L'oreille d'or
Résumé
Entendre, mais d'une seule oreille. Ne pas entendre comme il faudrait, donc, à l'école, en société, chez soi, mais entendre autre chose, souvent, entendre mieux, parfois. Dans ce récit intime, Elisabeth Barillé évoque son handicap invisible, malédiction et trésor, qui l'isole mais lui accorde aussi le droit d'être absente, le droit à la rêverie, au retrait, à la rétention, voire au refus. "Merci mon oreille morte. En me poussant à fuir tout ce qui fait groupe, la surdité m'a condamnée à l'aventure de la profondeur..." Elle revient sur ce parcours du silence : sa vie d'enfant un peu à part, les refuges inventés, les accidents et les rencontres... De l'imperfection subie au "filon d'or pur", Elisabeth Barillé traverse l'histoire littéraire et musicale, dans une réflexion presque spirituelle.
Lu par :
Brigitte Cottens
Genre littéraire:
Roman historique/biographique
Mots-clés:
Handicapé -Témoignage
/
Littérature française
/
Roman BIOGRAPHIQUE
/
Durée:
2h. 1min.
Édition:
Paris, Grasset, 2016
Numéro du livre:
36244
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782246855750
Documents similaires
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 5h. 52min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 68849
Résumé:" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.
Lu par : Anne-Elvire de Montjou
Durée : 3h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77441
Résumé:Rien n’est plus fort ni plus mystérieux qu’une relation entre deux sœurs. Et d’autant plus entre ces deux-là. Lune, impulsive, abandonne tout pour partir vivre à Dubaï ; l’autre, de nature inquiète, se plonge dans des recherches sur une figure aujourd’hui oubliée du XVIIIe siècle – Madeleine Françoise Basseporte. Issue d’un milieu simple, elle deviendra peintre naturaliste de renom, une modeste à la cour du roi. À quoi songeait-elle, cette femme, en dessinant ses planches merveilleuses de jacinthe ou de lilas ? Y trouvait-elle un refuge contre les vanités du monde ? Il faut parfois disparaître pour rester soi-même. Dans ce très beau roman sur la fuite et l’absence, Élisabeth Barillé entrelace trois destins avec une vitalité et une grâce sans pareilles.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 29min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 65054
Résumé:Monologue de l'écrivain et dramaturge Pascal Rebetez qui évoque l'univers et les cheminements de l'artiste Judith Scott. Pascal Rebetez est né à Delémont en 1956. Comédien de formation, il devient journaliste à la radio puis à la télévision pour des magazines culturels et de société. Il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, nouvelles et recueils de poésie. « On m'appelait Judith Scott » est sa deuxième création inspirée par un auteur d’Art Brut. Fasciné par le "Plancher de Jeannot", œuvre exposée en 2004 à la Collection de l’Art Brut, il a écrit pour la scène « Les mots savent pas dire ».
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 31494
Résumé:"Ma chance à moi, Stéphanie St-Clair, Négresse française débarquée au beau mitan de la frénésie américaine, fut qu'à mon arrivée Harlem commençait à se dépeupler de ses premiers habitants irlandais, puis italiens, lesquels cédaient la place jour après jour, immeuble après immeuble, à toute une trâlée de Nègres venus du Sud profond avec leur accent traînant du Mississippi et leur vêture ridicule en coton de l'Alabama. Dès le premier jour sur cette terre d'Amérique, je me jurai que personne ne me marcherait plus sur les pieds ni ne me traiterait en petit Négresse. Personne !" Dans le New York des années 1920-1940, Stéphanie St-Clair connut un incroyable destin. Venue de sa Martinique natale, elle deviendra reine de la loterie clandestine, surnommée «Madame Queen» ou «Queenie» par le milieu, et affrontera avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Traversant avec panache toutes les époques - la Première Guerre mondiale, la prohibition, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvement des droits civiques - elle s'enrichit et devint une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du nord des Etats-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut, outre une femme-gangster impitoyable et cruelle, un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine.
Lu par : Myriam Danard
Durée : 17h. 7min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67658
Résumé:Catherine Decours nous plonge dans la vie tumultueuse d’un Louis II de Bavière flamboyant, chef de guerre et fin gouverneur, mécène et homme de passion n’ayant pas peur du scandale, jusqu’à ce que sa folie le rattrape. Louis II de Bavière entendait « demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres » et le but a été atteint. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d’étranges édifices? Quelles furent ses amours? Comment gouvernait-il son pays? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Car au soir du 13 juin 1886, ce furent deux corps que l’on trouva sur les rives du lac de Starnberg.
