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Les cigognes sont immortelles

Résumé
À Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l'Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l'arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l'apprentissage du mensonge. Partant d'un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l'intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l'âme humaine à travers le regard naïf d'un adolescent qui, d'un coup, apprend la vie et son prix [Source: éditeur]
Durée: 6h. 11min.
Édition: Paris, Seuil, 2018
Numéro du livre: 38206
ISBN: 9782021304510

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Lu par : Jeanne Raimbault
Durée : 5h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30954
Résumé:L'histoire de Petit Piment, un jeune orphelin de Pointe-Noire, au Congo, effectuant sa scolarité dans une institution d'accueil catholique. Il profite de la révolution socialiste pour s'évader. Adolescent, il commet toutes sortes de larcins puis trouve refuge auprès de Maman Fiat 500, tenancière de maison close, et de ses dix filles. .
Durée : 8h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17665
Résumé:Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 70. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de "l'Immortel Marien Ngouabi", chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique famililale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleurs...
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 5h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16317
Résumé:Le héros de Black Bazar est un dandy africain de notre temps, amoureux des cols italiens et des chaussures Weston, qui découvre sa vocation d'écrivain au détour d'un chagrin d'amour. Naviguant entre complainte et dérision, il brosse avec truculence un tableau sans concession de la folie du monde qui l'entoure. Tour à tour burlesque et pathétique, son récit va prêter sa voix à toute une galerie de personnages étonnants, illustrant chacun à leur manière la misère et la grandeur de la condition humaine. Un roman à la verve endiablée, tournant le dos aux convenances et aux idées reçues, par l'une des voix majeures de la littérature francophone actuelle.
Lu par : André Cortessis
Durée : 5h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72523
Résumé:Liwa Ekimakingaï a passé son enfance et continue d'habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l'amour. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin.
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18542
Résumé:Pour son cinquième roman, Verre cassé, l'auteur congolais Alain Mabanckou a choisi de placer une fois de plus les marginaux et autres damnés de la terre au coeur de son récit. Verre cassé est le nom d'un des clients les plus assidus du « Crédit a voyagé », un bar des plus atypiques de Brazzaville (Congo). Son propriétaire, l'Escargot entêté, soucieux de laisser une trace à la postérité et ayant remarqué le don de Verre cassé pour l'écriture, lui confie une mission très spéciale. Il doit inscrire dans un cahier l'histoire de la bande « d'éclopés » qui fréquente son bar pour que personne ne l'oublie. L'Escargot entêté pense que ses compatriotes n'ont pas « le sens de la conservation de la mémoire, que l'époque des histoires que racontait la grand-mère grabataire [est] finie, que l'heure [est] désormais à l'écrit parce que c'est ce qui reste, la parole c'est de la fumée noire, du pipi de chat sauvage ». Il déteste donc entendre les formules toutes faites du type, « en Afrique quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ». Lorsqu'il entend ce cliché, il répond : « ça dépend de quel vieillard, arrêtez donc vos conneries, je n'ai confiance qu'en ce qui est écrit [...] ».
Lu par : André Cortessis
Durée : 5h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19180
Résumé:Après vingt-trois ans d'absence, Alain Mabanckou retourne à Pointe-Noire, ville portuaire du Congo. Entre-temps, sa mère est morte, en 1995. Puis son père adoptif, peu d'années après. Le fils unique ne s'est rendu aux obsèques ni de l'un, ni de l'autre. Entre le surnaturel et l'enchantement, l'auteur nous ouvre sa petite valise fondamentale, celle des années de l'enfance et de l'adolescence dans ses lieux d'origine. u moment de repartir, il se rend compte qu'il n'est pas allé au cimetière. Sans doute était-ce inutile. Car c'est ce livre qui tient lieu, aussi, de tombeau. Et de résurrection.
