx et ses deux voisines, Rougemont et Rossinière. Egalement connu sous le nom de Pays-d'Enhaut, ce petit morceau de la haute vallée de la Sarine va traverser les siècles en rencontrant des fortunes diverses. Tour à tour Gruériens, Bernois, Vaudois, catholiques et protestants, ses habitants vont construire leurs églises et leurs écoles, négocier leur bois, leur eau, leur bétail et surtout leur fromage contre florins, louis d'or, batz et francs; ils vont se faire enrôler dans les armées les plus variées, émigrer en Russie et en Amérique et bâtir des hôtels pour les touristes anglais. En un mot, ils ne vont cesser de s'adapter et de lutter pour survivre.Avec beaucoup de tendresse et juste ce qu'il faut de distance critique, l'historien britannique nous décrit leurs mésaventures et leurs réussites au quotidien comme en politique, esquissant au passage un portrait rafraîchissant de l'histoire helvétique.Ouvrage traduit et révisé par Véronique Jacot-Wezranowska.
Lu par:Paul-André Rousseil
Durée:32h. 1min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:15938
Résumé: Ce livre raconte la Suisse sur le mode chronologique : non seulement comme un récit classique, mais aussi comme une chronique des événements marquants de l'histoire helvétique. Pourquoi, à l'époque romaine, les Suisses sont-ils appelés Helvètes ? Guillaume Tell, symbole universel de la liberté, a-t-il existé ? Comment se fait-il que Napoléon, maître d'un empire qui s'étendait de Madrid à Hambourg et de Rome à Amsterdam, n'ait pas annexé la Suisse ? Et que, depuis 1815, personne n'ait violé ni son territoire ni sa neutralité ? Pourquoi la Confédération helvétique, nain politique, est-elle devenue un géant de la banque et de la finance ? Et pourquoi, boudant l'Europe unie, fait-elle toujours cavalier seul ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre tentera de répondre de façon aussi claire et divertissante que possible.