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 3h. 39min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 69433
Résumé:"Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit". " Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d'une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider. Car cette mère n'est pas n'importe quelle femme. Il s'agit d'une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille. Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l'amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions : comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu'on est habitée par la mort et qu'elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d'une mère que le monde entier idolâtre ? Comment devenir à son tour mère ? La réponse, l'auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l'amour qu'elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l'ont élevée comment autant d'autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 78469
Résumé:Modèle de Renoir, muse de Degas, égérie de Satie et grand amour de Toulouse- Lautrec, Suzanne Valadon (1865-1938) a d’abord été écuyère de cirque avant de devenir modèle pour les plus grands. Femme libre et farouchement indépendante, elle se lance elle-même dans la peinture et devient la première femme admise à la Société Nationale de Beaux-Arts. Elle est la mère de Maurice Utrillo. Le roman la cueille à la fin de sa carrière, bien après la brouille avec son fils. Entre l’absinthe, le tabac, un jeune amant qui la couve (Gazi le Tatar, de trente-cinq ans son cadet), Francis Carco qui veut écrire sa biographie et l’efflorescence trouble de ses souvenirs, Suzanne se raconte. Entre vérité et légende, l’histoire d’une femme libre à en mourir. Les mille vies de Suzanne l’insoumise.
Lu par : Patrick-Ronald Monbaron
Durée : 1h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 73645
Résumé:En 1938, Blaise Cendrars a cinquante et un ans. Il est "le bourlingueur", et l'un des écrivains les plus connus du temps. Pourtant il est triste, et n'arrive plus à écrire. Un soir, un ami lui présente Elisabeth Prévost. Elle a vingt-sept ans, a déjà traversé l'Afrique plusieurs fois ; elle est belle, riche, c'est une aventurière. Pendant un an, Cendrars part vivre avec elle dans la forêt des Ardennes, où elle élève des chevaux. Auprès d'elle, il puise l'enthousiasme et se remet à l'oeuvre. Ils forment le projet d'un tour du monde à la voile, s'organisent. Mais c'est la guerre : Cendrars la quitte presque sans un mot, pour s'engager à nouveau. Ils ne se reverront pas. Nul ne sait ce qu'il y a eu entre eux pendant cette année hors du temps, mais cette rencontre fugace, magique, fut importante pour tous deux. Dans des notes trouvées après sa disparition, Elisabeth Prévost écrit : "Blaise Cendrars est l'homme qui a le plus marqué mon coeur et mon esprit"
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 5h. 7min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71195
Résumé:"Qu'est-ce qui m'a poussée, jeune fille, à abandonner mes proches, ma maison, ma langue maternelle ? Pourquoi ai-je laissé derrière moi mes amis, mes petits frères, ma mère, mon pays ? Qu'est-ce qui fait qu'un homme tendre comme mon père est devenu un monstre, à un moment donné ? Quel est ce mal qui m'a rongée jusqu'à presque en crever ? Cela s'appelle Italie : ma douleur, mon amour, ma patrie. Un pays qui n'a pas fait les comptes avec le fascisme dont il fut l'inventeur. Un pays comme une famille, plein de secrets - bruyants, destructeurs, meurtriers".
Lu par : Denis Corminboeuf
Durée : 1h. 59min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 35698
Résumé:Le poète fou caché sous sa couverture continue à balbutier des choses. Ses mots refusent de mourir. Le vacarme des trains n'empêche pas le poète de se réciter ses poèmes, de se les déclamer. Il entend des ovations. Il peut mourir en paix maintenant qu'il se sait apprécié. Moins fou, Mandelstam comprendrait que ce qu'il prend pour des ovations ne sont que des réclamations, ses camarades, des déportés comme lui, veulent du pain et pas des mots. Mort, ils continueront à lever son bras pour profiter de sa ration. En 1938, le grand poète russe Ossip Mandelstam a 47 ans et se meurt dans un camp de transit près de Vladivostok. Staline, "le montagnard du Kremlin, l'assassin et le mangeur d'hommes", est le responsable de sa déchéance. Du fond de sa cellule, perdu dans son monde peuplé de fantômes, Mandelstam revoit défiler sa vie : quatre décennies de création et de combat, aux côtés de Nadejda, son épouse adorée, et de ses contemporains, Akhmatova, Tsvétaïeva, Pasternak et bien d'autres... Grâce à son écriture sensible et à son sens inné de la dramaturgie, Vénus Khoury-Ghata redonne vie à Mandelstam et lui permet d'avoir le dernier mot. Prouvant que la littérature est l'un des moyens les plus sûrs de lutter contre la barbarie.
Lu par : Danielle Schwartz
Durée : 9h. 29min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 73562
Résumé:Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern. Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.
Lu par : Didier Benini
Durée : 7h. 56min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71316
Résumé:Le 8 mai 1880, peu après avoir pris un bain, Gustave Flaubert meurt d'une attaque cérébrale sans doute précédée d'une crise d'épilepsie. Souvenirs, regrets et frustrations lui traversent alors l'esprit et certains de ses personnages, tels Emma Bovary, le poursuivent comme des fantômes, lui reprochant le sort qu'il leur a réservé.