Durée : 4h. 40min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69696
Résumé:Ici, je me suis fondu dans la masse, j’ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien. Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement. D’autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n’a de sens que s’il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l’immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j’entreprends ici ce que je pourrais qualifier d’autobiographie américaine, entre les rebondissements de l’insolite, la digression de l’anecdote et les mirages de l’imaginaire.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14703
Résumé:... l' histoire d'une enfant surnommée Tapoussière tant elle était sale et tant la poussière lui collait à la peau. Tapoussière, abandonnée par sa mère Andela à la naissance et qui n'a jamais connu son père, avait grandi dans les jupons d'une grand-mère haute en couleurs, courageuse et fière qui voyait l'enfant comme un signe du destin : « Tu es mon double. T'as été choisie par les esprits pour mener à terme mes combats ! ». Cette vieille femme à la vision encore bien claire lui dispensa quelques leçons savoureuses : « Chaque fois que tu grimperas dans l'arbre, il y aura toujours un imbécile en dessous qui criera : Regardez, elle a un trou dans sa culotte-euu ! T'auras deux solutions : soit tu te retourneras et tu tomberas - soit tu continueras à grimper dans l'arbre ! » Une enfance pleine de petits combats pour la vie, de petites et grandes leçons, de petites et grandes humiliations. Comme lorsqu'elle décida d'entrer dans le luxueux salon de l'Akwa Palace et qu'elle se fit virer du lieu sans ménagements par un « Nègre au biceps en acier » à qui elle donna du « Pardon, Missié ! Oui, Missié ». Un tic de langage qui lui reviendra, dit-elle, lorsque « vingt ans plus tard, ceux qui s'attablent avec Missié Riene Poussalire (critiques littéraires) dans la maison de Verlaine me prendront pour cible en dégustant leurs salades de chèvre : Salope ! Plagiaire ! » Dans ce roman carrément autobiographique, Calixthe Beyala confirme que si le talent de l'écrivain est contesté par certains, personne ne peut lui dénier un caractère trempé et un esprit combatif porté à son plus haut niveau. Suivant les conseils de sa grand-mère, Beyala a décidé de ne pas se retourner.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 5h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18304
Résumé:« Le temps, c'est comme l'eau du fleuve. On a l'impression qu'elle passe, mais elle est toujours là. Va au bord du fleuve à n'importe quel moment, il y a toujours de l'eau et tu puises si tu en veux. Crois-moi, le temps ne passe pas, Mwana. Il passerait pour aller où ? » C'est avec cette conviction, continuellement insufflée par sa grand-mère Iyo, que Mwana grandit. La vie est belle à Douala, quelle que soit la saison. Belle et pleine de péripéties souvent amusantes que ce roman raconte comme de vives voix. Mais tout va devenir différent à partir du jour où, adolescent, Mwana entrera à l'école. Et découvrira, tout surpris, un tyran à l'air conciliant pourtant : la montre. À vrai dire, avec Mwana, c'est tout un continent qui est ainsi pris au piège d'un temps nouveau. Car maintenant, même en Afrique et n'en déplaise à Iyo, le temps s'est mis à passer. Bel et bien. Comme partout ailleurs dans le monde.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29917
Résumé:«Je m'appelle Apollinaire, j'ai soixante-dix ans, un diabète, du cholestérol, et je fais de l'hypertension. Ce tableau clinique généreux pourrait surprendre, si je ne m'empressais d'ajouter qu'il ne m'empêche pas aussi de m'offrir, de temps à autre, quelques plaisirs, ceux-là même qu'un vieillard sous les tropiques ne se refuse pas, même avec un risque d'AVC suspendu au-dessus de sa tête. Je ne sais ce qui me pousse à l'avouer, sinon le désir de nouer un pacte de vérité dès l'entrée de ce récit qui couvre trois journées de ma vie.»Pendant trois jours, Apollinaire cherche à comprendre l'affaire la plus emblématique qu'il ait perdue. Son client, KA, avait été accusé d'un crime atroce. Il avait pris les proportions de la légende : KA était devenu le criminel le plus honni, le plus médiatisé du jeune Etat de Tibrava. Le pays tout juste indépendant, mené d'une main de fer par un dictateur soucieux de l'ordre publique, avait rendu un jugement sans appel. KA avait été condamné à mort sans qu'Apollinaire ne puisse rien tenter. Trop jeune, trop inexpérimenté, commis d'office, un peu lâche aussi, il n'avait pas su comprendre le crime et la sentence. Apollinaire ne veut pas prendre sa retraite sans comprendre ce crime qui le hante. Il s'engage alors sur un chemin tortueux. Il cherche la Justice. Il cherche surtout le souvenir du jeune avocat qu'il était et qui n'avait pas pu ou pas voulu se battre pour elle. Le portrait d'un homme seul et d'un pays qui joue avec les mots, les mythes et les légendes.
Lu par : Jean Ballaman
Durée : 3h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29936
Résumé:Le narrateur revient dans son pays après dix ans de massacres. Ce faisant, il cherche à comprendre comment son ami Mozaya est mort, et à retrouver un certain Asafo Johnson avec lequel il avait fondé une troupe de théâtre en ses années d'étudiant. La vie renaît, hantée par de vieilles et mortelles litanies, ces phrases-talismans qui se recourbent sur elles-mêmes comme la queue du scorpion.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 7h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29971
Résumé:Construit comme une enquête et un réquisitoire, avec une extraordinaire lucidité, le roman de Boubacar Boris Diop nous éclaire sur l'ultime génocide du XXe siècle mieux que tous les essais et témoignages. Avec une sobriété d'un classicisme exemplaire, l'auteur expose les faits, ses rouages et ses ressorts cachés : quelques personnages en situation, avant, pendant et après le génocide, se racontent et se croisent, s'aiment et se confessent. Jessica, la miraculée qui sait et comprend du fond de son engagement ; Faustin Casana, membre des Interahamwe ; le docteur Joseph Karekezi, notable hutu naguère modéré, qui organisa et coordonna le massacre de Murambi ; le colonel Etienne Périn, officier de l'armée française; Cornelius Karekezi enfin, qui, de retour au pays quatre ans après le drame, découvre l'épouvantable responsabilité de son père. En vrai romancier, Boubacar Boris Diop nous interdit les faux-fuyants qui voudraient folkloriser les drames africains pour mieux les oublier. En "raconteur d'éternité", avec toute la rigueur d'un talent sans faille, il nous oblige à regarder en face notre réalité, qu'on voudrait sauve de tout autre désastre humain.